mardi 29 mars 2011

un brin de soleil

les premiers oxalis sont apparus au pied de l'escalier de pierre montant dans la grange...





jeu de cache-cache, sur ce lamier...  




 tapis de ficaire, sous le noisetier...

 et sur les plate-bandes du jardin les rosettes de la petite cardamine hérissée...
 première pensée sauvage aussi...

et abeilles qui aiment butiner... le crottin et le pipi de cheval...



 les hydromètres, ces punaises qui se déplacent très vite à la surface de l'eau, sont aussi arrivées sur le ruisseau qui passe dans le jardin...

et là c'est un monsieur qui se balladait l'autre soir devant mes pieds, lorsque j'étais assis devant l'ordinateur...
pas pu le déterminer tout à fait mais une araignée-loup probablement égarée à l'intérieur : elle était toute contente de se faire mettre à la porte...

jeudi 24 mars 2011

noctambule



intriguée par la torche qui l'éclairait, elle s'en est un instant approchée...

chaud froid

chaud froid, le début du printemps... si le soleil commence à réchauffer, la journée (beaucoup même, et à sécher aussi, grâce au vent...) les nuits restent fraîches voire froides : nous étions encore à moins cinq degrés les deux, trois nuits autour de la dernière belle pleine lune...

mes petits pois germent difficilement à cause de cela et une partie ont déjà été mangés par merles et surtout pinsons qui creusent carrément le sol pour les déterrer : je vais en rajouter puis les protéger en recouvrant les semis avec des cageots renversés et/ou des feuilles mortes aussi... (mais pour ces dernières les piafs aiment tout autant y gratter et creuser...)

sinon ce sont surtout certains préparatifs habituels : je dégage d'un coup de croc à quatre dents la surface des plate-bandes recouverte de mouron : celui-ci et les autres "mauvaises herbes" qui font la couverture sont empilés puis vont se composter.
j'ai fini de tailler les saules et c'est toujours le bois de chauffage qui m'occupe... : le faire à la main demande pas mal de temps et il faut s'y atteler régulièrement si on ne veut pas en manquer pour l'hiver prochain...
mais c'est une activité agréable...

les ficaires commencent à apparaître plus nombreuses et la saison des soupes et légumes sauvages a démarré...




le traditionnel forsythia est là aussi... avec les jonquilles (ici de petites, cultivées, et qui reviennent toujours au jardin)




dolomedes est de sortie aussi... tout comme diverses variétés de petites abeilles sauvages et solitaires...





papillons aussi : "prems" les citrons et robert le diable, mais ils sont vraiment très bougeants et volent pressés sans beaucoup se poser... de sorte que difficiles à photographier... là j'ai pu le surprendre un instant, le temps de se désaltérer en léchant la terre humide d'une ornière...


cardamine amère en bordure de ruisseau et larve de salamandre dans la source juste à côté : on distingue bien les quatre taches claires caractéristiques, à la base des pattes. cela permet de les différencier des bébés tritons...

 et enfin un petit casse-croûte égopode et pointes d'orties...

vendredi 11 mars 2011


les perce-neige sont là depuis un moment, point de ralliement et d'approvisionnement de nombreuses petites abeilles sauvages... mais aussi l'héllébore vert : il a un peu de difficulté chez moi car il préfère un sol moins humide et plus calcaire...



çà démarre doucement, au jardin car ces derniers jours il faisait encore étonnament froid la nuit (jusque moins cinq degrés chez nous) donc pas la peine de trop se presser...
le prochain semis sera celui du petit-pois : j'ai démarré la préparation d'une longue plate-bande aujourd'hui...

sinon, Monsieur et Madame canards colvert sont revenus avant hier sur l'étang : ils étaient absents pratiquement depuis le début de l'hiver...




j'ai fini de tailler les saules : c'est un arbre très prolifique car je me retrouve avec plusieurs tas de branches de diverses tailles... et couleur (c'est selon les variétés) que je vais trier. à l'époque je pense que c'était là un matériau très important puisqu'il servait à la vannerie mais aussi, pour les branches plus grosses, à clôturer les plantations en l'absence de fil de fer ou de grillage... et pour cela il en fallait vraiment d'énormes quantités... (certains champs devaient être entièrement entourés d'entrelacs pour les protéger du bétail mais aussi du gibier)...