mardi 27 mars 2012

çà pousse tout seul

les plantes qui poussent ou reviennent toutes seules sont toujours intéressantes, puisqu'elles ne demandent aucun travail... certaines ont besoin d'un petit peu d'attention quand même : la mâche et la claytonie en font partie, et elles sont belles maintenant...
si l'on veut qu'elles se multiplient d'elles mêmes il ne faut pas cueillir tous les plants mais en laisser pousser un certain nombre, bien répartis, là où l'on veut qu'elles reviennent l'année suivante. elles montent à graines et se ressèment ainsi d'elles mêmes.
il faut parfois désherber un peu afin qu'elles ne soient pas étouffées s'il y a trop de concurrence de la part d'autres herbes, et il faut aussi parfois les éclaircir si elles sont trop serrées, afin qu'elles grandissent mieux...

tout cela n'est pas aussi simple, car on a tendance à vouloir faire place nette, à cueillir trop, ou encore à oublier ou détruire accidentellement... je crois bien avoir perdu ainsi le raifort officinal, pourtant pas trop délicat... il faudra que j'en ressème...






idem pour le pissenlit... qui est en train d'arriver...


samedi 24 mars 2012

jardinons



un blog que j'ai bien aimé, fort instructif :
http://www.mon-bio-jardin.com/


mulot

le pauvre a été victime d'un accident : il a sauté dans un seau qui contenait des graines de courges... et n'a plus réussi à en sortir. je prend bien garde en général de ne pas laisser de récipient ouvert, contenant de l'eau ou autre chose, car ils constituent des pièges mortels pour petits mammifères et autre bébètes comme insectes et araignées, aussi. et là j'ai déplacé ce seau, puis oublié de le couvrir...

j'ai fait les photos parce que l'on voit bien le collier de ce qui devrait être un "mulot à collier" apparemment : un collier ininterrompu au niveau du cou, et ventre blanc...
(le mulot sylvestre a un collier toujours interrompu, souvent juste une tache jaune sur la gorge)




un autre a eu plus de chance (je ne sais laquelle des deux espèces, mais peut-être plutôt un "sylvestre" car il avait l'air un peu plus petit : il courait trop vite pour le photographier... un autre jour peut-être...) : il a construit son nid sous la plaque de toile bitumée que j'ai posée sous les noisetiers à l'attention de ceux que çà intéresse (orvets et couleuvres l'an passé).
et déjà une famille... qu'il s'est dépêché de déménager 30cm plus loin parce que je l'ai dérangé... il a l'air de s'être rassuré ensuite...







sème...



je suis tombé chez Ephemerides.com sur un dicton qui disait "laitue, oignon, seigle, petits-pois, sème vers la Saint Benoît (c'est le 21 mars)... et du coup je m'y suis mis...
on m'a donné deux kilos de seigle en grain et d'épeautre aussi... j'ai semé un peu des deux pour tester... même si pour l'épeautre il est peu probable que cela donne quelque chose (il demande une durée de croissance fort longue presque d'une année (de septembre à septembre...)
pour le seigle, j'en ai semé en automne, ce qui est plutôt l'usage chez nous car pour le semis de printemps il est posssible qu'il faille disposer de semences différentes (il doit en principe taller en automne déjà), mais je n'en suis pas sûr. on verra bien.
j'ai semé aussi l'orge que j'ai récoltée l'an passé...
prochaine étape, les petits pois...



j'ai pratiqué mon système habituel qui consiste à ôter, au croc à quatre dents, la couverture végétale qui s'est installée depuis l'automne dernier.
c'est là que je me suis rendu compte d'une forme de collaboration des campagnols - finalement pas si gênants que cela...
les éventuels dégats et prélèvements qu'ils font sont raisonnables... et compensés... une fois que l'on a trouvé comment gérer et organiser : il ne m'a pas fallu une heure pour vider et assembler la couverture végétale au milieu en une butte qui recevra des pommes de terre un peu plus tard... (le carré fait environ 8m de côté)...
il est très facile d'ôter la "moquette" : puis pas besoin de bêcher car tout a été labouré et aéré... par les campagnols.
il n'est d'ailleurs pas certain qu'il y en ait beaucoup (je n'en ai pas rencontré) en raison du froid passé, et les impressionnantes galeries peuvent très bien être le travail de plusieurs mois de l'un ou l'autre individu.

il faut savoir que leurs couloirs ont de nombreuses autres utilités : nids de bourdons, de guêpes, abris pour crapauds, lézards, orvets, couleuvres, etc... les campagnols contribuent également à la dissémination de nombreux végétaux, racines, graines et fruits... sans compter l'engrais qu'ils apportent par leurs déjections, et comme dit, l'aération du sol par les travaux de labour et compostage, de drainage...

leur population est en principe tenue en respect par de nombreux prédateurs comme les rapaces (pas mal de nocturnes chez nous (chouette hulotte), et quoique semblant plus rares, les mustélidés comme belettes, hermines, putois, etc... blaireaux et renards, aussi...

citrons antiques

nous avions trouvé et testé ... il y a une quinzaine d'années une recette pour la conservation salée de citrons (trouvée à l'époque dans un bouquin de Hugues de Bonardi - "trois cent recettes de cuisine écologique") il faut faire plusieurs incisions jusque presque au centre, mettre quelques grains de gros sel dans chaque incision et placer dans un bocal...
un peu oubliés et peu utilisés, nous les avons retrouvés en parfait état - ils n'ont guère bougé - et les utilisons toujours pour apporter un goût de citron dans des plats salés... :-)


souris !

c'est quand qu'on mange ?

vendredi 16 mars 2012

sève

les mouches, et les papillons aussi, s'intéressent à la sève qui s'écoule des souches provenant des gros hêtres coupés...
un printemps à grandes tortues, apparemment, si j'en crois la quantité rencontrée depuis quelques jours...





les troncs sont mesurés et numérotés par le forestier...

l'épilobe hirsute à côté de la source a encore pas mal de graines en réserve...


premiers bourdons de sortie ces derniers jours : certains sont encore un peu maladroits après la longue période hivernale...


pas mal de citrons, aussi volent au soleil le long de la lisière de la forêt...

et les premiers "légumes verts" prennent à présent des dimensions déjà intéressantes pour en faire un petit plat...

transmigration

j'avais remarqué le matin qu'elle n'était pas très en forme, la tête ébouriffée et de petits yeux... mais elle s'en est allée à petits pas vers le ruisseau...
le soir au moment de leur rentrée j'ai retrouvé Monsieur Jars en train de veiller à côté de Madame l'oie... elle était morte...
je l'ai rentrée à l'endroit où ils dorment habituellement et il s'est installé à côté pour la nuit...
j'ai enterré l'oie le lendemain et le pauvre jars a bien entendu de temps en temps appelé sa dulcinée, se demandant où elle est passée...
mais dès le soir cela allait mieux et il est rentré à l'écurie tout seul...
l'oie était bien âgée : elle devait avoir entre 10 et 15 ans... je ne le sais pas précisémment...
elles peuvent atteindre des âges bien plus avancés encore. je crois me souvenir que Konrad Lorenz (un éthologue allemand qui travaillait un moment avec des oies) en avait une qui a atteint près de 30 ans...





jeudi 15 mars 2012

découpure

une découpure sur le plafond du séjour !
pô grave... il ne s'agit que d'un joli papillon qui apparaît après son hibernation... :-)
il était en léthargie mais une fois sorti au soleil il s'est réveillé, s'est mis à vibrer des ailes... puis s'est envolé...
le réchauffement et le réveil auront quand même duré une bonne demie heure... mais il fait encore bien frais ce matin...
déjà rencontré et noté plusieurs fois, par exemple là :
http://quatsaisons.blogspot.com/search?q=d%C3%A9coupure

 (Scoliopteryx libatrix)


la catalepsie, c'est "je fais le mort" comme çà il ne me verra pas ou ne voudra pas de moi... :-)


et ensuite, pour bien se réveiller et être en forme,  il faut se chauffer de tous les côtés... y compris dessous...
pour cela c'est la tête au sol et les pattes arrières dressées afin de soulever l'abdomen... et bien sûr, en direction du soleil...


mardi 13 mars 2012

chatons

les premiers chatons du saule apparaissent... et toujours les noisetiers (chatons et fleurs)...

un saule tombé, ou partiellement coupé afin qu'il tombe, mais continue de pousser, peut se transformer en une clôture sauvage... : il va faire des tas de rejets verticaux qui deviendront de plus en plus gros et touffus...




les chatons mâles du noisetier sont plus visibles et connus que les fleurs femelles, bien plus discrètes : elles ressemblent à un petit bourgeon orné de stigmates rouges et ce sont elles qui donneront les noisettes...








ancolies... et perce-neige



et sinon j'ai semé un grand carré ... d'avoine nue... histoire de tester mes semences de l'an passé : il n'est cependant par certain que le résultat soit bon car l'avoine n'a pas pu être récoltée aussi mûre qu'il le faudrait. les campagnols auraient fait trop de dégats et j'ai dû la rentrer un peu prématurément...
pour cela je vais encore semer un autre carré dès demain, avec des semences d'avoine nue du commerce.
cela me permettra de voir la différence...

lundi 12 mars 2012

soleil

premiers papillons de sortie : la grande tortue est carrément entrée dans la maison... et une autre attendait sur la fenêtre du grenier... (nous faisons un petit tour pour leur ouvrir afin que les papillons qui ont passé l'hiver dans le grenier puissent s'envoler)...
la  grande tortue n'est pas toujours fréquente chez nous, et c'est surtout le paon du jour que l'on voit beaucoup... celui que j'ai repéré dans la grange dort toujours : peut-être va-t-il se réveiller aujourd'hui... ?
l'un ou l'autre citron aussi, a déjà été aperçu...
et sinon une autre nouvelle arrivante : la première bergeronnette des ruisseaux se promenant au soleil devant la maison...

chatons du noisetier... et sa fleur...