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dimanche 31 mars 2013

au jardin


tout à l'heure en retournant une plate-bande du jardin : ce que je crois être une larve de lucane cerf-volant.
normalement elles se trouvent dans les souches ou troncs d'arbres feuillus et morts... elles y vivent et grandissent cinq ans avant que l'insecte coléoptère n'éclose après s'être transformé.
ce qui peut expliquer cette trouvaille dans le sol c'est que nous sommes dans une ancienne scierie et que l'un de nos jardins est pratiquement constitué en partie d'une couche de plus d'un mètre de sciure, de conifère mais peut-être aussi de feuillu... cette sciure, tenace, se décompose très lentement depuis de longues années.




les larves de lucanes sont d'abord très grandes, (celle-ci grandira encore : je l'ai ré-enterrée dans un endroit adéquat) elles se reconnaissent à cette fente entourée de fines épines, au bout de leur abdomen...
(ce pourrait éventuellement aussi être une larve de dorcus = petite biche, aussi de la famille des lucanes, mais plus petit)




un saule coupé afin qu'il ne fasse pas trop d'ombre,
il continue de pousser et reprend racine partout où il touche le sol...
pour faire une séparation : on pourra si l'on veut, tisser des entrelacs lorsque les branches nouvelles seront assez grandes.
pas étanche au gibier mais séparation un peu dissuasive quand même.



























précieux revenant à surveiller : un plant de raifort officinal... il a failli disparaître et je vais donc tenter de le protéger jusqu'à ce qu'il fasse des graines...


samedi 28 janvier 2012

tambourin

çà roucoule ce matin dans les hautes branches et un premier pic s'est mis à tambouriner sur les troncs...
mais février arrive... et apparemment encore un peu de froid... :-)
il faudra que je taille les saules avant le printemps... au départ je voulais faire une clôture - genre plessage (toute une technique) - mais j'ai hésité entre des têtards serrés, du coup çà donne quelque chose entre les deux. je vais essayer d'étanchéifier encore un peu en conduisant certaines branches et en plantant dans les interstices trop grands. l'inconvénient du saule est qu'il a tendance à faire surtout des pousses au sommet... et il faudrait donc le casser pour le coucher...

les branches des saules ont des couleurs différentes selon les espèces...

 les noisetiers font à présent de jolis chatons, et probablement des fleurs, aussi (je n'ai pas pensé à regarder car celles-ci sont toutes petites, sur les brindilles...)




en faisant du bois l'autre jour j'ai croisé un cycliste... routier du lointain Portugal. José qui ramène avec son camion  des bouteilles de verre dans une usine de conditionnement de vin qui se trouve pas loin.
alors pendant que son camion est à quai pour être chargé ou déchargé... il prend son vélo tout terrain (qu'il a toujours avec lui) et part faire un grand tour de découverte dans les parages : cela lui fait une bonne séance de sport avant de repartir avec son camion en soirée... vers le Portugal ou une autre ville d'Europe...
photo faite par lui, avec son portable, et qu'il m'a envoyée ensuite par mail... :-)


lundi 1 août 2011

récoltes


çà y est, mon petit carré de céréales est rentré (seigle et un peu d'avoine nue)... pas extra la qualité, en raison surtout des nombreuses pluies récentes qui ont empêché le grain de mûrir correctement : certaines graines sont un peu moisies (peu heureusement) et j'en ai trouvé quelques unes qui ont germé sur l'épi... tandis que d'autre en sont encore au stade tout mou...




la dernière ligne d'avoine...

Flicka aime bien quand je récolte les céréales : elle adore la compagnie et s'imagine que nous broutons ensemble... ce qui est un peu le cas en fait... :-)



ce jardin est clos au bout par un fin grillage devenu à présent superflu - je vais essayer de l'ôter si j'y arrive car il est très pris dans les herbes et ronces... sinon je le laisse.
la méthode est fort intérssante pour faire une impénétrable clôture, à condition d'avoir quelques années de patience : elle est cependant rapidement efficace, même dès la première année selon le volume que l'on y met...
il faut cependant aussi disposer de suffisamment d'espace pour la largeur : on empile alors des tas de branchages coupés ailleurs ou lorsque l'on fait du bois de chauffage.
empilés en long ils vont déjà faire barrière si les tas sont suffisamment importants. mais au bout d'un moment les herbes et les ronces vont envahir tout cet ensemble et le rendre quasiment infranchissable... le processus s'accélère car tout une vie s'y installe, et les passereaux qui y passent ou y nichent, les rongeurs qui y squattent vont tous apporter au fur et à mesure de l'engrais... par leurs excréments, mais surtout des semences très diverses aussi par leurs déjections et les graines qu'ils vont y stocker... tout cela va germer et contribuer à faire une véritable muraille végétale... que même les sangliers vont longer plutôt que passer...

mon "champ" de pommes de terre est très envahi, mais "marche bien" : j'ai commencé à en récolter un peu pour voir si les campagnols n'en ont pas trop mangé  (pas trop de dégats pour l'instant) , mais aussi pour dégager un peu de place et semer quelques navets et radis. planter le chou frisé aussi, dont les replants sont en train de bien venir.

un bouillon blanc au beau milieu... avec quelques uns de ses locataires... photos pas très claires d'un jour gris...








dimanche 26 septembre 2010

têtard et clôture

avant... (au mois de mars dernier)




et après, c'est à dire actuellement...

lundi 21 juin 2010

solstice



solstice bizarre aujourd'hui avec à peine sept degrés ce matin... enfin, on nous annonce des températures estivales pour fin de semaine ; peut-être allons pouvoir commencer à faire un peu de foin...

ce matin à cinq heures une reine de guêpe était déjà en train de râper les planches de clôture de la cour : elle fait cela pour récupérer du bois qui va lui servir à construire son nid de papier maché :-)



comme elle revient pour chaque cargaison, on peut la surprendre régulièrement. si l'on s'approche trop rapidement, elle se sauve car elle a une bonne vue surtout pour ce qui est des mouvements...




hier première femelle de lucane qui avait atterri sur une plate-bande du jardin. pas tout à fait la première car nous en avions déjà vu passer, ces derniers jours, de leur vol lévitant...




c'est le temps des "araignées-bus" qui démarre, aussi...

mardi 23 mars 2010

boulazéro



il se sent tout nu, le saule à l'entrée du jardin : juste l'habitude, car tout va repousser très vite, et en plus les branches que j'ai coupées donneront plein de petits clones qui vont clôturer le jardin... en remplacement progressif des branches d'épicéa qui à présent se décomposent, car elles, ne prennent pas racine...
d'ailleurs lui, à l'origine, il y a quelques années, a aussi commencé sa vie ici comme l'une de ces petites brindilles :-) (on voit encore son slalom à travers les supports horizontaux - appelés à disparaître avec le temps...)
heureusement qu'ils ne réussissent pas tous aussi bien, mais cela dépend aussi de la taille, bien sûr...

jeudi 9 avril 2009

saules

certains morceaux de clôtures avaient besoin d'une réfection : j'avais un peu tardé mais là il fallait à présent couper les rejets des saules avant qu'ils ne redémarrent vraiment...
la plupart de mes clôtures sont en grillage mais j'ai expérimenté quelques parties en tressage végétal... (en autarcie et dans un monde non industriel il n'y a pas de grillage ni de fil de fer : il faut donc se débrouiller sans, ce qui n'est pas évident surtout en raison de la longueur des clôtures nécessaires s'il faut abriter les cultures des dents du bétail et du gibier...)



l'extrémité est encore à terminer : c'est assez amusant à faire puisqu'il suffit d'enfiler les branches les unes après les autres, comme si l'on faisait un tissage. le côté plus fastidieux est la taille et la préparation des branches à la scie manuelle et au sécateur : mais il faut prendre son temps.
le saule au premier plan est l'une des branches... qui a pris racine... pour donner l'arbre que l'on voit... l'autre extrémité de cette clôture n'est pas encore terminé, au moment de la photo. du coup j'ai enfoncé un peu toutes mes tiges pour voir ce que çà donne : si elles veulent toutes devenir aussi grosses que la première çà risque de poser problème, mais on verra...



une vieille clôture qui pourrait encore tenir une année : ce type d'entrelacs verticaux a l'avantage d'empêcher les poules de voler par-dessus, parce que la clôture est assez haute. elle nécessite cependant trois traverses horizontales clouées, alors qu'un entrelac où les brindilles sont enfilées horizontalement ne nécessite aucune partie métallique : uniquement des piquets plantés - solidement - à intervalles réguliers dans le sol. il sera cependant plus bas...



brins de bonne taille pour faire de la vannerie, ici... je n'ai pas encore osé sérieusement : il faudra que je m'y mette, le panier et tout ce qui est récipient en osier étant un ustensile primordial en autarcie.
il faut dire que j'ai sous la main des amis gitans qui font çà de façon parfaite.
mais je vais quand même expérimenter pour apprendre.





une jeune clôture vivante qui deviendra grande, avec le temps...



on peut modeler comme on veut, au moyen de branches entaillées elles deviennent barrières horozontales vivantes...




le saule marsault, une fois que ses branches sont horizontales, fait quantité de rejets utilisables...


un jeune têtard, avant et après le coiffeur...
dans un monde rustique on a intérêt à faire un maximum d'arbres têtards (la plupart des essences s'y prêtent) car cela permet d'avoir quantité de bois de chauffage facile à couper, et beaucoup de bois pour les usages comme clôtures et vannerie, par exemple...