vendredi 26 mars 2010

et hop, un peu d'orge, encore


juste un grand carré... la motivation et l'énergie ne sont pas les mêmes en situation "simulée" qu'en situation "réelle" :-)
pour profiter de la pluie j'ai rapidement semé encore un carré d'orge ; l'avoine c'est pour demain. ils se rajoutent à celui de seigle semé en automne (ci-dessus).
je fais pour me faire la main et pour la magie de voir pousser des céréales, car si je voulais être autosuffisant il me faudrait faire bien plus de surfaces...

et le résulat est toujours fait de suspense, compte tenu par exemple de l'appétit des campagnols... surtout durant les semaines d'été où le grain doit mûrir : ils ont tout loisir à venir se servir et engranger... on verra, car ce n'est pas tous les ans pareil...


j'ai semé assez dru... car les rongeurs et les oiseaux sont intéressés dès le semis : mais qui n'aimerait pas les graines germées... ou le jus d'herbe d'orge... ?
(ici avant couverture des lignes au moyen d'un râteau).

sinon le printemps c'est un peu l'époque des surprises : on surveille tout ce qui a survécu et qui revient tout seul... et on dorlote alors ce qui est particulièrement intéressant comme ce joli radis noir qui fera, à la fin de l'été, plein de semences... mais pour l'année prochaine, seulement... bien que... tiens... on devrait presque pouvoir les utiliser tout de suite... la nature les fait bien tomber à ce moment là... pas sûr du tout : les capsules du radis sont très solides et pourraient même passer l'hiver sur le pied s'il ne tombe pas trop...

jeudi 25 mars 2010

feu la taupe




il lui est arrivé un malheur, peut-être rencontré un chat : une taupe morte dans un coin du jardin... je l'ai laissée pour voir si un prédateur nocturne allait s'en charger... apparemment non. mais après une semaine environ l'odeur a finit par mobiliser les fossoyeurs : une nombreuse équipe très bougeante de silphes à corselet rouge (quelques autres espèces aussi) qui s'affairent à présent à faire disparaître le cadavre...
ils vont travailler durant plusieurs heures à creuser la terre en-dessous pour le faire s'enfoncer dans le sol : les femelles pondront ensuite leurs oeufs autour...
le cadavre enterré sera progressivement recroquevillé sur lui-même pour prendre la forme d'une boule, pour une souris ou une musaraigne par exemple, la queue et les pattes sont même parfois coupés afin que l'enterrement soit plus facile...
même les fleurs y sont, avec le mouron :-)

mercredi 24 mars 2010

robert et citron


bon, le soleil, ce matin... dit ce Robert le diable... ce papillon fait deux générations et ceux qui volent aujourd'hui sont un peu plus ternes parce qu'ils viennent de passer l'hiver...





le citron aussi, est omniprésent au soleil, et ne se soucie pas trop du photographe, pourvu qu'il y ait beaucoup de lamier pourpre...


bizarre, ce tapis jaune où je me suis posé ? doit se demander ce moucheron...
à moins qu'il ne fasse du papillon-stop... mais sans la ceinture je crois pas...

mardi 23 mars 2010

boulazéro



il se sent tout nu, le saule à l'entrée du jardin : juste l'habitude, car tout va repousser très vite, et en plus les branches que j'ai coupées donneront plein de petits clones qui vont clôturer le jardin... en remplacement progressif des branches d'épicéa qui à présent se décomposent, car elles, ne prennent pas racine...
d'ailleurs lui, à l'origine, il y a quelques années, a aussi commencé sa vie ici comme l'une de ces petites brindilles :-) (on voit encore son slalom à travers les supports horizontaux - appelés à disparaître avec le temps...)
heureusement qu'ils ne réussissent pas tous aussi bien, mais cela dépend aussi de la taille, bien sûr...

samedi 20 mars 2010

équinoxe tout doux


(Le Buffon des enfants - illustration de Félix Lorioux - 1960)

inhabituellement douce, la température, en ce jour d'équinoxe... égal nuit et jour... en théorie, car en fait avec les lueurs de l'aube et du crépuscule, la journée est déjà un peu plus longue que la nuit : les oiseaux ont commencé à chanter ce matin vers 5H et demi alors qu'il faisait encore presque nuit... les premières lueurs du jour sont apparues vers 6 heures...

à l'équateur jour et nuit sont toujours égaux... 6H - 18H - 6H : je trouve du coup fort agréable - même si l'hiver avec ses longues nuits en est une contrepartie - d'avoir de bien longues journées d'été durant plusieurs mois...


(Wichtelshausen - illustration de Fritz Baumgarten - 1946)

jeudi 18 mars 2010

replanté



replanté dans de petits carrés par ci par là tous les trognons, oignons, et légumes racines de l'année dernière qui vont monter à graines et donner de nouvelles semences (le navet "marche" le mieux : il fonce... sinon aussi betteraves, carottes, panais, choux raves, rutabagas, radis noirs, etc... )
certains sont aussi restés dehors dans le sol et ont bien passé l'hiver.

ils devront par la suite souvent être tuteurés pour ne pas se renverser. semences à la fin de l'été donc seulement pour l'an prochain...
en autarcie on a tendance à faire bien moins de variétés car cela pose des problèmes de gestion et de stockage, de place aussi : il faudrait, sinon, arriver à cultiver un cataloggue de graines. on doit nécessairement se limiter à ce qui pousse et résiste le mieux, ce dont on a vraiment besoin puis ce que l'on aime bien manger...

d'autres légumes n'ont pas tenu le coup - (s'ils n'aiment pas notre sol plutôt acide, par exemple, ou ceux qui ont souffert du froid et de l'humidité) et là il faudra que je rachète quelques semences... (choux notamment, chou à feuilles, vert frisé que j'aime bien... poireaux, aussi)

mercredi 17 mars 2010

c'est parti...



voilà... il va me falloir cent pour cent de mon temps pour la détermination des plantes et des insectes, cent pour cent pour cultiver mes jardins et un autre cent pour cent pour tout mettre dans l'ordi et scruter le Net...

çà s'appelle "se mettre en quatre" : du coup il y en a même un qui reste, alors çà va... :-)

le premier citron (ce grand papillon printanier tout jaune : trop pressé pour la photo aujourd'hui) fait le va et vient le long de la route forestière, les premières véroniques sont en fleur (véronique de Perse avec ses tiges à feuilles opposées et poilues qui rampent au sol) et les premières (nombreuses) abeilles solitaires butinent les perce-neige qui sentent très bon... (andrena probablement, l'une des premières abeilles sauvages apparaissant dès mars : petite "abeille des sables" parce qu'elle creuse des "terriers" dans la terre sablonneuse)...


http://www.florealpes.com/
est un site très bien fait pour déterminer les fleurs : entre autres une fonction qui permet de faire deux comparaisons (photos et descriptions côte à côte)...



pisaura mirabilis, une araignée très commune est aussi sortie de sa cachette hivernale et se dore au soleil sur une vieille tige de topinambour. (pisaura - qui ne fait pas de toile mais chasse à l'affût - a toujours cette même silhouette et surtout reconnaissable par une fine et nette ligne blanche sur la partie avant tête/thorax)

lundi 15 mars 2010

hiver ? où çà ?





tout s'est bien passé...



même pour cette sangsue, puisée dans le ruisseau, et qui a passé ces derniers jours dans le seau d'eau de boisson du cheval... :-)



le jars (pas trop content ici) et sa copine ont bien passé l'hiver aussi : pas toujours évident car ils ont tendance à y laisser leur peau vers Noël...



saule marsault, forsythia, noisetier,





cassis et bébé ortie...

dimanche 14 mars 2010

éloge



"Ce sont les mauvaises herbes qui reviennent inlassablement après chaque perturbation : après l'éruption d'un volcan, sur le sol nu, elles poussent, même sur une île perdue au milieu de l'océan, et ce sol est même particulièrement fertile ; après des hivers rigoureux, dans les endroits les plus arctiques, et aussi dans les déserts, les mauvaises herbes se réveillent et se réinstallent ; sur une route macadamée laissée à l'abandon et entre les fissures du béton, ce sont les mauvaises herbes qui apparaissent : dans un champ, cultivé même industriellement, laissé en jachère, la végétation sauvage a vite fait de reprendre le dessus... En cas de mauvaise passe, les mauvaises herbes sont la meilleure garantie de survie - elles poussent... comme des mauvaises herbes..."

S.


jeudi 11 mars 2010

neige carbonique



nouvelle couche de neige de 3 à 5 cm tombée cette nuit... tout blanc, mais bizarrement blanc...

sur le moment je n'ai rien remarqué de particulier mais avec le soleil de l'après-midi, l'essentiel de cette "nouvelle neige" avait disparu et il restait encore un peu de celle de la chute précédente, il y a quelques jours...

la nouvelle neige avait pratiquement disparu... mais le sol était sec : la neige s'est "volatilisée" sans faire d'eau, elle a fondu en ne laissant rien... en temps ordinaire quelques cm de neige qui fondent cela fait rapidement une sacrée gadoue. et là rien "nickel" comme on dit... on pouvait se promener en pantoufles...

et je n'ai pas prêté attention en fin de matinée lorsque sabine m'a dit "c'est bizarre, la neige fond et le ruisseau baisse"... parce que nous avons l'habitude du contraire, bien sûr...

en y regardant de près là ou il y avait encore quelques restes, notre nouvelle neige ressemblait effectivement plutôt à des morceaux de plastique un peu comme des tas de morceaux de mousse synthétique comme celle d'un matelas-mousse blanc que l'on aurait déchiré en plein de petites miettes. en fondant elle a l'air un peu mouillée mais après il n'en reste rien et par endroits le sol n'est même pas mouillé...

du coup je suis allé voir le terme "neige carbonique" chez Wikipédia et j'y ai trouvé des choses intéressantes :

Dioxyde de carbone :
Le dioxyde de carbone, communément appelé gaz carbonique ou anhydride carbonique, est un composé chimique composé d'un atome de carbone et de deux atomes d'oxygène et dont la formule brute est : CO2. C'est donc un oxyde de carbone.
..........

Sous forme solide
Granulats de « glace sèche » se sublimant à l'air.Le dioxyde de carbone sous forme solide a de nombreuses appellations : « glace carbonique », « neige carbonique », « carboglace », « glace sèche ». Il est issu de la solidification du CO2 liquide. On obtient de la neige carbonique qui est ensuite comprimée pour obtenir de la glace carbonique.

Cette glace carbonique se sublime en ne laissant aucun résidu et consomme une grande quantité de chaleur On lui a donc rapidement trouvé de multiples utilisations en tant que réfrigérant.

(tiens il fait froid... (ndlr)


Il est commercialisé sous différentes présentations selon son usage :

en pellets (de la taille d'un grain de riz de 3 mm de diamètre) : essentiellement pour le nettoyage et le décapage cryogénique ;
en sticks (bâtonnet de 16 mm) : pour la conservation, le transport des produits sous température dirigée (produits pharmaceutiques, transport de surgelés, transport d'échantillons, etc.) ;
pour la recherche fondamentale ou appliquée ;
pour la vinification : il ralentit la fermentation et évite l'oxydation ;
en plaquette ou en blocs :
pour le ravitaillement aérien (catering), les traiteurs, les pompes funèbres, etc.
en pains :
pour faire de la fumée épaisse (effets spéciaux, cinéma, vidéo).
Le dioxyde de carbone sous forme solide est également présent en abondance aux pôles de la planète Mars, où il forme de véritables calottes glaciaires.

(sommes-nous peut-être en bonne voie de Marsification ? même pas peur... ndlr)

Gaz à effet de serre.
Le CO2 est le deuxième gaz à effet de serre le plus important dans l'atmosphère après la vapeur d'eau.
À ce titre, la réduction des émissions anthropiques est visée par le Protocole de Kyōto ; sa séquestration géologique à long terme fait l'objet de recherches en cours.

Recherche
Le comportement et les impacts de ce gaz dans l'air font l'objet d'une recherche active. 500 scientifiques ont été conviés à Iéna, en Allemagne, du 13 au 19 septembre 2009 pour faire le point sur la connaissance, lors de la 8e conférence internationale de recherche sur le dioxyde de carbone (la première s'est tenue en 1981).

samedi 6 mars 2010

rechute

et hop, rechute "marsienne" de 15 cm ce matin...
de la neige mouillée qui a eu tendance à fondre en partie au soleil de la journée...
mais autant se remplir les yeux car çà ne va pas durer...




jeudi 4 mars 2010

printanier

ils ont encore un peu froid aujourd'hui et ne s'ouvrent pas, mais ils sont au rendez-vous...



la lumière du soir est déjà notablement plus longue...



le noisetier porte ses chatons, mais aussi des mousses et des lichens...



çà tempête...

cette nuit encore un peu, mais c'était des coups de vent et des rafales isolés.
sinon la grosse tempête n'a pas fait de dégats chez nous : elle a même bien travaillé en nous "renversant" au moins deux saisons de bois...
dans cette jeune parcelle de frêne les troncs ont juste la bonne taille pour facilement les débiter en morceaux à la main...



j'ai d'abord ramassé en plusieurs voyages ce qui traînait sur le chemin, afin de le dégager et pouvoir ensuite y pousser la charrette plus facilement ; le bois plus gros est attaqué ensuite...







un vrai cratère lunaire sur l'écorce d'un tronc de hêtre...






pour l'instant l'activité principale reste le bois de chauffage pour l'hiver prochain (en plus du sciage de la ration quotidienne pour notre chauffage actuel, bien sûr) : il est un peu trop tôt pour jardiner, le sol étant encore trempé et froid. j'ai quand même commencé à décaper certaines surfaces de mouron que j'empile ensuite pour le composter : il s'enlève facilement comme une moquette... laissant place à de la belle terre.
sinon je compte encore planter rapidement deux ou trois pommiers et il me faudra poser ou réparer certaines clôtures.