mercredi 29 septembre 2010

tout chevelu...


celui-ci, le coprin chevelu, est très bon à manger également : mais là je n'en ai trouvé que l'un ou l'autre exemplaire, alors je les ai laissés.




ce sont des champignons qu'il faut manger rapidement et que l'on ne peut pas sécher : ils se décomposent en une bouillie noire au bout de la journée...









chevelue aussi... et couverte de perles de pluie... l'herbe matinale...












haricots

j'ai commencé à rentrer les haricots car avec le temps pluvieux ils avaient tendance à moisir - au lieu de sécher sur pied - et il fait trop froid à présent : ils ne poussent plus : la plupart des feuilles sont mortes.

pas mécontent : ils ont bien donné, même si au printemps j'ai dû semer en plusieurs fois à cause des limaces... mais çà peut s'améliorer...

le haricot est très intéressant : une fois sec il se garde très bien et ses graines constituent facilement de bonnes semences pour l'année suivante. le haricot est aussi la viande du végétalien ; il apporte les protéines nécessaires notamment s'il est associé à une céréale, dans un repas.

sa culture ne fait guère beaucoup de travail : j'ai sarclé, semé... puis j'ai attendu jusqu'à l'automne... un brin de désherbage de temps à autre pour le plus gros des "mauvaises herbes".

je fais surtout du haricot grimpant, pour l'instant... je trouve çà joli... les perches étaient pour partie déjà en place et comme j'ai fait deux autres carrés j'ai bien sûr dû planter de nouvelles perches à ces endroits là. dans l'un des carrés j'expérimente de l'aulne qui prend racine... ce qui fait que les perches tiennent bien dans le sol et ne pourrissent pas. pour cela je sarclé au printemps et ramène un peu de terreau pour faire une rotation.

le haricot a aussi l'avantage d'apporter de l'azote au sol : comme les pois il enrichit la terre et on peut donc le planter là où l'année suivante on plantera autre chose. mais on peut aussi le laisser tous les ans au même endroit : un vieux du village m'a donné de ses graines et il utilise le même carré depuis trente ans... ainsi que ses propres semences...

dans un système végétalien - qui m'intéresse, bien que je ne pratique pas tout à fait puisque j'ai le crottin de ma vieille jument - on n'a pas de fumier animal, car en général il n'y a pas d'élevage.
du compost, les toilettes sèches, les éléments naturels (pluie, vent, faune et végétation) et une rotation de légumineuses comme pois et haricots apportent en principe suffisamment d'engrais. on peut encore composter de la végétation en y mélangeant les toilettes sèches par exemple : tout cela est en principe suffisant et équilibré pour cultiver ce dont on a besoin.

 les haricots une fois écossés sont séchés, étalés dans un panier, sur le dessus du poêle. il faut qu'ils soient bien secs pour la conservation car sinon ils pourraient éventuellement moisir...

mardi 28 septembre 2010

bois


c'est un ancien débardeur du village (ce sont eux qui sortent les gros troncs de la forêt avec leurs engins) qui m'a un jour précisé que pour fendre un billot de bois la meilleure façon est de l'attaquer par un coin... avec un coin... et une masse :-)
il y a des coins simples, ou aussi des coins vrillés, ces derniers étant surtout efficaces lorsque l'on a à faire à des bûches tordues ou comportant des noeuds...


il faut en principe avoir deux coins, pour pouvoir prendre la relève et fendre un peu plus loin, ou encore si le premier reste coincé...








je ne scie en général pas de gros bois, mais ce billot provient d'un morceau plus grand et qui avait été abandonné en forêt, à côté de chez nous, dans un endroit pas très accessible : j'ai dû d'abord le scier en deux avec une ancienne grande scie à bûches. celle-ci est très efficace pour les gros morceaux mais cela reste un travail de patience...


dimanche 26 septembre 2010

têtard et clôture

avant... (au mois de mars dernier)




et après, c'est à dire actuellement...

essai

j'avais quelques pois chiches germés sous la main et je les ai semés, "pour voir"... mais ils n'ont pas l'air d'aimer le climat alsacien :-) çà fait deux mois qu'ils sont en fleurs...
il faut dire que le "nouveau climat" pose pas mal de problèmes cette année, chez nous en tous cas... : important ralentissement de la croissance et difficulté à mûrir pour de nombreux fruits et semences, ou encore maturité très irrégulière...




par contre c'est la saison des bananes, ou plutôt des bardanes : la jument qui broute les friches se retrouve le crin bourré de têtes de bardanes... impossibles à enlever il faudrait tout couper...
mais en général je laisse et çà finit par tomber tout seul, à l'usure... d'ici le printemps...
çà ne gêne pas le cheval mais plutôt les touristes :-)





samedi 25 septembre 2010

cuisine

une astuce pour se passer de marguerite inox : ici un pâté végétal est placé sur deux gros ronds ... de courge... qui se mangent aussi, bien sûr... très bons cuits dans leur jus... le tout dans un plat au four...

vendredi 24 septembre 2010

du balai...

sabine aime fabriquer ses outils et ustensiles...
genêt... à balais... et ficelles de récupération : on a toujours besoin d'un balai chez soi...
celui du bas a déjà une bonne ancienneté...


on peut faire avec d'autres brindilles et végétaux aussi... le bouleau, par exemple, a souvent été utilisé...
je conserve des cageots entiers de ficelles provenant des roundballers de foin destinés à ma jument, mais à défaut on fait des balais ronds avec des liens de saule...

jeudi 23 septembre 2010



on attend que les haricots soient bien mûrs : en principe le feuillage se dessèche et il ne reste que les cosses des haricots : je les laisse sur pied, si possible, mais en les surveillant car selon le temps qu'il fait elles peuvent se mettre à moisir.

certains carrés sont moins avancés : cela dépend de la variété, mais aussi de la réussite du semis : j'ai souvent dû rajouter des graines à cause des limaces...











et sinon... c'est maintenant le moment de préparer la terre pour semer le blé et le seigle : chez nous c'est surtout le seigle qui convient et c'est d'ailleurs lui qui a toujours été beaucoup cultivé dans la région. j'ai donc commencé à dégager environ un are pour en faire un petit carré... je ferai aussi un "carré-témoin" - donc plus petit - de blé, toujours pour voir ce que çà donne d'une année à l'autre.
les semis se font début ou courant octobre...

çà a l'air d'être un terrain un peu vague :-) mais en fait ce sont les mauvaises herbes venues depuis la dernière récolte : elles ne gênent pas, au contraire : décapées de quelques coups de croc (la terre est légère si elle est régulièrement travaillée) je les empile en long et elles vont faire une butte et se composter. le tout est réincorporé à côté au printemps. cela équivaut en quelque sorte à un engrais vert... que l'on n'a pas besoin de semer.




c'est toujours la saison des bons petits champignons, encore un petit tour et on trouve de quoi faire un bon plat... le surplus est séché.




autre activité importante du moment : il faut rentrer un maximum de bois tant que le temps permet encore de le rentrer sec : selon le cas il complètera le stock pour cet hiver, ou sera mis en réserve pour l'hiver prochain (s'il est trop vert par exemple)...

si l'on fait tout manuellement il faut étaler cette activité au fur et à mesure tout au long de l'année : les ballades seront souvent faites de ramassage de bois...






samedi 18 septembre 2010



aaah çà fait du bien, un peu de soleil...
"pierre, tu pourrais m'apporter le journal stp ?

vendredi 10 septembre 2010

tiens, çà ressemble un peu à chez moi :-)

jeudi 9 septembre 2010

çà brame



premier soir de brame hier, une fois la nuit bien tombée : un cerf au sud, un autre au nord et un en forêt pas loin d'ici... mais c'est le début et çà n'a pas duré bien longtemps, peut-être une demie heure...
j'ai par curiosité regardé les premiers brames des années passées : 2009 le 4 septembre... et 2008 c'était le soir du 8 septembre... donc la même date...

mercredi 8 septembre 2010

ces basiques que l'on attend...

les basiques sont les cultures importantes, celles qui nous remplissent l'estomac tout au long de l'année et qui fournissent la partie "consistante" d'un repas, notamment en saison hivernale... elles constituent alors des réserves quasi indispensables...
si les céréales, les pois (loupés cette année) et les pommes de terre sont rentrés, on attend encore les cucurbitacées, les haricots... et le maïs...
c'est le froid qui a tendance à les retarder... espérons pas trop, car ils nécessitent tous encore un certain temps pour mûrir...

les cultures que l'on doit faire sont fonction des quantités que l'on désire manger et du régime alimentaire : on pourrait par exemple ne pas faire grand chose si l'on dispose de vergers, vignes, oléagineux... qui poussent et produisent tout seuls...
on mangera alors des fruits frais et secs, des noix et des noisettes, et tout ce qui pousse dans la nature... un peu de culture pour le plaisir et pour se passer le temps... : mais manger faisant partie des plaisirs de la vie, on aura bien entendu intérêt à cultiver quand même des choses pour agrémenter et varier...

on peut aussi distinguer différents "modes", allant depuis le "mode survie" (qu'il est bon de toujours avoir sous la main pour les cas de nécessité : toutes les plantes sauvages seront alors d'un grand secours...) au mode "grand luxe" lors duquel on peut à loisir cultiver plein de bonnes choses... :-)



les haricots peuvent sécher sur pied, si tout va bien : chez nous ce n'est pas toujours évident car à un certain moment ils sont grignotés par les campagnols mais aussi se mettent à moisir, selon le temps qu'il fait... il faut donc les surveiller de près et parfois tout cueillir rapidement pour un séchage à l'intérieur...
ce qui n'est pas mûr sera mangé en haricot vert...





le maïs nécessite une terre riche et de l'eau : on voit nettement la différence selon l'endroit où il pousse et de nombreux pieds n'ont rien donné ou pas grand chose : un épi est long à se former. il a par contre l'avantage d'être bien emballé et à l'abri des rongeurs. hormis l'un ou l'autre pied tiré par la racine par les campagnols, pas de dégats de ce côté là.



et enfin les cucurbitacées : potimarrons et courges... intéressantes pour les stocks hivernaux, aussi.

les courges doivent bien mûrir pour cela. de toute façon les premières sont toujours laissées le plus longtemps possible afin qu'elles fassent de bonnes semences pour l'an prochain. bizarrement j'ai réutilisé les graines de l'année dernière et pas vu d'hybridation... tant mieux... on verra l'an prochain...
mais même hybridé, l'essentiel est que çà se mange et que çà soit bon :-)




quelque chose pour nous ? les poules accourent derrière la porte de leur enclos lorsque je sors...
j'en ai encore six, des grand-mères mais qui pondent bien, actuellement... je leur donne toutes sortes de déchets et un peu de blé (acheté chez un paysan bio, car je n'arrive pas à en faire suffisamment chez moi)...



beaucoup de mes rutabagas ont progressivement disparu sous les altises, les punaises du chou... et les mauvaises herbes. le terrain humide ne leur convient probablement pas non plus : je les mettrai dans un endroit plus argileux et plus sec l'année prochaine.
les punaises sur la photo étaient invisibles mais il y en avait une quinzaine cachées dans une feuille enroulée que j'ai ôtée...
je ne fais pas de lutte ou de traitement particulier contre les insectes ou maladies, car on n'en finirait plus : un équilibre doit s'installer progressivement.

les navets font aussi partie des basiques : mais cette année ils traînent interminablement... et je ne sais pas ce que çà va donner...
les choux frisés également : il faut dire que le "nouveau climat" pose de plus en plus de problèmes, aussi.



semences du persil plat : on les rentre aussi progressivement.



petit cornichon... doit encore grandir un peu ; enfin çà dépend comment on aime :-)



eh oui... le temps passe, çà se voit... mais il fonctionne encore très bien, ce tabac d'espagne...



l'ambroisie se glisse par endroits et reste discrète car elle sait qu'elle n'est pas toujours aimée :-) : elle est venue avec des graines de tournesol pour oiseaux que j'avais achetées il y a un bon moment déjà...




quelque part là dessous se trouve une vieille clôture destinée à dissuader les sangliers... mais ce sont les potimarrons qui ont tout recouvert...

mardi 7 septembre 2010

les nuages font des carrés maintenant... (c'était hier) rendant de plus en plus délicate la néphélomancie :-))
(c'est l'art de faire de la divination en interprétant la forme des nuages)



j'ai divisé la ciboulette : j'essaie de la dorloter car c'est un bon condiment - qui pousse et se reproduit bien chez moi - contrairement à l'ail et l'oignon, par exemple...



les condimentaires - importantes pour donner divers goûts aux plats - ont souvent l'avantage d'être des vivaces et il suffit donc de les entretenir un peu afin qu'elles ne soient pas trop enhavies par les mauvaises herbes... certaines se sèchent bien, comme celles qui suivent par exemple... mais encore faut-il que le temps s'y prête, ce qui n'est pas le cas cette année...
il faut alors sécher tant bien que mal sur et autour d'un poêle un peu débordé...

âche ou maggi :


en fait j'ai trouvé que le maggi perd pas mal de goût, en séchant, mais sabine a essayé une méthode qui semble très intéressante - pour bien d'autres choses également - : on blanchit quelques instants dans de l'eau très chaude, on égoutte et on sèche après... : très bon résultat au niveau de la conservation du goût. et çà peut se faire avec les plantes sauvages comestibles aussi, si l'on veut faire des réserves... ou grignoter une fois sec : certaines plantes sont particulièrement bonnes.

aurone (de la famille des armoises) :


origan, petit et grand :




j'ai enlevé une partie du millet (un petit essai, histoire de garder la main et de faire toujours un peu de semences) ; d'ailleurs une grande partie est revenue toute seule car il s'en sème toujours au moment de la récolte, ou encore lorsque les campagnols font leur chantier comme ces reste sur une feuille de consoude qui se trouvait au pied...
il y a pas mal de sortes de millet : j'en ai deux, millet à grappes : un jaune un peu plus gros, et un rouge un peu plus petit...






les graines d'onagres aussi sont à présent à surveiller, car elles vont mûrir assez rapidement...






j'ai semé un peu de sarrasin... (ci-dessus) aussi pour multiplier mes semences... mais il a vraiment de la peine à faire des graines : là il commence enfin, alors qu'il s'agit en principe d'une plante à croissance assez rapide...



il y a d'autres choses qui ont apparement du retard, comme par exemple cette ponte de paon du jour sur une ortie... pas de chance pour ces chenilles qui n'arriverons probablement pas à terme... sauf peut-être s'il y a un été indien...
le paon du jour passe en effet l'hiver à l'état de papillon...