mercredi 24 février 2010

le retour

j'ai entendu que les vols de grues avaient commencé ailleurs (pas encore observé chez nous pour l'instant) par contre ce matin un retour apprécié : la bergeronnette grise en promenade devant la maison... au soleil matinal...
depuis quelques jours aussi le merle chante à tue-tête...

et les chats se roulent au sol dans tous les sens en miaulant : les premières chaleurs... sérénade nocturne aussi parfois...
je surveille de près pour éviter la progéniture, au besoin je les enferme : comme nous sommes très isolés, pas de matou à l'horizon, pour l'instant...

le cheval se chauffe, immobile, au soleil, les yeux mi-clos...

samedi 20 février 2010

averse de neige et ruse de sioux


pas dans le sens que l'on croit : le jars est venu vers le photographe...

jeudi 18 février 2010

les feuilles mortes



pas mal d'endroits près de chez nous où s'entassent spontanément grâce au vent par exemple ou à la pente, des tas de feuilles mortes. sur ce versant, du hêtre, essentiellement. il y en a tout le long de la route aussi... sous les rochers elles ont l'avantage d'être parfaitement sèches...

je les ramasse parfois pour faire de la litière pour les poules, les oies, le cheval (tous des retraités) : c'est bien utile car il ne faut pas oublier qu'il faut faucher et stocker presque autant de litière... que de nourriture, lorsqu'on a des animaux... les feuilles étaient très souvent ramassées pour cela, à l'époque.

le tout part ensuite au compost, lorsque l'on enlève le fumier... même si les feuilles de hêtre ce n'est pas extraordinaire (elles ne se décomposent pas vite) mais mélangé au reste çà va très bien.

le problème est le ramassage car çà coule comme de l'eau... lorsque l'on veut prendre des feuilles mortes sèches...
le meilleur moyen que j'ai trouvé c'est deux pelles (type petite pelle à balayette)
une pour chaque main : cela permet de ramasser par paquets. reste à improviser - avec des brindilles par exemple - un système qui tient ouvert un grand sac afin de pouvoir les y verser (un petit sac n'y suffira pas car il sera vite rempli : les feuilles font énormément de volume...)
le mieux est de s'y mettre à deux, et que l'un tienne le sac ouvert...

un autre avantage dans mon cas... c'est que ma vielle jument est hypergourmande et n'importe quelle litière - sauf les feuilles mortes - est mangée dès que je la pose : c'est gênant car le cheval devient obèse très vite (çà peut manger non stop un poney) et il peut alors avoir des ennuis de santé, notamment de pied.

en réalité, ma jument est bien vieille (elle a 23 ans) et de ce fait ne se couche jamais ou rarement... cela me permet d'économiser considérablement la litière aussi...



on voit bien la limite du toit rocheux, ici : au-delà... çà mouille lorsqu'il pleut...











et juste en passant, j'ai remarqué ces jolies couches et stries naturelles du grès...

vendredi 12 février 2010

il neige...


un vrai hiver... et belle neige ce matin, plus blanche que d'habitude, d'ailleurs... et cette nuit le ciel était rose... c'est bizarre, mais bon...

j'ai remarqué que beaucoup de traces dans la neige apparaissaient seulement le lendemain voire quelques jours après : apparemment les animaux ont tendance à ne pas quitter leur refuge et à continuer de dormir, bien au sec...
c'est seulement au bout de quelques jours que l'on retrouve les empreintes de leurs allées et venues...

le cro-magnon çà devait être pareil : par ce temps là il met le nez dehors, grignote quelques réserves... et retourne probablement se coucher :-)

l'Homme moderne, lui, c'est différent... qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige, qu'il fasse jour, qu'il fasse nuit : dès que le réveil sonne, bébés, enfants, adultes, tout le monde se "met en branle" et sort quoi qu'il arrive... pour vaquer aux activités vitales de la tribu :-)



dans la nature, les enfants ne s'y trompent pas : les rochers et promontoirs en grès cachent de très nombreux creux et grottes... magnifiques terrains de jeux... ici c'est juste au-dessus de la source... une "baignoire" remplie de près d'un mètre de feuilles mortes où l'on peut se vautrer. quelques traverses permettent de faire un toit... ou de donner l'illusion de la propriété, du "chez soi"...
ce sont d'ailleurs des endroits que nous utilisons parfois pour y stocker partie de notre bois de chauffage : il y est parfaitement au sec et pourra être cherché n'importe quand, en cas de besoin...




lui c'est apparemment (pas tout à fait sûr mais probablement) un jeune amadouvier... l'allume feu bien utile si on n'a pas autre chose... (pas encore eu la patience d'aller jusqu'au bout dans mes essais d'allumer du feu sans allumettes :-)

mercredi 10 février 2010

pampilles





le froid fait geler les brins qui trempent dans l'eau ou en sont aspergés : un peu comme la technique de la fabrication artisanale des bougies par trempage, les pampilles cristallines s'épaississent et grandissent...

apparition disparition

nous avons à nouveau un goupil depuis quelques temps : il avait disparu pendant presque une année... nous l'avons vu se promener derrière la clôture du jardin, le nez dans la neige, hier matin : plutôt bon signe, puisqu'il a tendance à régler leur compte aux campagnols.
le mois de février est le mois du rut du renard (saison des accouplements, de janvier à mars environ) et ils courent alors la campagne... ou plutôt la compagne :-) les petits naissent deux mois plus tard.

autre observation intéressante il y a deux ou trois semaines, un râle d'eau, ... oiseau étrange proche de la famille des poules d'eau qui ressemble à un gros merle. il marche très vite : je l'ai vu un courir sur la neige le long du ruisseau.
il est assez rare de le voir car il est vraiment très rapide et farouche...
c'est un migrateur partiel que l'on peut trouver chez nous l'été mais aussi l'hiver.
un migrateur partiel est un oiseau dont certains migrent vers le sud en hiver alors que d'autres de la même espèce restent sur place, ou encore il s'opère un décalage vers le sud ce qui fait que des oiseaux nordiques passent la mauvaise saison chez nous... et les nôtres vont un peu plus au sud...

disparition c'est de la sittelle torchepot dont je voulais parler : bizarrement - je peux me tromper - mais ces dernières années elles ont régressé puis quasiment plus rien : d'ordinaire on entend et reconnaît facilement leurs appels ou protestations bruyants dans les arbres de la forêt, et depuis bien une année les sittelles ont disparu.
elles ne viennent plus près de la maison, non plus, comme elles avaient l'habitude de le faire en hiver... bref "çà fait un bail" que je n'en ai plus vu...

une jolie vidéo de râle d'eau ici :
http://exposureroom.com/members/oiseauxdeurope/7cf1972b75f04e2baad08791735f8430/

et une sitelle de Luc Viatour trouvée sur Wikipédia :

jeudi 4 février 2010

elle a du chien





nous avions en garde le golden de ma fille durant une période qui coincidait avec la mue : résultat on lui a piqué sa toison pour en faire de la laine :-)

mardi 2 février 2010

noir et blanc


c'est un hérisson dans la neige...




et la suie donne envie de faire un test de Rohrschach :-)

le nettoyage régulier des conduits de cheminées et des tuyaux de poêle fait partie des petites opérations à mener périodiquement...

un bon feu de bois sec encrasse bien moins qu'un feu de bois que l'on essaie de mener au ralenti ou encore qui se ralentit lui-même si le bois est humide...