lundi 30 juillet 2012

nous piégeons les mulots dans la maison car ils sont assez encombrants et dévastateurs, contrairement aux souris et musaraignes qui y squattent également... ils sont relâchés à plusieurs centaines de mètres de là, en forêt près de la source.
mais à force d'attraper entre autres des individus qui ont la queue mordue au milieu (peut-être suite à des bagarres) je me suis demandé s'ils n'avaient pas un GPS pour revenir illico... et si je ne capturais pas toujours les mêmes... du coup je vais essayer de les marquer sur le dos au moyen d'un point de couleur...


une piéride est passée par là et a pondu sur certaines feuilles de capucines, dans la cour... je vais observer ce que çà donne et ne les ai pas enlevées n'étant pas à quelques feuilles de capucines près et s'agissant de nourriture à mésanges et troglodytes...


une mineuse a également travaillé là : c'est elle (une microscopique sorte de chenille) qui fait des galeries à l'intérieur des feuilles de certaines plantes, ces traces que l'on rencontre souvent... elles s'élargissent au fur et à mesure que la bébète grandit... pour finir par donner un petit papillon...

je pense qu'il s'agit de la nymphe, dans son cocon de soie, sur la même feuille...

le séchage des médicinales et condimentaires n'est pas facilité par la météo... un temps humide et un manque de soleil nous oblige à alterner séchage à l'air et au-dessus du poêle...

verveine citronnée...




sarriette annuelle... 


romarin... et origan...
il faut pas mal de tout çà si on veut tenir l'année et que l'on s'en sert souvent en cuisine... et/ou en tisane...




le houx fait de jolies fleurs... de liseron...
le chou frisé dont j'ai coupé les semences a refait de belles nouvelles feuilles...


les premières courgettes sont laissées en place afin qu'elles grandissent et mûrissent un maximum : ce sont elles qui doivent donner de nouvelles graines pour l'année prochaine.
il vaut mieux n'avoir pas d'autres cucurbitacées trop près sans quoi elles peuvent s'hybrider...
mais çà se mange aussi...

pas besoin de s'occuper de la bourrache : elle se ressème toute seule.

ce robert le diable s'attardait sur une borne dans le pré à coté du jardin,, et je me demandais pourquoi...


un mustélidé ou autre petit mammifère a posé deux crottes sur le dessus de la borne... histoire de marquer son passage et son territoire... nos beaux papillons adorent s'en régaler...
édit : j'ai eu comme un doute et suis retourné voir... il semble qu'il s'agit plutôt de deux pelotes de réjection qui contiennent pas mal de pattes et élytres de coléoptères... une petite chouette peut-être ?
mais je ne sais pas laquelle...
(les pelotes de réjection sont des pelotes de choses indigestes (petits os, poils, etc...) que certains oiseaux, rapaces notamment, régurgitent par le bec après digestion des autres éléments de leurs proies : on les trouve alors là où les oiseaux ont l'habitude de se percher ou reposer...)

la borne prend des coups tous les ans, par la machine qui fauche le bord des chemins...
le faucheur ne les voit pas toujours à temps... sa machine aussi a probablement tendance à souffrir, à force d'essayer de couper le béton...



guimauve, une plante qui elle aussi se débrouille toute seule pour toujours revenir...


"j'ai trouvé un grand copain... mais il n'est ni très bavard ni très bougeant..."





on rentre encore un peu de foin...





lundi 23 juillet 2012

froid nocturne

à peine six degrés au lever du jour, sur le thermomètre du jardin... très inhabituel pour une fin de mois de juillet...
les agriculteurs n'ont pas facilement pu faire leur foin ; il fallait se précipiter lorsqu'il y avait deux jours de soleil à peu près continu...
pour ma part je le fais au compte-goutte et là je suis toujours en train de faucher de petits morceaux...
le bruit de fond que l'on entend sur la vidéo est une source, l'appareil photo étant posé sur la fondation en béton d'un pompage dans une station...



une vraie grisaille automnale, certains jours : on ne voit plus la montagne à l'horizon...




flicka me suit, tôt le matin, lorsque je vais faucher : les manches en bois que l'on voit sont ceux de mes deux faux. j'en emporte parfois une deuxième, s'il y a des végétaux plus coriaces à faucher (reine des prés, salicaire, par exemple, ou même de petits rejets d'aulne) afin d'épargner le fil bien plus fin et sensible d'une faux destinée à faucher l'herbe tendre.
flicka se demande pourquoi je m'arrête... mais c'est le temps de la photo... :-)



les aulnes sont assez nombreux à pousser dans les prés proches du ruisseau...

content de retrouver l'argiope de bruennichi : c'est une araignée qui aime bien les espaces chauds et secs... (elle se reconnaît au zig-zag vertical du centre de sa toile... et à ses rayures de frelon sur le dos...)
elle ne sont pas favorisées cette année... surtout qu'elles sont issues d'un cocon qui a dû passer un hiver difficile...

le cheval ne broute pas l'aigremoine... ce qui est pratique car c'est une médicinale intéressante...


là où un cocon d'araignée contenant des dizaines d'oeufs a passé l'hiver avec succès (il y en a de très nombreux qui ne tiennent pas le coup) on trouvera un certain nombre d'araignées au même endroit : là il y en avait bien cinq ou six sinon plus. curieusement chacune a un dessin un peu différent, mais c'est probablement selon la taille et selon qu'il s'agit d'un mâle ou de femelles, aussi...
 je n'ai pas fauché cet espace de quelques mètres carrés, et vais le laisser en friche.

reine des prés et salicaire...

une autre araignée, araignée sauteuse, nous regarde toujours avec ses yeux de face...



l'argiope de bruennichi est une spécialiste de la capture des sauterelles...


la reine des prés s'appelle aussi spirée, en raison de ses fruits spiralés, qui apparaissent une fois que les fleurs sont fanées...


 bruennichi est aussi une vraie "araignée code barre" :-)










j'ai aussi commencé à sortir les pommes de terre... pas volumineuse, la récolte, cette année : je dois récolter un peu prématurément en raison de la présence de nombreux campagnols... la météo n'était pas trop favorable, de sorte qu'elles n'ont pas bien poussé, en tous cas pas aussi rapidement que les campagnols les mangent... il vaut donc mieux commencer à enlever celles qui sont là...


















lorsque je travaille à sortir les patates dans le jardin au bord de l'étang, je ne tarde pas à avoir la compagnie du jars... que je surveille car il adore croquer les pommes de terre et a tendance à toutes les entamer...
mais j'ai aussi la visite de maman colvert et ses huit petits : ils ne sont pas du tout peureux à ce moment-là et sont tout aussi motivés pour fouiner la vase, que moi pour déterrer mes pommes de terre... je crois bien qu'ils font çà par imitation... :-)
la couleur de la vidéo est un peu particulière car il faisait un peu sombre, le soir au crépuscule...