mercredi 28 novembre 2007

enfants de l'après-pétrole




enfants de l'après-pétrole

comme tout enfant qui naît aujourd'hui dans le monde, c'est un enfant du futur "après-pétrole".
quand il aura 10 ans, 15 ans ... 20 ans... ou peut-être même plus tôt qu'on ne le pense, sachant que nous ne pourrons pas continuer indéfiniment à pomper quatre vingt millions de barils tous les jours en augmentant la cadence au fur et à mesure qu'augmente la demande... et que les alternatives sont plus qu'aléatoires, ce bébé est l'un des innombrables enfants de la planète qui connaitront le prochain monde... celui où il n'y aura plus suffisamment de pétrole, puis plus de pétrole du tout, pour vivre comme nous vivons aujourd'hui.
dans le monde que nous avons construit, tout ce qui fonctionne, tous ce dont nous disposons : la nourriture, les vêtements, nos toits, nos moyens de transports et de communications, nos systèmes de soins, tout... est directement ou indirectement dépendant du pétrole.
et il n'existe aucune alternative efficace pour le remplacer : aucune énergie n'est équivalente en quantité et en facilité de production et d'utilisation. et les énergies alternatives sont elles aussi dépendantes du pétrole.
nos enfants devront donc inventer un nouveau monde... mais avec quels moyens ?


laine













à présent nous entrons dans les "longues soirées d'hiver" et il y a pas mal d'activités sur lesquelles j'aurai l'occasion de revenir...
le travail de la laine en fait partie : si la teinture se fait plutôt en bonne saison puisqu'elle se fait plus facilement à l'extérieur, les soirées sont faites de cardage (c'est le peignage de la laine brute)
puis du filage de la laine, teintée au non (il y a une gamme de diverses couleurs de laine naturelle aussi, et que l'on n'a donc pas besoin de teinter...)
les laines sur les photos sont soit des couleurs naturelles, soit le résultat de diverses teintures végétales (fleurs - sauvages mais aussi souvent cultivées pour leurs propriétés colorantes -, lichens, écorces, champignons, brou de noix, fruits, etc...)



























jeudi 22 novembre 2007

onagre suite






d'autres choses encore à propos de l'onagre : c'est une bisannuelle qui en principe fleurit l'année qui suit son semis. j'ai cependant remarqué que dans de bonnes conditions elle fleurit facilement l'année même, si elle est semée assez tôt : c'est en fait une "mauvaise herbe" très résistante.
les onagres que nous avons fini de décortiquer nous les jetons aux endroits où nous voulons qu'elles apparaissent l'été prochain : jardin, compost, espaces labourés par les sangliers... car même soigneusement décortiquées, les capsules d'onagre contiennent tellement de petites graines que quand il n'y en a plus il y en a encore...
et cela suffit amplement à ressemer cette plante que je classe - en autarcie - dans les "plantes semi-cultivées" c'est à dire celles que l'on peut favoriser ou manipuler et qui viennent sans avoir ensuite besoin que l'on s'en occupe.
J'allais oublier : tant quelle n'est pas montée à fleurs... l'onagre fait une rosette de feuilles vertes et sa racine est très bonne à manger... un peu comme la racine d'une consoude ou du salsifis... ce qui est encore un atout supplémentaire... de "oenothera biennis"...



des graines d'onagre grillées, moulues (il vaut mieux pour cela avoir un moulin à pavot, sinon on peut aussi les piler) pour faire un muesli par exemple (ici flocons d'avoine), çà fait tout noir...

mercredi 21 novembre 2007

onagre




l'onagre est cette belle fleur jaune qui fleurit tout l'été. Elle a la particularité de s'ouvrir le soir, d'être agréablement parfumée... et de se destiner ainsi aux papillons de nuit...
si on a un peu de patience il est impressionnant de se poster devant un parterre de fleurs d'onagres, un soir d'été et d'attendre un peu : on les voit alors s'ouvrir les unes après les autres et ceci de façon très rapide, presque instantannée... la fleur est fermée et hop comme un déclic elle s'ouvre toute grande, en l'espace de deux-trois secondes... et ainsi les unes après les autres ce qui donne une sorte de feu d'artifice et à la fin, si les fleurs sont nombreuses un beau spectacle jaune fluo car elles sont d'un jaune très vif dans la tombée de la nuit...
avec encore un instant de patience vous verrez ensuite arriver de grands papillons butineurs nocturnes... notamment de gros sphinx, qui butinent sans jamais se poser en volant comme un colibri d'une fleur à l'autre...
ce qui nous intéresse aussi beaucoup ce sont les graines que la fleur de l'onagre produit lorsqu'elle est fanée : en automne les fleurs sont alors coupées (sans trop les secouer) et attachées en gerbes puis conservées suspendues dans un endroit sec(suspendues à l'endroit sinon les semences en tomberaient). Lors des soirées - comme actuellement - les gerbes sont battues et décortiquées dans une bassine (il vaut mieux décortiquer un peu les fleurs à la main sans quoi on n'extrait qu'une petite partie des graines)...
et le résultat c'est environ un bocal de petites graines noires par gerbe. Ces graines sont très intéressantes car oléagineuses (on en tire d'ailleurs l'huile d'onagre) mais nous les utilisons surtout grillées puis moulues dans les mueslis et autres plats cuisinés... où elles apportent un goût très prononcé, comme les graines de lin ou de sésame grillées...

samedi 17 novembre 2007

çà coule de source





notre source d'eau potable, à environ 200m de la maison : au pied de la montagne, un rocher et l'eau surgit à sa base. Elle est captée dans un réservoir en béton, bien vieux à présent. Au fond le bac-réservoir ou "trou noir" comme je l'appelle...
et à l'avant une conduite qui déverse l'eau en permanence dans une rigole qui part à travers les prés pour se jeter dans un ruisseau...

repassage


nous avons repassé ces vingt cinq dernières années avec des fers chauffés sur la plaque du fourneau... mais ne repassons plus que de temps en temps depuis la retraite puisqu'on n'a pas besoin d'être parfaitement lissé à la maison... :-)
mais çà marche très bien : pour gagner du temps on peut avoir deux fers dont l'un chauffe pendant que l'on repasse avec l'autre.
si on achète des fers anciens dans une brocante (il y en a souvent) veiller à ce que leur semelle soit parfaitement lisse et pas rouillée : pour une utilisation repassage la semelle doit être brillante et sans aucune aspérité.

il a froid

çà y est il remet çà, depuis hier... à présent qu'il fait plus froid
mon ordi fait un ronflement de gros vieux tracteur et ne démarre pas... lorsqu'il fait en-dessous de dix degrés environ dans le séjour... il faut donc que je commence par allumer le poêle et que je chauffe la pièce un bon moment... et ensuite seulement je peux lui demander s'il veut bien se mettre en marche...

jeudi 15 novembre 2007

ruches et hivernation




aujourd'hui, comme il se met à faire nettement plus froid, j'ai vérifié l'étanchéité des ruches : le toit doit être parfaitement étanche (ce qui n'est pas toujours évident si l'on utilise du matériel de récupération) et l'intérieur doit être rendu inaccessible aux divers prédateurs ; et des prédateurs il y en a pas mal. Ces dernières années j'ai eu des ruches dévalisées par un blaireau, un autre bestiau probablement un mustélidé qui y est entré à la faveur d'un trou qu'y avait taillé un pic... et l'an dernier une ruche a été anéantie par une équipe de musaraignes.
J'ai par contre vu des cohabitations paisibles tout l'hiver avec des mulots : mais je me méfie quand même.
Il faut donc que le corps de la ruche soit en bon état et solide. Et l'entrée au niveau de la planche de vol doit être interdite à des rongeurs comme mulots, ou des insectivores comme la musaraigne... (l'ouverture doit être réduite au minimum et ne pas dépasser 8mm). Les abeilles étant au repos, en grappes, ne sont pas capables de se défendre durant l'hiver... et toute intrusion pourrait leur être fatale.

J'ai diverses ruches dont la plupart sans cadres à l'intérieur. L'idée était de laisser les abeilles construire à leur guise, et aussi de n'avoir pas à acheter trop de matériel. J'ai donc expérimenté la ruche-tronc provençale et la ruche-branche corse. Pour l'instant faute de tronc et branche creux j'ai reconstitué avec de grosses planches que j'avais en stock : en haut le modèle jadis utilisé en Corse jusque récemment parfois, et en bas la ruche-tronc de Provence (appelée aussi brusc) qui fonctionne selon le même principe mais est posée verticalement. L'accès se fait pour la première par l'arrière et pour la seconde par le haut. Je reviendrai plus tard sur la façon de les conduire : j'ai trouvé que c'est le système le plus simple, demandant le moins d'investissement, et étant le plus proche d'un logis "sauvage" pour les abeilles. (bon... faut pas les montrer à un apiculteur industriel qui risque de faire une syncope)
Et cela a l'air de convenir aux abeilles car je n'ai pratiquement pas de pertes, sauf accidentelles, depuis plusieurs années. Cette année je n'ai pas eu beaucoup d'essaims par contre - mais cela semble généralisé - et l'un ou l'autre a boudé mes autres ruches et s'est échappé en forêt.

samedi 10 novembre 2007

sacrée lune

pratiquement pas dormi cette nuit. mais je connais ce symptôme : on ne dort pas parce qu'on réfléchit et on réfléchit parce qu'on ne dort pas... comme si on avait bu plusieurs cafés... on se retourne tout le temps dans tous les sens...



à 5H du matin... ben bien sûr... je suis descendu regarder le calendrier pour m'en assurer : effectivement 9 novembre et lune noire... je n'y avais pas pensé tout ce suite celle-là...



me suis recouché tranquille... mais ne me suis pas endormi pour autant... seulement qu'en fin de nuit... pour juste deux trois heures...



j'avais oublié la lune noire et la pleine lune : les insomnies çà ne loupe pas...



c'est bizarre d'ailleurs puisqu'il ne s'agit en fait que de la lumière portée ou non sur toute la surface de la lune par le soleil selon sa position...





ce qui fait des insomnies encore, ce sont les veilles de jours critiques du cycle physique biorythmique mais pour çà il faut voir mon blog consacré aux biorythmes, ou plus simple ses jours en P sur l'agenda qui se trouve là : http://biorythm.free.fr/z/

dimanche 4 novembre 2007

Canaille et les poules


le petit problème c'est que par la suite les poules se sont habituées au renard et n'ont plus eu très peur... ce qui était fort dangereux pour elles quand même... il a fallu que je surveille les allées et venues de Canaille car c'était par moment terriblement tentant pour lui, même si en ma présence il n'osait pas.
Un jour il a quand même saisi un jeune coq qui passait à côté : mais lorsque je me suis précipité pour lui courir après, il l'a lâché, indemne...
le stratagème a duré un peu puis, ses petits probablement plus grands, ses visites se sont espacées jusqu'à disparaître...

Canaille et l'oeuf


une petite vidéo de Canaille qui vient chercher "son oeuf" (printemps 2007) au début on entend le cri "d'alerte prédateur" habituel d'une poule ou d'un coq...

samedi 3 novembre 2007

promenade






la "corvée" de bois est plutôt une promenade, et une agréable activité, parfois quotidienne ou bi-quotidienne, histoire de rentrer de quoi remettre dans les réserves ce que l'on y a puisé...


nous ne coupons jamais de bois vert et ne ramassons que du bois mort tombé tout seul : il a l'avantage d'être parfois déjà quasiment sec, mais il est par contre un peu plus dur à scier que du bois vert...
ainsi chaque coup de vent ou d'orage est bienvenu car il nous apporte une nouvelle cargaison de bois mort...
celui que nous ramassons est empilé sous un abri "vivant", le temps de sécher entièrement à l'abri de la pluie. cet abri est constitué de six pieds de saule (ici saule marsault) qui, une fois plantés au moment de sa construction, prennent racine et de cette façon ne pourriront jamais et ne demandent qu'à être taillés... la toiture est faite ici de tôles car il m'en restait deux pièces, mais on peut très bien faire un toit entièrement en chaume : il faudra simplement le renouveler environ tous les deux trois ans si on veut qu'il soit bien étanche. Les toles seront quant à elles recouvertes aussi de chaume, de sorte qu'on ne les verra plus, et ce sera fort esthétique.
l'extrémité haute des six "poutres" en saules vivants n'est pas couverte par le toit et les piquets sont juste au bord, à l'extérieur : ainsi ils pousseront mieux étant un peu arrosés par la pluie et recevant pas mal de lumière.

jeudi 1 novembre 2007

les différentes lames de scie


la première est une scie plutôt faite pour du bois sec : elle a des dents régulières.
la seconde est pour du bois vert... pour du sec aussi mais elle a tendance alors à accrocher et faire des a-coups...
ce sont des lames de scie modernes et si elles sont "haut de gamme" (celles qui sont chères à l'achat en général) elles ont l'avantage de tenir longtemps mais l'inconvénient ensuite de ne pouvoir être affûtées car elles sont "hardpoint" trop dures pour la lime qui s'use et est fichue...
si on veut des scies affûtables il vaut quasiment mieux acheter du bas de gamme pas cher : mais attention encore j'ai acheté un stock de lames sur internet à 2 euros pièce... et à la réception je me suis rendu compte qu'elles n'étaient pas affûtées du tout... çà peut scier (dixit le fournisseur, mais je dirais plutôt "arracher") du bois vert mais çà ne marche pas pour du bois sec : je vais donc devoir passer un certain temps à les affûter, ce qui est assez fastidieux et use la lime...
la troisième lame est une scie pratique pour de gros rondins et même de petits troncs : pas trop vieille (déjà des dents "américaines") et affûtables... (pas encore de "hardpoint")
et elle scie très bien, avec un bon rendement car elle est grande, du bois sec et vert...