mercredi 28 juillet 2010

renardeau

vu qu'il pleut... une petite vidéo que j'avais mise sur mon autre blog "quatre saisons" : c'est un renardeau croisé il y a quelques semaines.
par chance il est venu jusqu'à mes pieds sans m'avoir remarqué... puis, subitement effrayé, a sauté dans le bas côté de la route forestière...

loir



toujours là, lui... il vient prendre son bout de pomme et grimpe au rideau pour aller s'asseoir sur la tringle près du plafond... il s'y sent plus en sécurité, apparemment... s'il prend peur il va parfois se cacher dans les plis du rideau... puis réapparaît un instant après...

il semble habiter au premier étage, mais je ne sais où. lorsqu'il est effrayé ou quand a fini de manger il monte par l'escalier en grimpant très vite le long de la rampe grâce à ses pattes spécialement adhésives qui lui permettent de s'agripper sur des surfaces lisses. il lui est arrivé aussi de monter carrément par l'escalier en sautant d'une marche à l'autre...



grace aux coussinets de ses pattes il peut aussi très facilement descendre un porte manteau parfaitement lisse, tête en bas et à la vitesse de l'éclair...
(ici avec un bout de pain sec chapardé dans un panier accroché...)




(un tel porte-manteau placé à côté du poêle nous sert pour y accrocher des plantes à sécher ou y poser ou accrocher des paniers contenant des fruits ou du pain, aussi en vue de séchage).

mardi 27 juillet 2010




c'est un vieux du village qui m'a donné six beaux plants de tournesol... ceux que moi j'avais semés ont dû se faire manger par les limaces, car je n'ai rien vu arriver... (mais lui met de l'anti-limace à volonté... alors çà marche... :-)

il faut dire que j'avais oublié un peu mes semis, ce qui ne pardonne pas...

j'ai surveillé et dorloté les plants car il passe souvent à vélo pour voir s'ils poussent bien ; idem pour une série de haricots à rames dont il m'avait passé des grains... ils ont eu un peu de mal en raison du froid printanier mais ensuite ils sont bien venus...

"on a mangé trop de ses petits pois... il est pas content du tout ! mais ils étaient tellement bons... faudra y aller moins fort, la prochaine fois... "




(un joli dessin dû à Frank Endersby, que je me suis permis de piquer chez
http://childillustration.blogspot.com/ )

à la source



épilobe...





deux balsalmines copines...


zen... le bruit de la source...

c'est notre source d'eau potable, à envion 300m de la maison... nous nous y approvisionnons tous les jours ou tous les deux jours environ...
l'eau sort de dessous les rochers de grès puis est recueillie dans un petit bassin d'où elle s'écoule par un tuyau dans un ruisselet...

nos récipients sont remplis à la sortie du tuyau...

dimanche 25 juillet 2010

orvet




rencontre matinale au jardin : l'orvet se sert de sa langue pour sentir : c'est un organe de l'odorat. pour cela il est obligé d'ouvrir légèrement sa bouche, contrairement aux serpents qui ont une échancrure dans leur lèvre supérieure. (l'orvet n'est pas un serpent mais un lézard sans pattes).
il est très utile, au jardin, sa nourriture étant essentiellement constituée de limaçons... et surtout actif en fin de nuit et le matin puis à nouveau en soirée...

on peut lui faciliter la vie en lui proposant des abris divers comme planches, tuiles ou autres plaques sous lesquelles il pourra se cacher le jour : cela intéresse d'ailleurs aussi le crapaud.
les tas de compost sont à travailler avec ménagement car on y trouve souvent les orvets... (p.ex. ne pas utiliser d'outils coupants, afin de ne pas les sectionner)

après une nuit particulièrement froide : la température est descendue à cinq degrés...

samedi 24 juillet 2010

récoltes

il y a eu un couac chez le petits pois : j'en ai fait un carré d'environ 4m sur 4... vu de l'extérieur il y avait de jolis pois... mais en y regardant de plus près à l'intérieur... plus rien... les campagnols avaient fait la java et tout cueilli... et çà ne se voyait pas de l'extérieur...
j'ai rapidement tout enlevé, mais cela a aussi le gros inconvénient que je ne peux pas laisser tranquillement parcheminer et sécher les pois sur pied... (mieux pour la conservation et surtout pour les ressemer)...



en fait c'est un peu de ma faute car c'est une expérience que j'avais déjà faite... et oubliée : dans un pays à campagnols, les lignes de pois doivent être accessibles des deux côtés (on peut tout au plus en mettre deux côte à côte pour pouvoir facilement accéder à la base) et nettoyées de toutes herbes qui pourraient permettre aux rongeurs de se cacher et d'être tranquilles...
l'an prochain je ferai deux lignes longues, au lieu d'un empilement de lignes plus petites...



sinon nous avons rentré aussi l'essentiel de l'orge, puis du seigle... car là aussi les rongeurs commençaient à beaucoup s'y intéresser : ils en ont d'ailleurs prélevé une certaine quantité.
pour l'instant les céréales sont mises en bottes et séchées dans la grange (vu la météo) : pas suffisamment mûres et sèches... elles ne se détachent pas bien si on les bat dans un grand récipient.
comme nous n'en n'avons pas de grandes surfaces je récolte en coupant la base avec de bons ciseaux...

seigle... et même l'un ou l'autre ergot...





et l'orge : là il va falloir que je voie comment çà se bat, manuellement, et comment on arrive à enlever les grandes épines que sont les barbes...



comme les bisons dans la plaine...




mais ce sont les mouches qui s'intéressent au cheval lorsque le temps est lourd et humide... heureusement des mouches lécheuses, donc qui ne dérangent pas vraiment Flicka...




les friches sont à présent tellement hautes que parfois j'ai de la peine à y retrouver la jument... mais elle ne s'éloigne jamais trop et rentre périodiquement au petit trot, lorsqu'elle se fait trop importuner par les gros taons piqueurs...
un galinsoga qui s'est fait joli, pour débuter la journée... ce sont apparemment des sécrétions provenant de la plante car j'ai regardé les autres : la rosée est également répartie...
celle-ci était un peu abritée, dans un pot devant une fenêtre...



pas évident de réussir les semences d'oignons et de poireau... sur la fin il n'en reste souvent pas grand chose...
ou encore elles ne poussent pas, comme celles que j'ai semées au printemps...
il faut aussi faire attention aux limaces qui montent parfois le long de la tige pour en manger fleurs et graines...



les fruits de la reine des prés me font penser à de la crème chantilly... :-)




le bouillon blanc vient en différents endroits : il aime bien les sols durs et tassés...



j'ai semé de l'amarante provenant d'un sachet du commerce bio, afin de voir ce que çà donne. la plante est effectivement différente de l'amarante qui vient spontanément au jardin. elle a - pour l'instant - l'avantage de ne pas être recouverte d'un bizarre champignon ou autre parasite en dessous du feuillage...
peut-être aussi qu'elle donnera des graines plus grandes car celles de l'amarante sauvage sont vraiment très petites, si on veut les récolter...



la germandrée des bois (teucrium scorodonia) est une labiée très fréquente chez nous et qui fait plein de petites mais très folies fleurs...




je m'intéresse acrtuellement aux différents rumex qui font des graines... elles pourraient être intéressantes car proches du sarrasin : elles sont cependant très petites... et il ne doit pas être facile de les récupérer et ensuite séparer de leur support à ailettes...



mardi 20 juillet 2010

retrouvailles

retrouvailles avec une vieille connaissance (j'avais fait une petite vidéo l'an passé) : la chenille du grand sphinx de la vigne. trouvée dans une plate-bande de pommes de terre mais sur une salicaire (j'avais d'abord cru qu'elle mangeait les feuilles des pommes de terre ce qui m'a étonné), je l'ai replacée ensuite sur une balsamine à quelques mètres de là, contre la clôture du jardin. elle s'est tout de suite mise à table...



elle ressemble à un serpent... devant... et derrière...
c'est pour elle une manière de faire peur à d'éventuels prédateurs... elle fait quand même bien huit centimètres...





la corne blanche située à l'arrière est inoffensive (la chenille du petit sphinx de la vigne ne porte pas cette corne).




elle n'a pas mis longtemps pour manger la moitié de la feuille, proprement, jusqu'à la nervure centrale...



c'est un essai de lactofermentation des tiges de pourpier... les feuilles, plus tendres, sont hachées et mangées en salade.
j'ai aussi envie d'essayer de mettre les tiges dans du vinaigre, un peu comme les cornichons ou les salicornes : elles doivent avoir une consistance adaptée.
(nous les cuisinons nature, également, souvent, surtout lorsque nous faisons des bouillons... : d'ailleurs toutes les tiges de toutes les plantes peuvent y aller, pour cela... (bouillon genre pot-au-feu)...

pour la lactofermentation on peut aussi utiliser simplement un bocal. le récipient ci-dessus date de mon époque de commerçant bio où j'en vendais... c'est assez pratique car un système à vis permet de tasser le contenu afin de le maintenir recouvert d'eau ou de jus... il faut saler un peu au fur et à mesure de la mise en bocal. en principe c'est bon après quelques jours.

l'année dernière j'avais fait quelques bocaux de pourpier lactofermenté : j'en ai perdu plusieurs qui ont loupé mais les autres étaient très bons...

beaucoup de pourpier qui vient spontanément cette année au jardin : il faut pour cela en laisser monter une certaine quantité à graines, chaque fois.
certaines plates-bande en sont recouvertes comme ici celle des betteraves rouges.
ce sont des betteraves transplantées après avoir grandi au moyen d'un semis. comme il y a trois grains assemblés pour la betterave rouge, il faut toujours en enlever ou éclaircir : je transplante systématiquement les plants assez grands et çà marche très bien.

dimanche 18 juillet 2010

vulcain en visite




séchage

réapparition du xylocope violet, notre grosse abeille charpentière (parce qu'elle fait des trous dans les poutres et poteaux de bois pour y pondre ses oeufs) ; le xylocope adore butiner les fleurs des haricots...




le tabouret des champs produit des graines que l'on peut utiliser en condiment, un peu comme celles de la moutarde. mais la plante se mange aussi verte et peut se mêler aux salades : elles est un peu piquante.







pas facile, avec ce temps qui fait du yoyo, surtout trop froid et humide par alternance, de sécher les nombreuses choses et quantités qu'il faudrait sécher... étalées ou en bouquets... une activité estivale non stop...

une vieille chaise peut être recyclée pour suspendre ou au moyen de baguettes, poser des plantes à aérer...

sauge, camomille, aigremoine, absinthe, tabouret, guimauve, coquelicot, millepertuis, fruit-leather et ... des tranches de pain...

le pavot aussi commence à mûrir : il faut le surveiller de près car les semences ont vite fait de tomber de cette petite salière spécialement faite pour cela...



avant maturité il n'y a pas les petits orifices pour faire s'écouler les grains de pavot...