lundi 31 août 2009
habitués
toujours là, (depuis plusieurs jours), et déjà en plein casse-croûte ce matin, ma chenille du grand sphinx de la vigne... (d'autres photos d'elle dans le blog à côté... "quatre saisons")
avec l'habitude on connaît par coeur chaque recoin, et presque chaque plante : je fais ainsi ma tournée, ou je regarde lorsque je passe à côté de diverses bébètes comme chenilles, araignées (celles-là c'est facile car elles ne bougent pas beaucoup si elles ont une toile - souvent cachées le jour et dans leur toile la nuit...)
et elles sont toujours au rendez-vous... durant des semaines... au même endroit, qui est devenu leur lieu d'habitation...
un peu comme ces argiopes de Bruennichi (cinq en un endroit et deux ailleurs) que je visitais régulièrement et qui ont toutes mystérieusement disparu au même signal : le matin du 16 août elles n'étaient plus là... aucune. parties pondre ou parties mourir ? je ne sais pas, mais çà m'est déjà arrivé les années précédentes de les voir disparaître toutes au même moment...
les plantes aussi, on peut les suivre ainsi : on voit subitement apparaître une nouvelle venue (comme ce sénecon ou ce sysimbre) et d'autres disparaître jusqu'à l'année prochaine, après être passées du stade de feuilles, à celui de fleur, puis de graine...)
comme par exemple ce tordyle, dont on connaît l'emplacement exact et que l'on surveillera l'an prochain, car lui aussi est nouveau et rare par ici...
pulicaria dysenterica absente au début se répand aujourd'hui (la mouche syrphide je l'appelle Dalton devinez pourquoi...)
vendredi 28 août 2009
c'est la saison des oeufs...
délicates semences
la betterave rouge (ci-dessus) donne bien et beaucoup...
sinon, pas évident, toujours, de mener à bout la croissance et la récolte de certaines semences... et pourtant... sans semences... plus rien l'année suivante...
il y a celles, annuelles, que l'on récolte pour la consommation : on va prélever sur les réserves pour semer l'année d'après (c'est le cas par exemple des céréales comme le blé, l'orge, le seigle, le maïs, etc... les légumineuses comme les haricots et pois, les pommes de terre aussi dont il faut garder une certaine quantité pour replanter)...
et il y a celles, bisannuelles, (qui ne montent à graines que la seconde année), qu'il faut spécialement replanter au printemps et fignoler pour les faire arriver à terme, à l'abri des mauvaises herbes, des chutes, des intempéries et des prédateurs... par exemple les racines comme carottes, navets, céleris, radis, betteraves, l'oignon et le poireau, le chou, aussi...
si certaines ne posent pas trop de problèmes, pour d'autres, il n'est pas évident de ne pas les perdre... mais c'est aussi une question de climat et de météo...
cette année par exemple j'ai des problèmes avec les carottes, poireaux, oignons...
et pourtant çà semble simple mais au final il ne reste rien ou pas grand chose des semences que j'ai soigneusement tuteurées : c'est comme si elles se désintégraient au dernier moment ou encore elles n'arrivent pas à mûrir comme il faut, n'en finissent pas de traîner... là c'est peut-être le nouveau climat qui est en cause...
j'essaie de faire un maximum de semences. on n'en a jamais trop ; le cas échéant certaines peuvent se manger germées ou servir de condiments, mais c'est surtout le fait que l'on n'a pas besoin d'économiser lors des semis... on peut semer beaucoup et ressemer en cas d'échec, en garder une réserve pour la ou même les années suivantes...
récolter n'est pas tout : il faut soigneusement sécher les semences ensuite, pendant un petit moment... il m'est arrivé qu'elles soient moisies dans le bocal où je les avais conservées...
les fleurs de la carotte ont la particularité de se mettre en "corbeille" une fois qu'elles forment des graines... sinon fleurs et graines ressemblent à celles de la carotte sauvage.
celle-ci, sauvage, est apparue déjà deux années de suite de façon assez monumentale en bordure d'une de mes plate-bandes : du coup je vais m'y intéresser et la reproduire...
le céléri fait des graines toutes minuscules, mais il en fait beaucoup et facilement...
l'oignon n'est pas évident à bien faire mûrir : les fleurs ont tendance à pourrir sur la fin...
le poireau qui fait de grosses boules s'en sort un peu mieux...
jeudi 27 août 2009
s'il fallait...
s'il me fallait vivre en autarcie...
je planterais des noyers...
le noyer devient très grand et donne beaucoup de noix pratiquement chaque année : la noix c'est 650 calories aux 100 grammes. si par conséquent nous mangeons 100 grammes de noix par jour nous avons déjà le tiers voire la moitié de ce dont nous avons besoin quotidiennement... et cela sans faire autre chose que de ramasser les noix et de les ouvrir. pas besoin de cultiver comme nous devons le faire pour le blé et le reste de notre nourriture...
mais rien ne nous oblige à manger ces noix si nous avons envie et moyen de cultiver autre chose : il s'agit cependant d'une sécurité alimentaire de première importance en cas de problème et ce régime peut facilement être complémenté avec ce que nous avons d'autre sous la main, si nécessaire simplement des plantes sauvages.
en plus les noix sont préemballées et se gardent très bien deux années ou plus.
l'agriculture qui nous nourrit aujourd'hui est entièrement dépendante directement et indirectement du pétrole : moteurs des machines, des tracteurs et camions, engrais pour faire pousser, traitements contre ennemis des cultures et maladies...
nous savons maintenant que les jours du pétrole sont comptés : il ne se renouvelle pas à l'échelle de l'humain et il arrivera un moment où il n'y en aura plus suffisamment pour tout le monde, puis un moment où simplement il n'y en aura plus car les restes seront bien trop compliqués à récupérer.
lorsque ceci arrivera l'agriculture mécanisée s'arrêtera... et avec elle la production industrielle de notre nourriture. il nous faudra entretemps avoir inventé autre chose pour assumer notre approvisionnement, et à défaut, jeûner et retrousser les manches pour retourner tous aux champs. mais je ne sais pas si les deux sont compatibles.
c'est alors que les noyers (mais aussi les noisetiers, et tous les autres fruitiers - qui produisent tout seuls) seront une bénédiction : ils nous permettront d'avoir un minimum de ressources de nourriture, pendant que nous inventons de nouvelles techniques agricoles et cherchons des solutions pour manger sans passer nos journées à cultiver la terre... non pas que cultiver la terre soit déshonorant, mais il est aussi agréable d'avoir le temps de faire autre chose... et rien ne nous empêche, par exemple, de créer un paysage mangeable...
la fin du pétrole, c'est pour on ne sait quand, mais dans pas longtemps : pour nos enfants certainement. les noyers que je plante aujourd'hui ne donneront bien que d'ici une bonne vingtaine d'années d'où l'intérêt de planter dès maintenant. et c'est facile : au printemps j'ai mis une quinzaine de belles noix dans la terre d'une plate-bande de mon jardin : j'ai aujourd'hui une quinzaine petits noyers d'une quarantaine de centimètres...
la moitié seront transplantés ailleurs cet automne, histoire de les éclaircir afin qu'ils ne soient pas trop serrés en grandissant.
j'en ai d'autres, bien sûr, qui font un mètre cinquante après trois ans : eux seront plantés à leur emplacement définitif cet automne...
premier rudbeckia (du moins de la famille) c'est un annonciateur de la fin prochaine de l'été...
je planterais des noyers...
le noyer devient très grand et donne beaucoup de noix pratiquement chaque année : la noix c'est 650 calories aux 100 grammes. si par conséquent nous mangeons 100 grammes de noix par jour nous avons déjà le tiers voire la moitié de ce dont nous avons besoin quotidiennement... et cela sans faire autre chose que de ramasser les noix et de les ouvrir. pas besoin de cultiver comme nous devons le faire pour le blé et le reste de notre nourriture...
mais rien ne nous oblige à manger ces noix si nous avons envie et moyen de cultiver autre chose : il s'agit cependant d'une sécurité alimentaire de première importance en cas de problème et ce régime peut facilement être complémenté avec ce que nous avons d'autre sous la main, si nécessaire simplement des plantes sauvages.
en plus les noix sont préemballées et se gardent très bien deux années ou plus.
l'agriculture qui nous nourrit aujourd'hui est entièrement dépendante directement et indirectement du pétrole : moteurs des machines, des tracteurs et camions, engrais pour faire pousser, traitements contre ennemis des cultures et maladies...
nous savons maintenant que les jours du pétrole sont comptés : il ne se renouvelle pas à l'échelle de l'humain et il arrivera un moment où il n'y en aura plus suffisamment pour tout le monde, puis un moment où simplement il n'y en aura plus car les restes seront bien trop compliqués à récupérer.
lorsque ceci arrivera l'agriculture mécanisée s'arrêtera... et avec elle la production industrielle de notre nourriture. il nous faudra entretemps avoir inventé autre chose pour assumer notre approvisionnement, et à défaut, jeûner et retrousser les manches pour retourner tous aux champs. mais je ne sais pas si les deux sont compatibles.
c'est alors que les noyers (mais aussi les noisetiers, et tous les autres fruitiers - qui produisent tout seuls) seront une bénédiction : ils nous permettront d'avoir un minimum de ressources de nourriture, pendant que nous inventons de nouvelles techniques agricoles et cherchons des solutions pour manger sans passer nos journées à cultiver la terre... non pas que cultiver la terre soit déshonorant, mais il est aussi agréable d'avoir le temps de faire autre chose... et rien ne nous empêche, par exemple, de créer un paysage mangeable...
la fin du pétrole, c'est pour on ne sait quand, mais dans pas longtemps : pour nos enfants certainement. les noyers que je plante aujourd'hui ne donneront bien que d'ici une bonne vingtaine d'années d'où l'intérêt de planter dès maintenant. et c'est facile : au printemps j'ai mis une quinzaine de belles noix dans la terre d'une plate-bande de mon jardin : j'ai aujourd'hui une quinzaine petits noyers d'une quarantaine de centimètres...
la moitié seront transplantés ailleurs cet automne, histoire de les éclaircir afin qu'ils ne soient pas trop serrés en grandissant.
j'en ai d'autres, bien sûr, qui font un mètre cinquante après trois ans : eux seront plantés à leur emplacement définitif cet automne...
premier rudbeckia (du moins de la famille) c'est un annonciateur de la fin prochaine de l'été...
lundi 24 août 2009
baldaquin pour lune de miel
ou plutôt lune de miel dans le rideau...
c'est la saison des amours des tégénaires, ces grosses araignées de maison toutes poilues qui font leur toile horizontale souvent en triangle dans les coins : elles y sont blotties au fond d'un entonnoir. çà c'est pour la femelle souvent grosse et velue.
c'est surtout le mâle que vous risquez de rencontrer : je m'étais amusé à noter son apparition durant un certain nombre d'années, et c'est chaque année presque jour pour jour à partir de la mi août que je trouvais le premier vadrouilleur sur un mur ou au plafond car c'est le moment où apparaît cette impressionnante araignée toute sombre et poilue - qui court très vite - aux pattes démesurées (l'ensemble peut bien faire plus de 8cm parfois, pattes étendues).
elle part alors à la recherche d'une femelle et c'est là que nous retrouvons ce pauvre dragueur noyé dans la cuvette des WC, piégé dans le lavabo ou la baignoire d'où il n'arrive plus à sortir.
totalement inoffensif (comme pratiquement toutes les araignées de chez nous, à quelques raretés près) vous pouvez le prendre avec une feuille de papier et un bocal renversé pour le sortir à l'extérieur.
en voici deux qui se sont retrouvés et installés dans un pli du rideau : la femelle a les pattes plus courtes et un gros abdomen. le mâle est plus maigre, pattes longues et fines... elles s'entendent bien en général, contrairement à certaines araignées où le mâle se fait parfois manger après avoir accompli son devoir conjugal...
le mâle a une particularité que l'on voit ici : les "pédipalpes" - ces palpes se situant au niveau de la bouche - sont renflés et équipés d'un mécanisme compliqué car c'est là qu'il a pris soin de ranger ses spermatozoïdes préalablement émis sur une petite toile spéciale, puis recueillis. et ce sont ces pédipalpes que le mâle va introduire dans l'épigyne (c'est le nom de l'orifice génital) de la femelle. (sous le ventre de celle-ci)...
celle-ci également, a trouvé son prince charmant : là aussi, il va squatter quelques jours chez elle, avec son accord...
et une autre belle qui l'attend encore :
mercredi 19 août 2009
régler l'angle de la faux
quelqu'un posait la question, et c'est effectivement important car angle trop ouvert çà ne coupe pas... et trop fermé (c'est moins souvent ce qui arrive) çà ne coupe pas non plus, ou on ne coupe pas un espace suffisamment large...
alors... voilà comment on m'a appris : je pose la faux sur un pied ou au sol, contre un mur ou un arbre, (çà permet de stabiliser la main) : on glisse la faux vers la droite (sans se couper les doigts) en partant , la base de la lame est au niveau de l'index.
à l'arrivée, la pointe doit être au niveau du petit doigt.
ce qui peut arriver c'est que la fixation ne serre pas comme il faut et alors la lame bouge : vous allez la régler mais après quelques coups de faux elle est repartie et l'angle s'est alors à nouveau ouvert... c'est un vrai problème parfois et j'ai vu toutes sortes de bricolages pour faire en sorte que la lame de faux ne bouge pas sur son manche : clous, vis, double fixation, pièces forgées, lames que l'on ne peut plus détacher du manche donc il faut la marteler emmanchée, etc...
je n'ai pas trouvé de solution idéale encore... et je bricole parfois aussi par divers moyens, car une faux qui s'ouvre après quelques coups... on ne peut pas faucher avec...
il y a différentes sortes de fixations et je préfère celle avec un anneau dans lequel on introduit une tige pour tourner la vis.
à l'inverse... si la faux décale d'un cran c'est une sécurité si l'on tape dans une racine ou autre chose : l'angle va s'ouvrir... si la faux est fixée trop fermement elle peut casser net... et risque alors d'être irrécupérable car on peut difficilement souder une lame de faux cassée : elle risque de casser à nouveau au niveau de la soudure...
il m'arrive enfin de jongler avec l'angle de la faux : comme ci-dessus pour l'herbe normale de prairie, mais angle un tout petit peu plus fermé pour du regain difficile à couper : çà coupera alors mieux mais en moindre quantité à chaque coup de faux, vu que l'angle est plus petit.
ci-dessous une fixation bricolée : une pièce métallique a été soudée qui empêche la lame de faux de reculer...
les fixations que l'on trouve souvent dans le commerce : je ne les aime pas car elle ne sont pas très efficaces, parfois, et la clé a tendance à se tordre...
rouillées... on n'arrive plus à les ouvrir (sur une vieille faux récupérée ou oubliée, par exemple)...
la fixation qui a ma préférence, mais elles ne sont pas évidentes à trouver...
alors... voilà comment on m'a appris : je pose la faux sur un pied ou au sol, contre un mur ou un arbre, (çà permet de stabiliser la main) : on glisse la faux vers la droite (sans se couper les doigts) en partant , la base de la lame est au niveau de l'index.
à l'arrivée, la pointe doit être au niveau du petit doigt.
ce qui peut arriver c'est que la fixation ne serre pas comme il faut et alors la lame bouge : vous allez la régler mais après quelques coups de faux elle est repartie et l'angle s'est alors à nouveau ouvert... c'est un vrai problème parfois et j'ai vu toutes sortes de bricolages pour faire en sorte que la lame de faux ne bouge pas sur son manche : clous, vis, double fixation, pièces forgées, lames que l'on ne peut plus détacher du manche donc il faut la marteler emmanchée, etc...
je n'ai pas trouvé de solution idéale encore... et je bricole parfois aussi par divers moyens, car une faux qui s'ouvre après quelques coups... on ne peut pas faucher avec...
il y a différentes sortes de fixations et je préfère celle avec un anneau dans lequel on introduit une tige pour tourner la vis.
à l'inverse... si la faux décale d'un cran c'est une sécurité si l'on tape dans une racine ou autre chose : l'angle va s'ouvrir... si la faux est fixée trop fermement elle peut casser net... et risque alors d'être irrécupérable car on peut difficilement souder une lame de faux cassée : elle risque de casser à nouveau au niveau de la soudure...
il m'arrive enfin de jongler avec l'angle de la faux : comme ci-dessus pour l'herbe normale de prairie, mais angle un tout petit peu plus fermé pour du regain difficile à couper : çà coupera alors mieux mais en moindre quantité à chaque coup de faux, vu que l'angle est plus petit.
ci-dessous une fixation bricolée : une pièce métallique a été soudée qui empêche la lame de faux de reculer...
les fixations que l'on trouve souvent dans le commerce : je ne les aime pas car elle ne sont pas très efficaces, parfois, et la clé a tendance à se tordre...
rouillées... on n'arrive plus à les ouvrir (sur une vieille faux récupérée ou oubliée, par exemple)...
la fixation qui a ma préférence, mais elles ne sont pas évidentes à trouver...
dimanche 16 août 2009
la fin de l'éternité
et oui... avec le réchauffement climatique neiges et glaces ne sont plus éternelles...
wetter online :
"Wie sich jetzt zeigt, konnten sich die Hoffnungen, dass der Schneevorrat ( 275 Zentimeter am 4. Juni ) den gesamten Sommer überdauern werde, nicht erfüllen. Teile des einzigen deutschen Gletschers, des Zugspitzgletschers, werden bereits seit 17 Jahren alljährlich mit Matten und Planen abgedeckt, um das ewige Eis dort nach Möglichkeit zu erhalten. Die Fläche des Gletschers beträgt rund 6000 Quadratmeter, mit der Abdeckung können im Idealfall bis zu 80.000 Kubikmeter Schnee über die warmen Monate hinweg gerettet werden."
un petit répit encore pour le seul glacier de la plus haute montagne d'Allemagne, le Zugspitzgletscher : cela fait 17 ans que les allemands bachent leur glacier en été (!!) de peur de le perdre... mais apparamment la fonte s'accélère toujours...
--ooOO
sinon chez nous les nids de guêpes sont morts prématurément depuis deux à trois semaines déjà... abeilles et guêpes même combat ?
en-dessous du nid suspendu en boule, un certain nombre de guêpes et des tas de larves mortes...
le second dans un cageot rangé dans un tas de palettes, était bien habité et aussi désert subitement...
wetter online :
"Wie sich jetzt zeigt, konnten sich die Hoffnungen, dass der Schneevorrat ( 275 Zentimeter am 4. Juni ) den gesamten Sommer überdauern werde, nicht erfüllen. Teile des einzigen deutschen Gletschers, des Zugspitzgletschers, werden bereits seit 17 Jahren alljährlich mit Matten und Planen abgedeckt, um das ewige Eis dort nach Möglichkeit zu erhalten. Die Fläche des Gletschers beträgt rund 6000 Quadratmeter, mit der Abdeckung können im Idealfall bis zu 80.000 Kubikmeter Schnee über die warmen Monate hinweg gerettet werden."
un petit répit encore pour le seul glacier de la plus haute montagne d'Allemagne, le Zugspitzgletscher : cela fait 17 ans que les allemands bachent leur glacier en été (!!) de peur de le perdre... mais apparamment la fonte s'accélère toujours...
--ooOO
sinon chez nous les nids de guêpes sont morts prématurément depuis deux à trois semaines déjà... abeilles et guêpes même combat ?
en-dessous du nid suspendu en boule, un certain nombre de guêpes et des tas de larves mortes...
le second dans un cageot rangé dans un tas de palettes, était bien habité et aussi désert subitement...
mardi 11 août 2009
ombellifères
ce sont les fleurs à ombelles dont font partie par exemple la carotte, l'égopode, la berce, l'angélique, etc... etc... mais aussi de très vénéneuses comme les différentes ciguës...
il ne faut donc les utiliser que si l'on est tout à fait sûr de leur identité...
c'est actuellement le moment où beaucoup d'entre elles font des fruits (graines), et ceux-ci aident aussi à les identifier...
voici une planche utile pour cela, et dont je me sers parfois :
(extraite de ma Flore d'Alsace - Issler - Lyson - Walter)
il ne faut donc les utiliser que si l'on est tout à fait sûr de leur identité...
c'est actuellement le moment où beaucoup d'entre elles font des fruits (graines), et ceux-ci aident aussi à les identifier...
voici une planche utile pour cela, et dont je me sers parfois :
(extraite de ma Flore d'Alsace - Issler - Lyson - Walter)
mardi 4 août 2009
été...
c'est le moment des récoltes : alors on ne chôme pas... on chaume...
les graines du tabouret (Thlapsi) valent la peine d'être ramassées si on en a suffisamment : j'ai tout un carré qui est venu tout seul... à condition de laisser l'un ou l'autre plant monter à graine... et c'est parti pour tous les ans...
les jolies graines sont oléagineuses et un peu piquantes : elles peuvent servir de condiment ou être rajoutées broyées dans les mets...
les graines de pavot ont été ramassées aussi ; celles des coquelicots sont bien plus petites mais intéressantes quand même...
sur l'étang les bébés colverts sont devenus grands : farouches et cachés au début, ils sont à présent devenus confiants et ne s'enfuient plus du tout lorsque je jardine à côté...
en choeur ils fouillent la vase, la queue en l'air...
pendant que les carpes grosses comme des baleines (il doit y en avoir sept ou huit) se dorent au soleil...
les onagres attirent les papillons la nuit, mais aussi de nombreuses et mignonnes mouches syrphides le jour...
les graines d'onagres arrivent bien plus tard...
les noisettes mûrissent doucement mais déjà le pic épeiche me pose problème : il a commencé son va et vient et les mange les unes après les autres...
je ne sais pas s'il va m'en rester beaucoup... les loirs ont l'air absents, ou du moins discrets, pour l'instant : c'est une bonne chose car avec le pic ils ont tout mangé l'année dernière...
lorsque les balsamines fleurissent, c'est que l'été (enfin ce qu'il en reste) est déjà bien avancé...
Lézardo est toujours à son poste, là il fait des acrobaties à la verticale...
j'espère qu'il est asssez rusé pour échapper aux chats...
la cigüe des jardins, bien que toxique, ne me gène pas : je la connais bien à présent avec ses trois pointes pendantes et ses feuilles bien ciselées : elle fait de jolies graines striées... (qu'il ne faut pas manger, bien entendu)...
bon... je viens de lire que la plante est vénéneuse mais pas mortelle... elle est utilisée en homéopathie entre autre...
le basilic est aussi en fleurs : je vais essayer de récupérer les graines.
celui-ci a été démarré avec des plants achetés.
l'un de mes carrés ou plutôt rectangles de maïs : les espaces ont été "meublés" avec des choux, des cucurbitacées diverses, des poireaux, des oignons, etc... bref on met là où il y a de la place, selon la surface disponible... la terre est ici dure et sèche et les potimarrons boudent un peu...
le maïs des indiens fait de jolis épis multicolores, mais aussi des fleurs mâles comportant des étamines de différentes teintes...
quelques pieds de millet à grappe sont revenus tout seuls : ils sont bienvenus...
une autre récolte d'aujourd'hui : les gros fruits de rosa rugosa sont en fait des églantines géantes : la pulpe est intéressante mais aussi les graines qui peuvent être broyées en farine...
les fleurs de soucis sont également mises à sécher...
les graines du tabouret (Thlapsi) valent la peine d'être ramassées si on en a suffisamment : j'ai tout un carré qui est venu tout seul... à condition de laisser l'un ou l'autre plant monter à graine... et c'est parti pour tous les ans...
les jolies graines sont oléagineuses et un peu piquantes : elles peuvent servir de condiment ou être rajoutées broyées dans les mets...
les graines de pavot ont été ramassées aussi ; celles des coquelicots sont bien plus petites mais intéressantes quand même...
sur l'étang les bébés colverts sont devenus grands : farouches et cachés au début, ils sont à présent devenus confiants et ne s'enfuient plus du tout lorsque je jardine à côté...
en choeur ils fouillent la vase, la queue en l'air...
pendant que les carpes grosses comme des baleines (il doit y en avoir sept ou huit) se dorent au soleil...
les onagres attirent les papillons la nuit, mais aussi de nombreuses et mignonnes mouches syrphides le jour...
les graines d'onagres arrivent bien plus tard...
les noisettes mûrissent doucement mais déjà le pic épeiche me pose problème : il a commencé son va et vient et les mange les unes après les autres...
je ne sais pas s'il va m'en rester beaucoup... les loirs ont l'air absents, ou du moins discrets, pour l'instant : c'est une bonne chose car avec le pic ils ont tout mangé l'année dernière...
lorsque les balsamines fleurissent, c'est que l'été (enfin ce qu'il en reste) est déjà bien avancé...
Lézardo est toujours à son poste, là il fait des acrobaties à la verticale...
j'espère qu'il est asssez rusé pour échapper aux chats...
la cigüe des jardins, bien que toxique, ne me gène pas : je la connais bien à présent avec ses trois pointes pendantes et ses feuilles bien ciselées : elle fait de jolies graines striées... (qu'il ne faut pas manger, bien entendu)...
bon... je viens de lire que la plante est vénéneuse mais pas mortelle... elle est utilisée en homéopathie entre autre...
le basilic est aussi en fleurs : je vais essayer de récupérer les graines.
celui-ci a été démarré avec des plants achetés.
l'un de mes carrés ou plutôt rectangles de maïs : les espaces ont été "meublés" avec des choux, des cucurbitacées diverses, des poireaux, des oignons, etc... bref on met là où il y a de la place, selon la surface disponible... la terre est ici dure et sèche et les potimarrons boudent un peu...
le maïs des indiens fait de jolis épis multicolores, mais aussi des fleurs mâles comportant des étamines de différentes teintes...
quelques pieds de millet à grappe sont revenus tout seuls : ils sont bienvenus...
une autre récolte d'aujourd'hui : les gros fruits de rosa rugosa sont en fait des églantines géantes : la pulpe est intéressante mais aussi les graines qui peuvent être broyées en farine...
les fleurs de soucis sont également mises à sécher...
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