dimanche 30 mars 2008

re-le printemps


le travail du renard : il a déterré (et certainement croqué le contenu) un nid de campagnols caché dans le carré de pervenches du jardin... le nid était fait d'herbes sèches, de mousse, et... de morceaux provenant d'un sachet plastique...
d'ici trois semaines il faudra prendre garde à surveiller et bien protéger les poules : renard et fouines/martres vont avoir des petits et gare s'ils trouvent un trou d'entrée dans le poulailler la nuit lorsqu'ils chassent... le renard n'hésitera pas à venir chercher les poules qui se promènent en liberté, même le jour...


j'allais attaquer mon tas de compost avec mon croc à quatre dents... quand j'ai vu ce gros orvet se dorer au soleil ; j'ai remis à plus tard... le soir il avait disparu ; j'ai quand même fini par le déloger en décortiquant mon tas avec précaution : le croc à dents n'est pas aussi dangereux qu'un outil coupant... en se contentant de tirer la terre on ne fait pas trop de dégats...

aujourd'hui j'ai semé deux grandes lignes de petits pois : avec les haricots ils font partie des légumineuses basiques qu'il faut avoir dans les stocks pour passer l'année... il faut donc en cultiver de bonnes quantités : on peut en faire pas mal de choses et ils apportent d'intéressantes protéines. je les récolte essentiellement secs...

lundi 24 mars 2008

Lalique





presque du Lalique les glaçons ce matin... (-7° cette nuit)
si je comprends le grillage situé sous une gouttière, j'ai moins d'explications pour des stalagmites survenus sur les surfaces des récipients oublié dans la cour, et qui se sont simplement remplis d'eau de pluie et/ou de neige...

samedi 22 mars 2008

et Pâques...

il vaut mieux ne pas jardiner trop tôt : on a tendance à se précipiter parce que Pâques est tôt cette année : Pâques correspond au premier dimanche qui suit la première pleine lune de Printemps. or la pleine lune c'était vendredi 21 mars donc Pâques c'est dimanche qui suit... si j'ai bien compris si nous avions eu la pleine lune mercredi 19 mars nous aurions eu droit à Pâques dans un mois seulement... :-)

vendredi 21 mars 2008

équinoxe

le printemps est provisoirement reparti, espérons pour pas trop longtemps...

hier c'était l'équinoxe de printemps : le moment où le jour et la nuit sont approximativement de même durée. Lors des équinoxes, le soleil se lève exactement à l'Est et se couche exactement à l'Ouest.
(il y a aussi une équinoxe de septembre qui annonce l'automne...)

Etymologiquement, le mot équinoxe vient du latin æquinoctium, de æquus « égal », et nox, noctis « nuit ».


Dans les deux hémisphères, l'équinoxe de printemps marque le début du printemps et l'équinoxe d'automne marque le début de l'automne : le printemps débute en mars dans l'hémisphère nord et en septembre dans l'hémisphère sud. L'équinoxe de mars est également appelé équinoxe vernal (du latin ver, veris « printemps ») : c'est la date où le Soleil passe au point vernal.

(wikipédia)

lundi 17 mars 2008

pinsons gênants


c'est ce qui reste d'une ligne d'avoine : les tiges, d'un bout à l'autre de la ligne...
j'avais remarqué de nombreux vols de pinsons sur mon carré d'avoine (ils migrent vers le nord actuellement) et effectivement ils picorent toutes les graines qui ne sont pas parfaitement enterrées après le semis. ce n'est pas catastrophique puisqu'ils ne touchent pas aux graines enterrées.
seulement sur une autre plate-bande un peu plus avancée... je retrouve plein de petites tiges... : les restes des plantules d'avoine. en fait les pinsons savent reconnaître les brins d'herbe de l'avoine qui a germé, ils tirent dessus pour les déterrer, coupent et mangent le grain qui se trouve à la base... apparemment ils mangent la pointe verte aussi...
si on n'y regarde pas de près, on se dit... "tiens mon avoine ne vient pas ?..."

vendredi 14 mars 2008

la verdure nouvelle est arrivée...





cardamine hérissée : si on la laisse monter à graines on est envahi... ce qui est fort agréable... car elle est délicieuse à manger...
ortie : l'un des premiers "légumes" d'une certaine consistance au printemps...
égopode et ficaire poussent souvent ensemble, ici en sous-bois. l'égopode peut être envahissant dans un jardin... car il a des racines nombreuses et souvent difficiles à extraire, dont un petit bout suffit pour le faire redémarrer... mais lui aussi est très bon à manger...

cardamine, ortie et égopode, mais aussi ficaire (ses feuilles très nombreuses sont un peu fastidieuses à récolter - mais intéressantes car contiennent beaucoup de vitamine C - elles étaient utilisées à l'époque pour combattre le scorbut - ) il suffit d'en mélanger toujours un peu dans les salades, hachées comme du persil. pas besoin d'en mettre des tonnes... mais si on en a suffisamment on peut en faire des salades mélangées entières... bien sûr... les orties (toutes jeunes pointes) crues, risquent de piquer un peu si elles ne sont pas hachées suffisamment finement...
sinon égopode et orties, mais tout le reste aussi, peuvent être cuisinés...
selon les régions on peut avoir actuellement beaucoup d'ail des ours : il remplace l'ail et l'oignon dans salades et plats cuisinés. mais il ne pousse souvent que dans certaines forêts calcaires : j'ai essayé de l'implanter chez moi mais il a beaucoup de mal... (terrain trop acide)

l'intérêt de "botaniser" autour de soi, c'est de savoir reconnaître toutes les plantes, et surtout celles qui se mangent : ce ne sont pas forcément les mêmes ici ou ailleurs et chacun doit donc voir ce qu'il y a d'intéressant chez lui...




çà ressemble à des feuilles de ficaire, mais çà n'en sont pas : au jardin le raifort officinal que j'avais semé trop tard vient bien à retardement (en principe il vient pour l'automne et passe sans problème tout l'hiver constituant une super réserve de vitamine C et un excellent condiment : rare réserve de verdure hivernale car il ne craint pas le gel)
les navets (plus haut) oubliés reviennent aussi : leurs feuilles sont délicieuses hachées dans les salades, et ensuite le navet devrait monter à graines pour faire de nouvelles semences.





la petite oseille ne pousse qu'en terrain acide : bonne dans les salades, avec son goût acidulé...
pratiquement tous les trèfles se mangent : source intéressante de protéines...
nous en hachons toujours aussi dans les salades, ou le mélangeons aux verdures cuisinées... les irlandais faisaient même une farine à pain avec les fleurs séchées du trèfle violet...

des plantes cueillies avec soin n'ont souvent pas besoin d'être lavées : çà fait gagner du temps et cela fait moins de travail... (nous ébouillantons pas précaution les cardamines ramassées dans le ruisseau ou à côté) mais cela répond aussi apparemment aux questionnements des végétaliens à propos de la vitamine B12 qui leur fait parfois défaut... elle est conservée, paraît-il, si on ne lave pas ou pas trop, les légumes et verdures que l'on mange.

mercredi 12 mars 2008

semis, c'est parti... doucement...

avoine, petits pois, moutarde... j'ai semé ces derniers jours...
la première un peu tard mais çà devrait aller : elle se sème en février en principe... j'ai pris une avoine nue bio du commerce, un kilo pour pas tout à fait un are. on verra ce que çà donne car jusqu'à présent ce n'était pas une réussite : l'année dernière tout mangé par les rongeurs mais l'année précédente seulement un petit résultat... apparemment l'avoine nue est plus délicate à produire que l'avoine à chevaux... le problème avec cette dernière c'est qu'on ne peut pratiquement pas la décortiquer... alors que l'avoine nue il suffit de la secouer dans une bassine une fois qu'elle est mûre...

petits pois, j'ai ressemé avec des pois récoltés l'année dernière : on peut semer assez tôt car ils ne sont pas trop sensibles au froid, et l'an dernier sur deux séries, ceux semés un peu tardivement n'ont rien donné ... soit mangés à la sortie par les oiseaux - le merle surtout - (qui ont alors des petits et sont affamés) soit parce qu'il fait trop chaud ou sec par la suite... pois et haricots (mais bien plus tard ces derniers) on peut en faire pas mal : ce sont des sources intéressantes de protéines et ils permettent de faire des préparations très variées...
je les récolte surtout secs, (ils doivent donc mûrir longtemps sur pied) pour la consommation durant toute l'année, mais en particulier durant la "mauvaise" saison...

enfin la moutarde : plante magique bonne à tout faire... depuis la moutarde... (je n'en fais pas pour l'instant car il faut avoir pas mal de graines) en passant par les graines germées (idem), l'engrais vert et toute la plante qui se mange à pratiquement tous les stades... (c'est surtout celle-là qui m'intéresse) c'est une crucifère trèèès productive et utile : elle pousse tellement bien que l'agriculture industrielle la considère parfois comme une mauvaise herbe envahissante et difficile à tenir en respect voire à éliminer...
ce sont des bons indices en autarcie pour une plante très comestible... :-)

lundi 10 mars 2008

pas que les chiens et chats


il n'y a pas que les chiens et les chats qui sont "virés" par des gens peu scrupuleux... (j'ai déjà récupéré mon chien dans un roncier où il avait été jeté alors qu'il avait deux mois...)

ben gustave c'est pareil - je ne sais pas si j'en ai déjà parlé : une voiture, une portière qui claque et la voiture qui démarre... quand je sors, gustave vient à ma rencontre, monte les cinq marche de l'escalier et va s'installer direct dans le séjour.

j'ai tout de suite compris qu'il s'agissait d'un "canard d'appartement" (un canard "rouen" : ils ont un peu du colvert mais en bien plus gros)... dont on ne voulait plus pour diverses raisons :
- trop de saletés à l'intérieur une fois le joli caneton devenu adulte
- c'était en juillet et le début des vacances... alors un canard c'est plutôt encombrant... si on veut partir...
- devenu aggressif car c'est un mâle : je suis obligé de le "ranger" le dimanche car il attaque tout le monde, les vélos, les gens et les petits chiens... (pas les gros çà il a dû comprendre) un jour je l'ai retrouvé à moitié mort : un randonneur qui s'est fait attaquer a dû lui donner un coup de pied ou de canne... mon canard a mis plus d'une semaine à récupérer immobile au fond d'un boxe où je l'ai casé en me disant "advienne que pourra"... il n'attaque pas violemment mais plutôt simule une attaque... qui fait peur si on ne sait pas... il a quand même un jour fait tomber un petit garçon à vélo... mais heureusement sans gravité...

entretemps il s'est habitué : quelques petits vieux du village viennent presque tous les jours lui apporter du pain et lui faire causette... et cela convient bien à tout le monde... il s'ennuie juste un peu par moment car il lui manque une femelle : il y a bien des barbaries mais bizarement canes d'une espèce différente : on s'entend bien mais sans plus...

dimanche 9 mars 2008

harry


harry qui rit, le chat haret

j'ai réussi à le photographier avec un petit téléobjectif car il est encore très farouche : six mois qu'il squatte dans les parages. je pense que c'est un mâle qui est attiré par nos femelles.
çà me pose d'ailleurs le problème d'enfermer ces dernières quand elles sont en chaleurs car elles ne sont pas stérilisées et feraient une portée de chatons tous les deux ou trois mois...
le dernier beau matou que j'ai fait castrer est mort trois semaines après l'opération, et en plus je me suis fait reprocher par le vétérinaire qu'il lui a descendu tout le qu'il avait dans les rayons tellement il y a eu course poursuite une heure durant, mon matou étant effectivement assez sauvage... comme tous les chats qui atterrissent chez nous... ils sont attachants mais certains sont très mordants ou griffants dès qu'on les saisit... :-)

animal compliqué le chat : les gens n'ont pas le courage de tuer les chatons et les "donnent" ou les laissent livrés à eux-mêmes : ce sont eux que l'on retrouve ensuite dans la nature ; c'est ainsi que de temps en temps il en atterrit un nouveau chez nous. là çà s'est calmé mais j'en ai quand même quatre dont il faut s'occuper... et qu'il faut nourrir. j'en ai donné d'autres à la SPA, ne pouvant pas tous les garder...
j'ai dû leur construire une grande cage à trois étages dans laquelle ils peuvent circuler à leur aise car ils y sont souvent : lorsqu'ils sont en chaleurs... et lorsqu'il y a des poussins ou des canetons... car ils mangent tout...
j'ai vu disparaître une douzaine de poussins et autant de canetons jusqu'à ce que je fasse le guet pour prendre le coupable sur le fait...
idem pour les nichées de bergeronettes, rouge-gorge, troglodytes, jeunes et adultes, etc... qui finissaient tous dans les estomacs des chats... sans oublier les lézards, orvets, grenouilles et tout le reste... bref si je n'en avais pas fortuitement je n'aurais pas de chats... car en plus de cela je leur ai fait prendre de mauvaises habitudes : ils préfèrent les granulés aux souris...

c'est pour cela que Harry le haret est bienvenu : je ne ferai pas l'erreur de commencer à le nourrir et il se débrouille très bien depuis les six mois qu'il est là... et en plus il semble respecter les autres animaux présents : mais c'est peut-être lié au fait qu'il n'est pas trop proche de la maison et étant sauvage il a l'air plus spécialisé "rongeurs" et là je l'observe d'ailleurs régulièrement à la chasse...

dans une autarcie véritable - où il n'y aurait pas de castration ou stérilisation possible avec des moyens modernes - je ne sais pas encore comment l'on pourrait résoudre le problème "chat"... car en fait la méthode macabre traditionnelle consistait à souvent noyer les chatons... ou à les tuer d'une façon ou d'une autre... ou encore à simplement ne pas s'en occuper... il s'en suivait une sélection naturelle... ou une prolifération...
pour l'instant, dans cette situation, je ne verrais que l'intérêt de ne pas les nourrir car j'ai remarqué qu'ils prolifèrent beaucoup moins dans ce cas : leur multiplication est fonction de la nourriture disponible. c'est d'ailleurs aussi le cas pour les petits rongeurs comme rats et souris : s'ils ne trouvent rien à manger dans la maison ils ne s'y attardent pas et en tous cas il y en a beaucoup moins...
c'est là alors que se pose la question de l'élevage et des aliments pour animaux... car ce sont souvent des éléments qui attirent les rongeurs et leur permettent de se multiplier : s'ils ne prélèvent pas directement dans les réserves il est difficile d'éviter de les nourrir si l'on donne par exemple des céréales aux volailles...

avant et après la patine




une tête de dragon sculptée par philippe dans un bloc de grès...

mercredi 5 mars 2008

hiver, le retour

un dernier coup d'hiver après un épisode sacrément printanier ?
photos du 5 mars au matin environ moins cinq... et un bon moins sept ce matin du 6 mars :-)


samedi 1 mars 2008

aie... deux ruches en moins...

mes deux ruches horizontales ont péri cet hiver qui pourtant n'en était pas...
la première je m'en doutais un peu car je ne voyais pas grande activité. pour la seconde il y avait pas mal de va et vient mais comme les abeilles n'entraient pas de pollen... (ce qu'elles devraient faire à cette époque) j'ai fini par ouvrir tout çà quand il faisait suffisamment chaud : la première contenait encore trois kg de miel environ que j'ai récupéré... mais quelques cadavres d'abeilles et la seconde était parfaitement nettoyée : plus rien sauf ... quelques feuilles mortes au fond... les allées et venues, c'était en fait des pilleuses...
nid de rongeurs ? en tous cas il y a eu intrusion et pourtant j'ai remesuré l'ouverture qui ne fait pas plus de 8mm ! je vais rapetisser encore un peu, du coup... je ne comprends d'ailleurs pas comment un rongeur a pu entrer... le seul que je vois c'est éventuellement une petite musaraigne ou un rat des moissons car les mulots sont trop gros...
ce qui est bizarre c'est qu'il n'y avait pratiquement pas de cadavres d'abeilles dans les ruches : soit les abeilles vivantes ou mortes ont été mangées, (mais souvent il reste alors plein de débris) soit elle n'ont pas réintégré la ruche à un moment ou un autre... la reine peut aussi ne plus pondre ou disparaître... il faut dire que c'était un peu par erreur mon "plus mauvais emplacement" à l'ombre et au froid longtemps le matin... les abeilles sortaient une ou deux heures après les autres, en général...
il faut savoir que chez nous dans les endroits où le soleil vient tardivement en hiver il fait froid et humide... on est comme dans le haut d'un frigidaire ou parfois carrément dans l'azote liquide :-)...

ben je vais nettoyer tout çà (un peu car l'odeur et de la cire doivent y rester pour inviter de nouvelles locataires) puis les poser à un endroit bien plus hospitalier... j'y réinstalle un essaim ce printemps... ou avec un peu de chance il en viendra un tout seul... les ruches que j'ai encore essaiment bien en général : faudra juste que je surveille un peu mieux que l'année passée, si je veux récupérer les essaims...

il me reste trois autres ruches qui "tournent" très bien pour l'instant.
ce sont des ruches assez différentes et je me suis demandé si cela pouvait avoir quelque chose à voir : ruches hautes (pourtant l'une est vieille et pourrie et souvent squattée (à l'extérieur) par des mulots (photo) se porte bien depuis de longues années, et les deux autres - caisses en forme de ruches troncs verticales (mais pas pratiques pour retirer du miel, je trouve) sont ouvertes et grillagées en-dessous : toutefois fermées par une planchette coulissante en hiver à cause du froid...


ils étaient trop mignons pour les trucider : l'air de se réveiller en se demandant qui les dérange : une famille de mulots dans un nid où j'en trouve de temps en temps, sous le toit d'une de mes ruches. apparemment ils ne touchent pas la ruche dont l'entrée et trop étroite, mais la ruche étant dans mon potager... ce sont quand même des mangeurs de noisettes et racines qu'il faut tenir à l'oeil. moins destructeurs que les campagnols toutefois.
l'espace sous le toit de la ruche résulte du fait que le toit n'est pas parfaitement adapté au corps de la ruche : c'est le genre de problème que l'on peut rencontrer quand on bricole avec divers matériels de récupération qui ne correspondent alors pas tout à fait du point de vue des dimensions...

pour ce qui est de l'abeille il semblerait que notre abeille domestique ne soit pas du tout la même qui était répandue dans les époques anciennes : l'abeille actuelle est une abeille qui fait de grandes populations dans des ruches qui ont pratiquement doublé voire triplé de volume. L'ancienne variété qui fait des populations plus petite mais qui semble plus résistante, est encore très présente dans les pays où les ruches ne sont pas devenues "géantes" pour des raisons de rentabilité.