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mardi 15 mai 2012

milpa






j'ai essayé de trouver comment se passe cette traditionnelle association maïs, haricots, cucurbitacées... et cette illustration peut éventuellement donner une idée.
il semblerait cependant qu'il existe d'innombrables façons locales de faire ce type de culture, y compris,dans l'article cité, celle qui consistait à brûler la forêt, pour exploiter l'endroit durant quelques années, puis le laisser revenir à la forêt...

la version qui me semble intéressante est celle du haricot qui fournit de l'azote au maïs... j'ai essayé diverses association comme par exemple des lignes côté à côte maïs, haricots, maïs, haricots, maïs... sans y mettre de courge car il faudrait alors bien plus de place...
j'ai aussi tenté les semis sur la même ligne (maïs + haricots), et non en lignes séparées...
reste à voir aussi si les haricots que j'ai semés daignent grimper sur le maïs ce qui n'est pas sûr... car cela doit dépendre des variétés...
on verra bien ce que çà donne...






http://www.centrogeo.org.mx/internet2/lacandona/mayalacandon/sisteaprovecha_2.htm pour l'image

http://en.wikipedia.org/wiki/Milpa


intéressant aussi :
(pas pour l'aspect industriel de la culture, mais pour le haricot tarbais (que quelqu'un m'avait d'ailleurs signalé pour cela) qui apparemment a l'air d'être bien adapté pour grimper sur le maïs, car il ne monte pas trop haut...) faudra que j'essaie d'en trouver...


mercredi 29 septembre 2010

haricots

j'ai commencé à rentrer les haricots car avec le temps pluvieux ils avaient tendance à moisir - au lieu de sécher sur pied - et il fait trop froid à présent : ils ne poussent plus : la plupart des feuilles sont mortes.

pas mécontent : ils ont bien donné, même si au printemps j'ai dû semer en plusieurs fois à cause des limaces... mais çà peut s'améliorer...

le haricot est très intéressant : une fois sec il se garde très bien et ses graines constituent facilement de bonnes semences pour l'année suivante. le haricot est aussi la viande du végétalien ; il apporte les protéines nécessaires notamment s'il est associé à une céréale, dans un repas.

sa culture ne fait guère beaucoup de travail : j'ai sarclé, semé... puis j'ai attendu jusqu'à l'automne... un brin de désherbage de temps à autre pour le plus gros des "mauvaises herbes".

je fais surtout du haricot grimpant, pour l'instant... je trouve çà joli... les perches étaient pour partie déjà en place et comme j'ai fait deux autres carrés j'ai bien sûr dû planter de nouvelles perches à ces endroits là. dans l'un des carrés j'expérimente de l'aulne qui prend racine... ce qui fait que les perches tiennent bien dans le sol et ne pourrissent pas. pour cela je sarclé au printemps et ramène un peu de terreau pour faire une rotation.

le haricot a aussi l'avantage d'apporter de l'azote au sol : comme les pois il enrichit la terre et on peut donc le planter là où l'année suivante on plantera autre chose. mais on peut aussi le laisser tous les ans au même endroit : un vieux du village m'a donné de ses graines et il utilise le même carré depuis trente ans... ainsi que ses propres semences...

dans un système végétalien - qui m'intéresse, bien que je ne pratique pas tout à fait puisque j'ai le crottin de ma vieille jument - on n'a pas de fumier animal, car en général il n'y a pas d'élevage.
du compost, les toilettes sèches, les éléments naturels (pluie, vent, faune et végétation) et une rotation de légumineuses comme pois et haricots apportent en principe suffisamment d'engrais. on peut encore composter de la végétation en y mélangeant les toilettes sèches par exemple : tout cela est en principe suffisant et équilibré pour cultiver ce dont on a besoin.

 les haricots une fois écossés sont séchés, étalés dans un panier, sur le dessus du poêle. il faut qu'ils soient bien secs pour la conservation car sinon ils pourraient éventuellement moisir...

dimanche 26 septembre 2010

essai

j'avais quelques pois chiches germés sous la main et je les ai semés, "pour voir"... mais ils n'ont pas l'air d'aimer le climat alsacien :-) çà fait deux mois qu'ils sont en fleurs...
il faut dire que le "nouveau climat" pose pas mal de problèmes cette année, chez nous en tous cas... : important ralentissement de la croissance et difficulté à mûrir pour de nombreux fruits et semences, ou encore maturité très irrégulière...




par contre c'est la saison des bananes, ou plutôt des bardanes : la jument qui broute les friches se retrouve le crin bourré de têtes de bardanes... impossibles à enlever il faudrait tout couper...
mais en général je laisse et çà finit par tomber tout seul, à l'usure... d'ici le printemps...
çà ne gêne pas le cheval mais plutôt les touristes :-)





jeudi 23 septembre 2010



on attend que les haricots soient bien mûrs : en principe le feuillage se dessèche et il ne reste que les cosses des haricots : je les laisse sur pied, si possible, mais en les surveillant car selon le temps qu'il fait elles peuvent se mettre à moisir.

certains carrés sont moins avancés : cela dépend de la variété, mais aussi de la réussite du semis : j'ai souvent dû rajouter des graines à cause des limaces...











et sinon... c'est maintenant le moment de préparer la terre pour semer le blé et le seigle : chez nous c'est surtout le seigle qui convient et c'est d'ailleurs lui qui a toujours été beaucoup cultivé dans la région. j'ai donc commencé à dégager environ un are pour en faire un petit carré... je ferai aussi un "carré-témoin" - donc plus petit - de blé, toujours pour voir ce que çà donne d'une année à l'autre.
les semis se font début ou courant octobre...

çà a l'air d'être un terrain un peu vague :-) mais en fait ce sont les mauvaises herbes venues depuis la dernière récolte : elles ne gênent pas, au contraire : décapées de quelques coups de croc (la terre est légère si elle est régulièrement travaillée) je les empile en long et elles vont faire une butte et se composter. le tout est réincorporé à côté au printemps. cela équivaut en quelque sorte à un engrais vert... que l'on n'a pas besoin de semer.




c'est toujours la saison des bons petits champignons, encore un petit tour et on trouve de quoi faire un bon plat... le surplus est séché.




autre activité importante du moment : il faut rentrer un maximum de bois tant que le temps permet encore de le rentrer sec : selon le cas il complètera le stock pour cet hiver, ou sera mis en réserve pour l'hiver prochain (s'il est trop vert par exemple)...

si l'on fait tout manuellement il faut étaler cette activité au fur et à mesure tout au long de l'année : les ballades seront souvent faites de ramassage de bois...






mercredi 8 septembre 2010

ces basiques que l'on attend...

les basiques sont les cultures importantes, celles qui nous remplissent l'estomac tout au long de l'année et qui fournissent la partie "consistante" d'un repas, notamment en saison hivernale... elles constituent alors des réserves quasi indispensables...
si les céréales, les pois (loupés cette année) et les pommes de terre sont rentrés, on attend encore les cucurbitacées, les haricots... et le maïs...
c'est le froid qui a tendance à les retarder... espérons pas trop, car ils nécessitent tous encore un certain temps pour mûrir...

les cultures que l'on doit faire sont fonction des quantités que l'on désire manger et du régime alimentaire : on pourrait par exemple ne pas faire grand chose si l'on dispose de vergers, vignes, oléagineux... qui poussent et produisent tout seuls...
on mangera alors des fruits frais et secs, des noix et des noisettes, et tout ce qui pousse dans la nature... un peu de culture pour le plaisir et pour se passer le temps... : mais manger faisant partie des plaisirs de la vie, on aura bien entendu intérêt à cultiver quand même des choses pour agrémenter et varier...

on peut aussi distinguer différents "modes", allant depuis le "mode survie" (qu'il est bon de toujours avoir sous la main pour les cas de nécessité : toutes les plantes sauvages seront alors d'un grand secours...) au mode "grand luxe" lors duquel on peut à loisir cultiver plein de bonnes choses... :-)



les haricots peuvent sécher sur pied, si tout va bien : chez nous ce n'est pas toujours évident car à un certain moment ils sont grignotés par les campagnols mais aussi se mettent à moisir, selon le temps qu'il fait... il faut donc les surveiller de près et parfois tout cueillir rapidement pour un séchage à l'intérieur...
ce qui n'est pas mûr sera mangé en haricot vert...





le maïs nécessite une terre riche et de l'eau : on voit nettement la différence selon l'endroit où il pousse et de nombreux pieds n'ont rien donné ou pas grand chose : un épi est long à se former. il a par contre l'avantage d'être bien emballé et à l'abri des rongeurs. hormis l'un ou l'autre pied tiré par la racine par les campagnols, pas de dégats de ce côté là.



et enfin les cucurbitacées : potimarrons et courges... intéressantes pour les stocks hivernaux, aussi.

les courges doivent bien mûrir pour cela. de toute façon les premières sont toujours laissées le plus longtemps possible afin qu'elles fassent de bonnes semences pour l'an prochain. bizarrement j'ai réutilisé les graines de l'année dernière et pas vu d'hybridation... tant mieux... on verra l'an prochain...
mais même hybridé, l'essentiel est que çà se mange et que çà soit bon :-)




quelque chose pour nous ? les poules accourent derrière la porte de leur enclos lorsque je sors...
j'en ai encore six, des grand-mères mais qui pondent bien, actuellement... je leur donne toutes sortes de déchets et un peu de blé (acheté chez un paysan bio, car je n'arrive pas à en faire suffisamment chez moi)...



beaucoup de mes rutabagas ont progressivement disparu sous les altises, les punaises du chou... et les mauvaises herbes. le terrain humide ne leur convient probablement pas non plus : je les mettrai dans un endroit plus argileux et plus sec l'année prochaine.
les punaises sur la photo étaient invisibles mais il y en avait une quinzaine cachées dans une feuille enroulée que j'ai ôtée...
je ne fais pas de lutte ou de traitement particulier contre les insectes ou maladies, car on n'en finirait plus : un équilibre doit s'installer progressivement.

les navets font aussi partie des basiques : mais cette année ils traînent interminablement... et je ne sais pas ce que çà va donner...
les choux frisés également : il faut dire que le "nouveau climat" pose de plus en plus de problèmes, aussi.



semences du persil plat : on les rentre aussi progressivement.



petit cornichon... doit encore grandir un peu ; enfin çà dépend comment on aime :-)



eh oui... le temps passe, çà se voit... mais il fonctionne encore très bien, ce tabac d'espagne...



l'ambroisie se glisse par endroits et reste discrète car elle sait qu'elle n'est pas toujours aimée :-) : elle est venue avec des graines de tournesol pour oiseaux que j'avais achetées il y a un bon moment déjà...




quelque part là dessous se trouve une vieille clôture destinée à dissuader les sangliers... mais ce sont les potimarrons qui ont tout recouvert...

mardi 10 août 2010

récoltes





orge, seigle, avoine, ont été enlevés...

toujours de petites quantités expérimentales, mais suffisantes pour apprendre et mettre au point la technique... voir "comment çà marche", le "tout fait main"...
l'orge est de l'orge de brassserie avec des épis qui font deux rangées de grains munis de leur barbe accrochante : et ils tiennent bien sur les épis... je ne sais pas encore comment je vais les décortiquer. reste qu'en cas de nécessité çà prend un quart d'heure de décortiquer les épis à la main pour se faire un repas...

le seigle a été battu dans une bassine... pour un petit résultat mais qui me convient pour mon expérience... j'en avais parlé dans un post précédent.

entretemps sabine a récolté une plate-bande de seigle chez elle... (nous avons chacun nos jardins respectifs, ce qui permet de multiplier les expériences, mais aussi à chacun de "mettre la main à la pâte" pour la production de la nourriture)
et elle fait un rendement bien meilleur que le mien... 900g pour 3,4 mètres carrés, soit 265g au mètre carré, ce qui est pas mal du tout... même un petit record, pour du "manuel" et sans engrais... (128g au mètre linéaire : il y avait 7 mètres en forme de U)

ce résultat semble dû au fait que les campagnols ont épargné cet endroit, mais aussi à plus d'attention portée à la culture...

je viens par ailleurs de couper et enlever l'avoine (il y a quelques jours déjà) - un peu en catastrophe car - toujours les mêmes - les campagnols étaient en train de la massacrer massivement : j'ai entretemps compris pourquoi ils m'en avaient déjà couché et épluché bien la moitié...



les épis - je ne sais pas si on dit çà pour les épis pendants de l'avoine - ne contenaient en réalité qu'environ 30 à 40% de grain... tout le reste était vide... je ne sais encore pourquoi... peut-être une question de pollinisation... ou de semences (c'était mon avoine de l'an dernier)...

les campagnols ont alors pour réaction de chercher les grains... et comme ils en trouvent peu, ils travaillent dur pour tout éplucher... et comme une grosse partie des enveloppes sont vides... eh bien mes campagnols triment et récoltent encore plus... pour trouver les grains qui leur font envie... par endroits le sol était carrément tapissé de balle d'avoine, cette enveloppe qui protège le grain...

une fois battu, il faut aussi prendre soin de trier, et surtout sécher correctement les grains récoltés, sans quoi ils risquent de moisir lors du stockage... (à l'abri des rongeurs)...

une fois les céréales enlevées... ce n'est pas terminé car on fait place nette et on sème ... des navets... dans les endroits les plus intéressants, du moins, car il faut de l'humidité : avec un peu de chance ils pousseront d'ici la fin de l'automne et le début de l'hiver. ils seront rentrés avant les premiers gros gels...

sinon il y a bien sûr d'autres récoltes qui vont suivre tout l'automne encore : carottes, poireaux (en partie ils restent dehors l'hiver) maïs et cucurbitacées... haricots... pour ce qui est des plus basiques...

sans oublier aussi la récolte des plantes à sécher - elle est en cours et surtout tributaire de la météo... (certaines médicinales et condimentaires comme menthe, mélisse, maggi, aurone, origan, sariette, etc...)



pas mal de jolie setaria est venue toute seule, après l'avoir laissée monter à graines l'an passé... je vais essayer de les récupérer avant qu'elles ne tombent, ce qui n'est pas toujours évident...

un oxalis jaune - "mauvaise herbe", comestible en petites quantités, très commune : mais elle se désherbe très facilement...
ses feuilles forment de jolis coeurs très réguliers...



et l'onagre, toujours : il est en voie de faire ses graines : espérons qu'elles mûriront bien...

dimanche 8 août 2010

récoltes



la période des récoltes, celle où l'on commence à déblayer champs et jardins, à cueillir et rentrer les choses que l'on a réussi à faire pousser... fait partie des moments particulièrement satisfaisants et agréables...

là nous avons commencé à sortir des pommes de terre : pour en manger déjà, mais aussi pour ne pas avoir à tout sortir d'un coup par la suite... en commençant par les "endroits à risque" pour que les campagnols ne les mangent pas à notre place...
pour l'instant il pleut, et je viens aussi de voir que le mildiou a fait son apparition dans l'un des carrés.

j'ai tendance à estimer les pommes de terre dans un récipient donné, par exemple un seau de 10 litres... sachant qu'il y a 52 semaines jusqu'à la prochaine récolte... et sans oublier qu'il faut, en plus de celles que l'on mange, une pomme de terre pour chaque pied que l'on veut planter au printemps prochain. il vaut mieux toujours prévoir un peu plus...

idem pour les oignons... si je voulais en manger un par jour... il me faudrait 365 oignons... plus ceux pour refaire les semences... je n'en ai pas fait tant et je n'en mange pas tant, en réalité... mais c'est juste pour avoir des repères...

d'ailleurs la mouche de l'oignon m'en a liquidé une partie (on pourrait dire "liquéfié" car les oignons ne poussent pas, souvent pourrissent ou sont enveloppés d'une grosse couche extérieure visqueuse - à l'intérieur on trouve de tout petits vers qui y creusent des galeries) : ce sont ceux plantés le plus tard qui s'en sortent le mieux... le cycle de la mouche étant précoce...
les associations avec les carottes, par exemple, ne fonctionnent pratiquement pas, du moins chez moi : la mouche est apparemment très fréquente et les carottes ont tendance à n'arriver que bien après les oignons...

samedi 24 juillet 2010

récoltes

il y a eu un couac chez le petits pois : j'en ai fait un carré d'environ 4m sur 4... vu de l'extérieur il y avait de jolis pois... mais en y regardant de plus près à l'intérieur... plus rien... les campagnols avaient fait la java et tout cueilli... et çà ne se voyait pas de l'extérieur...
j'ai rapidement tout enlevé, mais cela a aussi le gros inconvénient que je ne peux pas laisser tranquillement parcheminer et sécher les pois sur pied... (mieux pour la conservation et surtout pour les ressemer)...



en fait c'est un peu de ma faute car c'est une expérience que j'avais déjà faite... et oubliée : dans un pays à campagnols, les lignes de pois doivent être accessibles des deux côtés (on peut tout au plus en mettre deux côte à côte pour pouvoir facilement accéder à la base) et nettoyées de toutes herbes qui pourraient permettre aux rongeurs de se cacher et d'être tranquilles...
l'an prochain je ferai deux lignes longues, au lieu d'un empilement de lignes plus petites...



sinon nous avons rentré aussi l'essentiel de l'orge, puis du seigle... car là aussi les rongeurs commençaient à beaucoup s'y intéresser : ils en ont d'ailleurs prélevé une certaine quantité.
pour l'instant les céréales sont mises en bottes et séchées dans la grange (vu la météo) : pas suffisamment mûres et sèches... elles ne se détachent pas bien si on les bat dans un grand récipient.
comme nous n'en n'avons pas de grandes surfaces je récolte en coupant la base avec de bons ciseaux...

seigle... et même l'un ou l'autre ergot...





et l'orge : là il va falloir que je voie comment çà se bat, manuellement, et comment on arrive à enlever les grandes épines que sont les barbes...



mercredi 7 juillet 2010

baisse la tête !





les céréales qui baissent la tête c'est tout bon : çà veut dire que le grain est devenu lourd et l'épi se met alors à pendre... le seigle devrait bientôt être bon à récolter...

l'été est là... avec un peu trop de yoyo : frais voire parfois froid la nuit, et canicule le jour... or une plante ne pousse pas ou pas comme il faut, si les écarts sont trop brutaux, elle ne pousse pas si elle a trop froid, mais pas non plus si elle a trop chaud... elle ne pousse pas bien si elle a trop de vent ou si elle a trop soif... or nous avons un peu de tout cela, aujourd'hui, en alternance...
le printemps a été escamoté cette année... et à présent la sécheresse se prononce : pour la première fois (je n'en ai pas le souvenir) un agriculteur est venu avec une immense citerne, pour la remplir en pompant de l'eau dans le ruisseau... probablement que ses champs ont soif ?

les céréales par contre sont des graminées, de l'herbe : elles sont moins impressionnées par ce climat...

on a parfois des surprises, aussi, comme ce groupe d'épis venus tout seuls dans le potager : probablement une variété de blé ou un hybride...
à observer puisque çà pourrait être quelque chose d'intéressant...