mardi 13 octobre 2009

le retour des grues

net rafraîchissement, avec 3 degrés hier soir et ce matin.
les grues ont l'air d'avoir entamé leur voyage de retour : nombreux vols hier soir vers 22 heures et après encore... on ne les voit pas bien sûr car il fait nuit et un peu nuageux mais leur cri est typique et reconnaissable...

ce qui est curieux, par contre c'est que l'année dernière j'avais noté ces vols le 13 novembre... ce qui est pratiquement un mois plus tard...

certainement aussi que les migrations s'étalent et qu'on ne les entend pas toujours...

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,

...et merci pour votre blog c'est un vrai plaisir de vous lire.
Je me posais une question, comment imaginez-vous la notion de "travail" dans un monde où la plupart vivraient en autarcie ? Je pense que dans ce cas là, on assisterait au retour du "troc", des "SEL", mais pensez-vous à d'autres systèmes ?

merci et bonne journée,
maya

Anonyme a dit…

D'après le site de la LPO, les prémices de la migrations ont commencé dès le 26 août. La migration de grues est très étalée, le mois d'octobre est traditionnellement celui des grosses vagues migratoires, qui compte plusieurs milliers d'individus, répartis en nombreux vols de plusieurs centaines d'individus, jours et nuit, trompettant non-stop. Par temps clair, impossible de les rater !

geispe a dit…

effectivement, beaucoup de grues encore hier mardi l'après-midi le soir et la nuit...
bon coup de froid cette nuit de mardi à mercredi avec moins trois degrés.

geispe a dit…

à propos de la notion de "travail"...
imaginer est le bon mot car de là à la réalité... mais les utopies sont toujours préalablement imaginées... :-)
dans un système purement autarcique le travail consiste à s'activer chacun pour subvenir à ses besoins et ceux des siens. il n'y a donc pas de travail "professionnel" ni même de travail pour produire quelque chose qui servirait à faire du troc.
dans la pratique il est difficile - sauf environnement adéquat - de vivre en totale autarcie... mais on peut essayer de se rapprocher de l'autarcie le plus possible... le travail pour l'extérieur reste alors réduit à son minimum car c'est lui qui a tendance à nous rendre dépendants, à induire le monde marchand, de troc ou autre, qui ne pourra toujours n'être qu'un monde de forces qui essaient de tenir un équilibre.
le troc par exemple, m'oblige déjà à rentabiliser ma production et à produire plus de quelque chose de "troquable". le SEL aussi me rend redevable.

la remise en cause des inconvénients du système actuel est en cours, mais les solutions et alternatives sont encore à inventer : les prémices se voient par exemple lors de la diminution voire l'absence de motivation lorsqu'il s'agit de travailler pour un autre ou pour quelque chose qui ne nous concerne pas. la carotte doit devenir de plus en plus grosse pour que l'on reste motivé et cela aujourd'hui çà fonctionne de moins en moins bien. l'épuisement des ressources va en plus bousculer le tout bientôt.

ben non... je n'ai pas encore trouvé d'autres systèmes qui pourraient être intéressants, satisfaisants et viables sur du long terme... le seul élément que j'ai trouvé est un élément moteur individuel : celui qui consiste à faire le plus possible soi-même, à adapter ses besoins et ses envies, pour avoir le moins possible besoin de l'extérieur, à défaut le plus localement possible. d'ailleurs je ne peux estimer la juste valeur d'une chose que si je l'ai un jour faite moi-même. ce serait donc dans un premier temps limiter trocs et échanges dans la mesure du possible quitte à inventer un nouvel état d'esprit car rien n'interdit par exemple au lieu de troquer, de simplement donner sans contrepartie aucune ce que l'on a en trop et dont on n'a pas besoin. et alors avoir beaucoup "en trop" devient déjà suspect... :-)

voyage de reve a dit…

Bonjour, J'ai toujours autant de plaisir à vous lire, bonne continuation...

Pierre a dit…

Tu dois avoir un almanach du "Vieux dauphinois" pour avoir les dates de l'an passé; ma femme fait la même chose, elle note le passage des cigognes, les premières gelés etc... le ton est proche du journal de HD Thoreau
bonne continuation.

geispe a dit…

ben je découvre que c'est le contenu de mon blog qui fait office d'almanach : c'est une utilité supplémentaire pour moi que je lui trouve à cette occasion... du coup je pense que je vais m'y consigner plus de petits détails chronologiques... comme nos premiers quatre en dessous de zéro ce matin... :-)

Anonyme a dit…

Bonjour Geispe,

Merci pour votre réponse trés interessante sur la notion du travail. Je suis tout à fait d'accord avec vos idées.
Ce qui m'interpelle le plus c'est la notion de rendre un service à quelqu'un ou bien donner quelque chose....sans arrière pensée, c'est à dire sans se dire "je l'aide, et plus tard lui aussi m'aidera"...etc Je crois que cette notion est pratiqueùent oubliée aujourd'hui. J'ai fait un essai: j'ai donné un de mes chatons à une dame qui en voulais un et j'avais bien indiqué "donne chatons"....et bien elle a insisté à deux reprises pour me payer ! C'est fort ! Ca devient louche de vouloir donner simplement ?! J'avoue que je me suis posée la question ! En fait je me rend compte que tout dépend de notre façon de conevoir la vie...

a bientôt,
maya

Jean-François N. a dit…

Bonjour Geispe
Outre-atlantique, c'est aussi le temps des coccinelles asiatiques, importées dans le sud des États-Unis, il y a quelques années, pour lutter contre les pucerons des serres de production de fruits et légumes. N'ayant pas encore rencontré de prédateur, elles ont depuis conquis l'Amérique du Nord. Au mois d'octobre, elle se réunissent pour la reproduction sur le premier repère d,envergure qu'elles rencontrent, en l'occurence un arbre dans un champ ou une maison.
Fabuleuse petite bête, qui pour passer l'hiver du Québec sans trouver de proie, transforme ses organes génitaux en réserve de graisse.
Question migrations, elles achèvent. Nous attendons d'un jour à l'autre les oies des neiges en provenance de l'arctique canadien et à destination du sud des États-Unis.
Je vous lirais régulièrement.
Jean-François Noulin, Longueuil