dimanche 13 juin 2010
aïe...
j'ai parlé trop vite... ce matin il restait deux oeufs sur le nid et quelques plumes en guise de signature...
le renard a dû passer par là... l'emplacement était quand même un peu trop risqué... risque accentué par un concours de circonstances : le fait que c'est un endroit où se trouve un cerisier... quel rapport ? eh bien les merles ont commencé à dévaster les cerises à moitié mûres : elles tombent alors régulièrement au sol où les attendent mes trois oies.
je m'étais demandé pourquoi elles squattaient là depuis quelques jours , applatissant toute la végétation dans les parages... elles ont de cette façon rendu trop accessible et visible le nid qui se trouvait à deux pas...
mais bon... on a tendance à faire des sentiments pour ce que l'on connaît et ce à quoi on s'est habitué : il faut se dire que le renard qui a des petits à nourrir actuellement, doit leur apporter quotidiennement de quoi manger... et un renardeau c'est mignon aussi...
la nature est ainsi faite qu'elle s'équilibre sans cesse et ne peut se permettre de faire trop d'états d'âme : s'il en était autrement, le système n'aurait probablement pas tenu...
à une échelle un peu plus petite se déroulent aussi multitude de drames : un peu plus de chance pour cette chrysalide de paon du jour que j'ai découverte parce que l'une des feuilles de la renoncule que je venais de déraciner en sarclant n'arrêtait pas de sautiller : en fait la chrysalide qui y était accrochée se tortillait, posée au sol... j'ai pu la mettre en sécurité et peut-être qu'elle finira son cours si tout se passe bien. pas si simple car le risque est grand de se faire croquer ou parasiter...
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