le cirse maraîcher pousse abondamment chez nous, c'est un bon épinard sauvage,
en fait, les épinards, c'est ce qu'il y a de plus fréquent dans la nature... puisque l'on peut cuisiner énormément de sortes de plantes... :-)
le voici petit : ses feuilles sont très différentes,
actuellement on mange encore la cousoude, aussi : elle est disponible presque toute la saison... pour avoir des feuilles jeunes il suffit de la couper afin qu'elle repousse... les anciennes feuilles, tiges et fleurs, trop grandes et parfois dures, sont mises au compost ou en mulch comme un excellent engrais,
avec un peu de retard en raison du mauvais temps (originaire d'Amérique du Sud, il aime la chaleur)
galinsoga : existe en deux versions, tout poilu... ou glabre...(sans poils)
les petites fleurs de cette "mauvaise herbe" très bonne à manger et parfois envahissante au jardin, sont facilement reconnaissables...
feuilles de moutarde,
premiers pavots : ils ont de belles étamines tôt le matin... un peu plus tard il n'en reste rien : les insectes ont tout mangé...
aurone : de la famille des armoises elle sert en cuisine ou en tisane (amère, un peu comme l'absinthe)
mon "champ" de maïs... il met un petit moment à démarrer, une fois planté, mais ensuite il a tendance à rattraper... j'ai peut-être planté un peu serré, mais on verra bien...
il aura faim plus tard...
un autre, trois fois plus gros, le "taon de cheval", parce qu'il a tendance à harceler les chevaux...
il vient aussi d'éclore...
les pensées sauvages sont de la famille des violettes, et elles sentent tout aussi bon... ce sont les fourmis qui disséminent les graines un peu partout dans le jardin...
les églantiers fleurissent aussi,
on cueille et sèche la camomille...
stachys sylvatica, l'épiaire des bois est une plante de lisière forestière : celui-ci s'est invité dans le jardin...
une mini-mare de un mètre carré suffit pour que deux petites grenouilles s'y sentent à l'aise...
la mare est tellement petite -dans l'un de nos jardins - que nous allons veiller à ce qu'elle ne se déssèche pas... :-)
et sinon on continue les foins... car il faut profiter du moindre espace de beau temps... et il faut non seulement faucher, mais ensuite étaler les andains (lorsque l'on fauche, l'herbe est empilée en ligne)
et il faut ensuite remuer le tout une ou deux fois, parfois plus, selon le temps ou s'il y a beaucoup d'ombre ou une journée de peu de soleil...
et ensuite il faut rassembler le tout au râteau, une fois bien sec, le charger sur la charrette, puis le monter dans la grange... toutes ces opérations étalées sur plusieurs jours, en fonction de la météo...
on essaie bien sûr d'éviter un jour pluvieux...
5 commentaires:
Magnifique blog, merci pour le partage de cette vie proche de la nature.
Salut à toi, c'est comme un film avec comme acteur principal la "Naturalesa", et je pense à Flika qui aura du bon foin cet hiver.
Félicitation pour toutes ces déterminations, c'est une bien belle idée ce journal de bord qui permet d'inscrire ces beaux moments de vie dans le temps...
Olivier
Cela fait deux ans que je suis votre blog, il illumine mes matinées... avec de belles photos dans la nature et de la douceur.
Merci à vous.
On peut constater une expérience certaine du faucheur.
C'est toujours un immense plaisir que de visiter ton site Geispe.
Trx
A propos des fleurs et graines de sureau, je viens de lire qu'il faut les cuire à 60% minimum pour éliminer leurs alcaloïdes.
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