coquelicots

faucher n'est pas forcément le travail le plus fastidieux... avec une faux bien affûtée et de l'herbe matinale fraîche de rosée, ce n'est pas trop fatigant et même plutôt agréable... à condition probablement qu'on ne passe pas la moitié de la journée à faire du forcing dès le lever du jour, comme cela se faisait fréquemment et nécessairement à l'époque...
ensuite il faut étaler les andains, puis remuer tout cela plusieurs fois pour finir par le rassembler en vue de le ramener à la maison : toutes ces opérations demandent pas mal de temps... et se font généralement sous un soleil brûlant...

gaillet... c'est lui qui sent particulièrement bon quand il sèche : il a alors l'odeur de l'aspérule odorante (qui est aussi un gaillet) grâce à la coumarine qu'il contient...

une guêpe aux rayures particulièrement marquées et régulières... (reine de poliste ? mais je n'en suis pas sûr)

compagnon rouge,

rosa rugosa,

camomille et pervenches,

une frelonne a minutieusement inspecté les interstices de la grange... je l'ai surveillée car il vaut mieux qu'elle n'ait pas envie de construire un nid par là...

elle m'a regardé d'un drôle d'oeil puis est repartie...

une fois que tout est sec, on ratisse et on charge... il faut ensuite monter le foin dans la grange... la charrette à deux roues est très légère et la pente est faiblement descendante... nous sommes juste à 300m environ... pas besoin d'atteler Flicka...

 - t'es sûr qu'il est bien sec, mon foin ?