l'aubépine est en fleurs, et le soir elle embaume tous les environs...
en fauchant de l'herbe çà fait plouf à côté de moi et un serpent s'en va à la nage dans une grande flaque de la prairie inondée : en fait un orvet sorti de je ne sais où... il nage aussi bien qu'une couleuvre, qui elle, est très aquatique... il s'est arrêté un moment pour observer ce qui se passe...
les iris bleus ont souffert des campagnols : ils ont mangé les rhizomes, mais les ont heureusement aussi déménagés, de sorte qu'il en pousse des nouveaux quelques mètres à côté ... tout n'est donc pas perdu...
pour l'instant il n'y a qu'un rescapé qui fleurit... les autres sont encore trop petits...
une éphémère volait un va et vient continu sur une dizaine de mètres... avant de daigner se poser...
couleurs du soir...
4 commentaires:
C'est toujours un plaisir de venir par içi, j'aime beaucoup ce "concept" de jardin où la nature garde une large place, c'est un peu comme ça chez moi aussi, et ça me semble tout à fait évident, je veux dire ce n'est pas un concept décidé abstraitement mais une façon de vivre en bonne intelligence avec ce qui nous entoure qui s'impose de soi-même.
J'ai pu profiter du travail des campagnols récemment: ils ont rassemblé des quantitéS de racines de liseron en fagots serrés, trouvés lors du "grelinage", il ne me restait plus qu'à les exposer au soleil pour les faire sécher, afin de limiter la prolifération.
Bon dimanche
Bonjour, merci du partage, j'aime beaucoup venir ici, j'y retrouve mis en mot et en images les émotions que la nature me procure, merci encore de mettre en mots et en image la beauté de la nature
Brigitte a très bien dit ce que je ressens , moi aussi , en venant sur votre blog , Geispe .
J'apprécie beaucoup les photos de cet orvet, c'est un animal qui ne se fait que trop rare de part chez moi depuis quelques années.
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