le jardin n'avance qu'au ralenti, en raison du temps trop froid... presque fini de replanter les petits poireaux : mes semences de poireaux et oignons de l'année dernière n'ont rien donné... et j'en ai donc racheté.
(probablement pas récoltées en bon état, insuffisamment mûres ou encore mal séchées peut-être...)
des semences du commerce, les poireaux sont bien venus mais pas les oignons : je pense que le terrain ne s'y prête pas vraiment, du fait de l'acidité et de l'humidité : il faudra que j'essaie de semer sur un autre endroit l'an prochain...
j'ai remis quelques haricots là où les limaces les ont mangés...
à ce sujet j'ai changé de technique : en voyant qu'elles faisaient de la génération spontanée au ramassage (j'en ai ramassé une centaine par jour durant bien trois semaines) j'ai cessé le ramassage et ai axé sur l'éducation et la coopération : le compost pour les limaces (je l'approvisionne régulièrement en "mauvaises herbes issues du désherbage". de petits tas de plantes désherbées par ci-par là, le déplacement sur le compost des limaces "désobéissantes" (je ne les tue jamais) et du coup... il n'y a plus de dégats...
mais les tas de compost sont vraiment inquiétants si on fait un tour avec une lampe de poche, la nuit... : faudra que j'observe si je ne fais pas trop d'élevage de cette façon... :-)
dans mes deux autres jardins je n'ai pratiquement pas de limaces : il n'y en a que dans celui où j'ai mis pas mal de crottin de cheval... donc prudence avec le fumier désormais...
bizarrement et parallèlement à mon changement de technique je suis tombé sur une publicité pour un bouquin (en allemand) intitulé "Schneckenflüstern statt Schneckenkorn" - littéralement traduit "chuchoter aux limaces plutôt que des granulés anti-limaces" et qui suggère ce type de gestion, d'apprentissage et de collaboration.
je vais donc persévérer... en les gardant à l'oeil et voir ce que çà donne.
cinq degrés sur le thermomètre du jardin tout à l'heure vers 23 heures : une bonne température d'un mois d'octobre... et cela un 19 juin !
j'ai aussi fauché un peu d'herbe aujourd'hui : pratiquement le néant pour les insectes, ce qui n'est pas étonnant avec ce qu'ils endurent depuis le printemps...
le foin n'en parlons pas : personne dans le secteur n'a pu encore en faire...
étoile de benoîte et centaurée...
la digitale pourpre est aussi apparue, très décorative... c'est une fleur habituelle chez nous dans les Vosges du Nord...
quant à notre cane colvert, elle a même trouvé une copine...
j'aime bien la bourrache pour son beau bleu, mais aussi pour son goût de concombre :-)
c'est le moment de cueillir les fleurs de camomille : à défaut de soleil il faut les sécher au-dessus du poêle...
les graines de navets sont aussi bonnes à rentrer. celles des rutabagas ont loupé : je ne les ai pas suffisamment surveillées et perdues dans les herbes elles ont été dévorées par les limaces : j'aurais dû nettoyer tout autour...
la barbe de bouc a tendance à se développer depuis que les chèvres ne sont plus là pour la manger... elle est de la famille des reines des prés et fait un vrai feu d'artifice avec ses gerbes pleines de toutes petites fleurs...
6 commentaires:
pour les limaces, nous en sommes venus aux memes conclusions que vous...sur un jardin : la ruse et sur l'autre, la recolte de limaces à défaut de lègumes :-). Pour le moment, la ruse l'emporte légèrement sur la récolte et nous avons pu remarquer qu'elles aimaient le rumex donc nous laissons le rumex qui apporte de l'azote et nourrit les limaces !
guillaukari
On lit des mises en garde sur la bourrache (y compris fleurs et graines): elle contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques, hépatotoxiques notoires.
Donc, à consommer avec prudence et avec modération !
vrai, mais je pense qu'il faudrait en manger vraiment beaucoup et régulièrement pour avoir des risques. et fleurs et graines ne contiennent pas les alcaloïdes en question, semble-t-il.
Les fleurs et graines en contiennent aussi, si on en croit les infos sur le net.
D'après des amis qui s'intéressent à la "résonnance" les fleurs dont notre organisme a besoin, en cas de maladie, poussent spontanément sur notre terrain ! et de même on attire des animaux "soignants": les oiseaux migrateurs ou pigeons seraient plus nombreux chez des sujets souffrant de sinusite par exemple (les sinus servant pour nous repérer).
Fadaises ? d'après nos observations, non.
pour les alcaloïdes on trouve des données variables, j'ai l'impression.
je me suis posé la question au sujet des plantes médicinales : il faudrait les cultiver et posséder toutes ocazou... or c'est matériellement impossible, donc j'ai laissé tomber l'idée de constituer une pharmacie à partir de plantes... :-)
par contre j'en garde l'une ou l'autre pour leur polyvalence et "parce qu'elles me parlent"... (çà doit d'ailleurs être çà, la résonance :-)
par ailleurs si l'on se nourrit régulièrement d'une grande variété de plantes sauvages on mange au final les plantes médicinales en en mettant toujours un peu dans les plats...
Pour les limaces, étant vraiment envahie et en dernier recours avant d'abandonner le jardin, j'ai introduit 3 canards coureurs. Là, c'est radical: il y a toujours quelques limaces, que je ne considère plus comme "nuisibles", mais comme potentielle nourriture pour canards, mais pour ainsi dire plus aucun dégât dans les cultures (ces canards dédaignent la verdure du jardin, sauf les plants de salade fraichement repiqués et donc un peu fanés). Les becs des canards binent avec délicatesse le sol à la recherche d'insectes (miam, le taupin!), il faut juste veiller à protéger les semis trop récents. Qui plus est, ces charmants volatilles sont attachants , pondent de très bons oeufs et couvent avec assiduité.
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