lorsqu'on a un jardin relativement "sauvage" ou en extensif, le paysage change souvent : on a alors intérêt à marquer au début de l'hiver certaines vivaces qui disparaissent en saison froide, pour les retrouver et surveiller plus facilement au printemps, et ne pas les perdre dans une plate-bande en friche... c'est par exemple ce que j'ai fait ici avec des plants de livèche ou d'origan...

une branche de saule tombée ou oubliée au sol... peut se transformer en saule, assez rapidement...
celui-ci sera enlevé car il est plus intéressant d'avoir dans les alentours de la maison et du jardin, des plants de noisetiers - qui donneront des noisettes - plutôt que du saule et des aulnes qui poussent de toute façon par centaines un peu plus loin... (un espace laissé sauvage va presque automatiquement se transformer en forêt d'aulne/saule marsault, chez nous)

rejetons de l'aulne glutineux : ils se ressèment en masse d'eux mêmes...

les noisetiers aussi, reviennent, souvent grâce aux oiseaux ou petits rongeurs qui les éparpillent et même les enterrent... il suffit alors de transplanter le petit noisetier là où l'on veut... avec un peu d'habitude on arrive à distinguer la variété en observant les feuilles, et on aura intérêt à conserver ceux qui donnent plus de noisettes et des noisettes plus grosses...

les fruits du datura s'ouvrent à présent pour laisser tomber leurs graines (toxiques)

j'ai enlevé les plus grosses amarantes, et les ai mises à sécher car les graines vertes ne semblent pas tomber très facilement... j'en avais semé une ligne (graines provenant d'un sachet d'amarante bio du commerce) mais il n'en est pas venu beaucoup, peut-être à cause de la sécheresse printanière... et elles ont eu du mal à mûrir ensuite (elles semblent demander pas mal de temps jusqu'au mûrissement)

pour expérimenter c'est cependant suffisant : en secouant on récupère graines et certaines enveloppes, mais les enveloppes s'envolent très facilement par la suite, une fois qu'elles sont sèches...

l'amarante est intéressante car on peut manger la plante verte, mais surtout aussi ses graines contenant pas mal de protéines et autres éléments intéressants...

j'ai planté quelques scions de pommiers dans les friches, après avoir préalablement fauché les ronces... le fauchage doit s'opérer avec prudence pour ne pas casser la faux... (il vaut mieux utiliser une faux spéciale pour cela, plus courte et solide) et ne pas couper les replants mis en place l'année précédente... (si on y tient il vaut mieux les signaler au moyen d'un piquet). par ailleurs le risque qu'ils se fassent ronger par les chevreuils est assez important... si l'on veut être sûr que personne n'y touche il vaut mieux mette un grillage autour  (les chevreuils mâles ou brocards ont tendance à s'y frotter les cornes, aussi : cela enlève l'écorce et l'arbrisseau dépérit...) 

j'ai remarqué par contre que personne ne semble toucher aux jeunes noyers... peut-être à cause de leur odeur ?