jeudi 12 avril 2012

semer, planter...

j'ai commencé doucement à semer et planter, des choses qui ne craignent pas trop la fraîcheur car nos nuits sont encore froides.
on a tout intérêt à soigner les semences si on les fait soi-même... je viens de faire un loupé avec une grande plate-bande de navets... mais je m'y attendais un peu. mes semences avaient pris un drôle d'aspect un peu moisi dans leur bocal, donc pas suffisamment séchées... elles étaient aussi de 2009.
bref mon semis n'a pas donné même une graine germée au bout de plus d'une semaine...
je vais donc ressemer des graines plus récentes.

sinon je poursuis mes expériences de "basiques" : ce sont en quelque sorte les "prioritaires", si l'on vise l'autosuffisance alimentaire, celles qui "remplissent la gamelle durant l'année de quelque chose de consistant" comme les céréales (blé, seigle semés en automne) orge, avoine, semés au printemps, puis pois, pommes de terre, haricots, cucurbitacées, navets, etc... étant entendu que les oléagineux comme noix et noisettes se débrouillent tout seuls...

ici j'ai finalement planté des pommes de terre sur l'espace où le blé d'automne a gelé... le seigle est bien venu (au bout de la plate-bande)
(au fond c'est une station de pompage inhabitée)


un échantillon d'avoine voisine avec la clôture (symbolique car elle n'est pas électrifiée, pour les sangliers, biches et chevreuils, l'oie et Flicka la jument). le long de la clôture je plante aussi une ou deux lignes de pommes de terre... parce que la jument ne les broute pas...  si je mets l'avoine jusqu'au bord, la clôture ne tiendrait pas le broutage par dessus... lorsqu'au mois de juillet la céréale devient alléchante pour le cheval...


j'avais trouvé un outil ancien en forme de coeur, qui semble fait pour creuser d'un seul coup un trou à pomme de terre. mais il est tellement lourd que j'ai renoncé et préféré mon habituel croc à 3 ou à 4 dents... des outils un peu moins rapides, mais beaucoup plus légers...


lierre terrestre...


et pisaura mirabilis, une araignée chasseresse (elle ne fait pas de toile) très commune chez nous... elle est reconnaissable à sa ligne blanche sur le milieu du thorax.



notre chat travaille beaucoup : il attrape des campagnols à la chaîne...

le campagnol est reconnaissable à sa queue courte...



 c'est la première fois que j'arrive à observer et photographier un rat des moissons. il se promenait dans une baignoire à moitié remplie de compost, que j'avais entrepris d'aménager pour y faire certaines plantations (pour semences) à l'abri des campagnols...
le rat des moissons est l'un de nos plus petits mammifères : il ressemble à un tout jeune campagnol en raison de sa petite taille (environ 6cm pour un poids de 6 grammes), mais possède une queue fort longue, fine, et préhensile à son bout, c'est à dire qu'il peut l'enrouler autour des brindilles pour grimper et se déplacer...
il m'a d'ailleurs échappé d'où cette seule photo pas extra : il a réussi à monter depuis le fond de la baignoire par un brin d'herbe de 2mm d'épaisseur qui pendait là...
pour cela il a saisi l'herbe avec ses dents et ensuite y a grimpé avec une adresse et une dextrérité étonnantes... il faut dire que c'est sa spécialité...


























un mot au sujet des petits mulots dont je parlais dans mes posts précédents : probablement assez grands, ils ont quitté le nid et celui-ci est désert depuis deux jours.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Il est mignon ce rat des moissons et porte bien mal son nom car je m'attendais à voir un genre de gros rat. Et sinon, votre chat accepte de partager son territoire avec Chatman dont vous parlez sur un post plus bas. Brigitte.

geispe a dit…

le rat des moissons a un nom plus adapté en Allemagne où il s'appelle "souris naine"...
çà se passe assez bien entre notre chat (une femelle que nous enfermons durant ses chaleurs) et Chatman en principe un mâle... mais depuis quelques jours plus de trace du monsieur et je me demande s'il n'a pas refait ses valises... mais pas sûr...