le céléri à couper a bien poussé : j'avais racheté des semences et vais essayer de faire monter à graines l'an prochain...
j'en avais cultivé un moment mais faute d'assiduité je l'ai perdu en n'arrivant pas à renouveler suffisamment de graines... un peu ce qui m'est arrivé aussi avec le raifort officinal : d'où l'intérêt d'apporter beaucoup d'attention à la reproduction et production de semences en quantités suffisantes pour perpétuer la culture...
pour le séchage il vaut mieux effeuiller, car les tiges sont dures et devront être séchées plus longuement et à part... elles iront dans les bouillons...
la feuille est séchée - à température ambiante ou au four - puis, selon le cas, mise en bocal telle que, ou réduite en paillettes ou encore carrément réduite en poudre...
setaria...
l'essentiel des setaria est en boîte, maintenant... ou plutôt en bocal... mais il y en a toujours qui mûrit encore... on verra si on a le temps de cueillir...
pour mieux conserver, enlever le reste d'humidité, mais surtout diminuer les éventuels risques d'insectes je pense passer les graines rapidement sur une plaque dans le four... puis remettre en bocal après refroidissement.
c'est aussi le temps du raisiné, ce jus de raisin évaporé à la chaleur douce du four durant plusieurs jours, jusqu'à ce qu'il reste une gelée épaisse...
(on peut aussi faire cuire pour évaporer, et faire ainsi avec le jus des pommes, poires, aussi)
cela finit par faire une délicieuse confiture sans sucre...

sur nos asters les papillons sont au rendez-vous chaque fois qu'il fait chaud soleil, avec une nouvelle arrivante aujourd'hui,
la vanesse belle-dame... ou vanesse du chardon...
robert le diable...
notre syrphe infatigable planeur,
paon du jour (en grand nombre)
le vulcain... (qui est d'ailleurs un migrateur tout comme la belle-dame, ci-après)
et donc, la belle-dame... qui nous revient de contrées plus chaudes, au printemps... celles qui éclosent chez nous repartent en fin d'été, mais certaines restent ici, d'autres ne supportent pas le voyage : elles sont alors condamnées et ne passent en principe pas l'hiver...
étonnant encore, ces nombreux papillons qui se bousculent sur les ensembles d'asters, ont tous disparu en quelques instants lorsqu'est arrivé un gros orage, des coups de vent et des trombes d'eau...
je ne sais pas où ils sont allés se mettre à l'abri, mais leur réaction a été rapide...