une petite balade hier pour voir où en est mon futur bois de chauffage : on ramassera quand les conditions seront devenues plus agréables...
les stères ne m'intéressent pas et seront vendus en adjudication par l'Office des Forêts, mais souvent les déchets qui restent au sol représentent une bonne quantité d'excellent petit bois... (le bois coupé à la machine fait de nombreux éclats grands et petits, qui restent le plus souvent par terre après enlèvement des stères, surtout si ce sont des entreprises qui ont acheté) des chantiers comme celui-ci il y en a bien six ou sept alentours...
les tags forestiers pour savoir à qui reviennent combien de grumes...
les falaises de grès sont nombreuses et impressionnantes dans notre secteur...
là c'est pour que l'on puisse savoir si le tas est intact ou si une partie en a été volée... :-)
un chat sauvage qui chassait dans le pré est parti comme une flèche et monté jusqu'à la falaise rocheuse où je l'ai perdu de vue...
il y a pas mal d'anciens vestiges d'étangs abandonnés en forêt : systèmes de retenues en béton devenues défectueuses, elles ne retiennent plus l'eau...
plus personne non plus pour les entretenir...
l'hiver n'a pas été rigoureux pour les oiseaux... nous ne les avons pas nourris sauf occasionnellement lorsqu'il reste quelques graines de courge ou de potimarron.... pour le plaisir de les voir devant la fenêtre...
sitelle (la palette posée pour empêcher l'ondulé de s'envoler s'est entretemps couverte de mousse) et mésange nonette...
la charbonnière et la bleue sont aussi fréquentes, tout comme le troglodyte...
2 commentaires:
Est-ce que "l'homme des bois" accepte les compliments ?
Je vous lis depuis... longtemps et sans posséder votre science, je crois aller dans le même sens que vous en m'exprimant sur un site de cuisine économique qu'il est inutile de citer.
Alors pourquoi réagir aujourd'hui ?
Parce qu'hier un chiffre a confirmé que vous deviendrez bientôt un exemple à suivre :
300 millions par jour = la dette de la France et le compteur tourne chaque jour.
Les miracles, qui y croit ?
Il n'y aura pas d'autre issue que de pomper les retraites puisque le travail disparait.
Nous serons donc bien obligés de vivre en pseudo autarcie et il me semble urgent d'enseigner la cueillette et comment faire du feu aux enfants, au lieu de leur payer des Smartphones à crédit.
Propos pessimistes ? mais pas du tout, au contraire, réalistes et chargés de devenir positif.
Se préparer longtemps à l'avance, cela revient souvent dans vos billets. J'ai un peu peur que le temps de préparation vienne à manquer.
Sur mon site, je conseille aux lecteurs de se fabriquer un cahier de survie (matériel, recettes de peu...)et je réalise que les cueilleurs invétérés que nous sommes seront mieux armés que les citadins qui s'ennuient à la campagne.
Si vous l'acceptez, je mettrai volontiers un lien vers votre blog qui va devenir d'utilité publique.
Je vous remercie pour ce que vous partagez, toujours avec des photos d'excellente facture.
Le printemps arrive, je vous le souhaite fertile et joyeux !
Maryse
oui, merci pour les compliments... :-)
il est certain qu'un système ne peut fonctionner indéfiniment au moyen d'une croissance lorsque les matières premières et l'espace sont limités... et une économie c'est un peu comme un ménage... il y a problème lorsque les dépenses excèdent les recettes... :-)
un ralentissement est donc naturel à partir d'un certain moment quoi que l'on essaie de faire. deviner ensuite quel pourrait être le scénario qui nous attend est difficile et en tous cas ce sera de l'inédit... puisque c'est la première fois de l'histoire de l'humanité que celle-ci se trouve confrontée à une telle situation...
pas de problème pour mettre un lien sur votre blog...
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