vendredi 28 août 2009

délicates semences


la betterave rouge (ci-dessus) donne bien et beaucoup...

sinon, pas évident, toujours, de mener à bout la croissance et la récolte de certaines semences... et pourtant... sans semences... plus rien l'année suivante...

il y a celles, annuelles, que l'on récolte pour la consommation : on va prélever sur les réserves pour semer l'année d'après (c'est le cas par exemple des céréales comme le blé, l'orge, le seigle, le maïs, etc... les légumineuses comme les haricots et pois, les pommes de terre aussi dont il faut garder une certaine quantité pour replanter)...

et il y a celles, bisannuelles, (qui ne montent à graines que la seconde année), qu'il faut spécialement replanter au printemps et fignoler pour les faire arriver à terme, à l'abri des mauvaises herbes, des chutes, des intempéries et des prédateurs... par exemple les racines comme carottes, navets, céleris, radis, betteraves, l'oignon et le poireau, le chou, aussi...

si certaines ne posent pas trop de problèmes, pour d'autres, il n'est pas évident de ne pas les perdre... mais c'est aussi une question de climat et de météo...
cette année par exemple j'ai des problèmes avec les carottes, poireaux, oignons...

et pourtant çà semble simple mais au final il ne reste rien ou pas grand chose des semences que j'ai soigneusement tuteurées : c'est comme si elles se désintégraient au dernier moment ou encore elles n'arrivent pas à mûrir comme il faut, n'en finissent pas de traîner... là c'est peut-être le nouveau climat qui est en cause...

j'essaie de faire un maximum de semences. on n'en a jamais trop ; le cas échéant certaines peuvent se manger germées ou servir de condiments, mais c'est surtout le fait que l'on n'a pas besoin d'économiser lors des semis... on peut semer beaucoup et ressemer en cas d'échec, en garder une réserve pour la ou même les années suivantes...

récolter n'est pas tout : il faut soigneusement sécher les semences ensuite, pendant un petit moment... il m'est arrivé qu'elles soient moisies dans le bocal où je les avais conservées...

les fleurs de la carotte ont la particularité de se mettre en "corbeille" une fois qu'elles forment des graines... sinon fleurs et graines ressemblent à celles de la carotte sauvage.



celle-ci, sauvage, est apparue déjà deux années de suite de façon assez monumentale en bordure d'une de mes plate-bandes : du coup je vais m'y intéresser et la reproduire...



le céléri fait des graines toutes minuscules, mais il en fait beaucoup et facilement...



l'oignon n'est pas évident à bien faire mûrir : les fleurs ont tendance à pourrir sur la fin...



le poireau qui fait de grosses boules s'en sort un peu mieux...

3 commentaires:

Trystia a dit…

Bonjour Geispe ,
je voulais savoir quelles étaient s'il vous plait, les conditions à la base, à savoir le choix des graines originales : BIO, bien sûr, mais cela est-il suffisant pour espérer pouvoir les reproduire ? Merci pour vos si précieux conseils .

geispe a dit…

j'essaie de faire un maximum de graines, de préférence à partir de semences bio mais aussi non bio. aujourd'hui je n'en achète que lorsque j'ai loupé une variété mais j'essaie d'en produire suffisamment afin d'avoir des réserves.
il faut être patient car çà ne marche pas toujours très bien : j'ai l'impression que la plante doit d'abord progressivement s'adapter au lieu et au terrain, en quelque sorte... et elle revient bien ensuite...
mais en cas de loupé... ben j'en rachète et je recommence les opérations... :-)
cette année par exemple mes semis de carotte n'ont pas marché : çà ne se voyait pas mais apparemment mes graines n'étaient pas assez mûres lors de la récolte...
là je vais ressemer des graines du commerce...
par contre j'ai planté au printemps des carottes bio de l'année passée et vais ainsi tenter de faire des graines dès cet automne... là elles ont de belles fleurs, en ce moment...

Trystia a dit…

Merci .