lundi 6 octobre 2008

blé et seigle



c'est de préférence maintenant qu'ils se sèment... du moins notre blé tendre qui est en général du blé d'hiver (car on peut faire des semis de printemps - des blés de printemps - ils auront alors un peu moins de rendement...)

malgré mes échecs dûs pratiquement chaque année aux campagnols qui attaquent les épis durant le temps (quelques semaines) qu'ils mettent pour mûrir (il faut que le grain passe du stade de grain mou et laiteux au stade de grain dur et fini et cela demande plusieurs semaines en général vers les mois de juillet/août : pendant ce temps, chez moi, le campagnol et un peu les mulots aussi, en profitent pour faire leur récolte, et à la fin il ne reste plus grand chose.
cela est lié au fait que nous sommes situés en fonds de vallée forestière et aussi que je ne cultive pas de très grandes surfaces : la table est mise pour tous les rongeurs du coin qui ont l'air de se passer le mot :-)...
aujourd'hui mes cultures ne sont pas vitales mais faites pour l'expérience ; je crois bien qu'en cas de nécessité je ferais pousser d'autres choses : mais attention ce n'est pas forcément pareil ailleurs et dans un autre biotope la culture du blé peut très bien fonctionner...

cette année je vais plus particulièrement soigner le désherbage histoire de déranger les rongeurs et les contraindre ainsi à se découvrir face aux prédateurs : ils sont bien moins protégés s'ils ne peuvent se cacher dans les "mauvaises herbes"...

je vais aussi modifier un peu la technique - avec le blé rouge de Bordeaux, et faire de façon traditionnelle - semis en ligne - mais aussi et surtout de la plantation façon rizière : semé en vrac, les plants seront ensuite replantés manuellement à plusieurs dizaines de cm les uns des autres puisque c'est un blé qui doit fortement taller (çàd faire beaucoup de brindilles avec chacune un épi au bout)...
je ne compte faire que deux grosses plate-bandes car je tiens à faire tout autant d'orge, d'avoine, de sarrazin aussi... et surtout du maïs (le maïs indien de Biau Germe que j'avais essayé n'a pas été touché par les rongeurs du fait de la bonne enveloppe naturelle des épis).



sabine fait ses expériences de culture de son côté : ici du seigle prégermé... il démarrera ainsi plus rapidement...

le rat des moissons est toujours présent, mais finalement il n'a pas l'air de faire de gros dégats : on rencontre ses différents nids - de jolies boules faites d'herbes séches, accrochés un peu en hauteur, comme ici, dans mon carré de potimarron/maïs.
le rat des moissons est l'un de nos plus petits mammifères tellement petit, rapide et discret que je trouve sans cesse ses nids mais pratiquement jamais l'animal lui-même... il faut dire qu'il en fabrique tout plein, des nids, utilisés comme abris occasionnels, ou successifs. pour ses petits il fabriquera un nid un peu plus sophistiqué et solide, plus caché aussi... il en fera de même de sa résidence d'hiver, en général cachée au sol dans la mousse, les souches ou les racines...

3 commentaires:

Hervé a dit…

Bonjour,
J'ai résolu(pour le moment et en partie seulement) le problème des campagnols et mulots au jardin.
J'utilise un cochon qui retourne sans arrêt le terrain, mon jardin est au milieu de l'enclos du cochon protégé par une clôture électrique.
C'est pas très simple mais efficace.
Cordialement
Hervé

Unknown a dit…

bonjour,
pourquoi ne pas avoir de chat? ils sont plutôt bon chasseurs.. ou alors des furets mais là ca se complexifie un peu.
Très bon blog avec beaucoup de connaissances et de résultats d'expérience.
Continue. cordialement,

Volwest51

geispe a dit…

'jour ! je crois avoir toujours eu un ou plusieurs chats, mais dans un environnement forestier tel que le mien ce n'est pas suffisant et actuellement encore mes plate-bandes sont criblées de galeries, malgré mon chat et aussi les nombreux prédateurs(renard, blaireau, fouine, martre, etc...)j'ai fini par ne cultiver que ce que les petits rongeurs ne touchent pas ou peu : pommes de terre, pois, haricots, cucurbitacées... :-)