samedi 30 juin 2012

mouton noir

nous avons eu droit à un joli cadeau sous forme de la toison d'un mouton d'Ouessant qui vient d'être tondu...
ce sont des personnes qui en ont deux dans leur résidence un peu plus loin d'ici dans la vallée... histoire de tondre l'herbe...
ah, la bonne odeur de suint et la laine teinte nature...
c'est l'occasion de reprendre un peu le stock et faire quelques essais...







(musique "the old spinning wheel" de Norman Blake et Rich O'Brien)



(musique "delight in the spinning wheel" de Paul Austin Kelly)

un peu de tout


gros orages et multitude d'éclairs... grosse pluie et débordement du ruisseau - heureusement limité - durant la nuit de jeudi à vendredi, grosse grêle également, qui a un peu maltraité le jardin, mais sans trop de gravité... 

le matin restaient les traces de l'inondation : deux centimètres de boue dans la cour et devant la maison, avec les pas d'un héron cendré...


les plantes les plus fragiles ont un peu souffert, comme par exemple les cucurbitacées, avec leurs larges feuilles, les pommes de terre se sont couchées... et je n'ai pas besoin d'éclaircir mon semis de rutabagas...

le sonneur est plutôt content : sa mare est à nouveau remplie... il chante beaucoup, actuellement, jour et nuit, et accélère fortement la cadence plus il fait chaud...:-)


toujours peu de papillons : un petit argus sur une camomille des teinturiers...








la feuille bien particulière de la sauge...

le millepertuis fleurit beaucoup actuellement : les autres fleurs ont considérablement régressé...


hespérides, ces petits papillons avec une grosse tête...




salicaire, elle aussi, a reçu un coup de grelon...

et une séance de ramassage de bois : je vais essayer d'augmenter la cadence car il faut reconstituer les stocks...




Scoubidou ne s'était plus montré depuis mardi : hier soir il est réapparu, et s'est installé sur le dessus du poêle ou encore sur le vieux cadre d'un tableau, près du plafond : il aime s'asseoir là, longuement parfois, tout en hauteur. il écoute et regarde... 


et il était encore assis sur son porte-manteau ce matin vers cinq heures... je lui ai donné un quartier de pomme qu'il a apparemment apprécié, et c'est après qu'il a disparu, regagnant probablement son logis à l'étage...






les fins traits blancs que l'on voit au niveau des yeux sont le brillant de l'oeil qui se déplace lorsque la tête bouge rapidement...




petit crapaud était lui aussi à son poste hier soir, devant la porte...






mercredi 27 juin 2012

j'ai fini par faucher la paille de mon carré de seigle... sur lequel il ne restait plus un seul épi... les mulots ayant fini la récolte...
la solution est alors de laisser se décomposer la paille au sol... (je pense que je vais faire ainsi) ou encore d'empiler et composter le tout.
le problème de la couverture de paille est que les rongeurs peuvent mieux s'y cacher face à d'éventuels prédateurs...

ils ont d'ailleurs commencé à s'attaquer au carré d'avoine qui se trouve un peu à côté, alors que dans un autre jardin c'est l'orge qui est en train d'être mangée... mais je n'en avais fait que deux lignes, sur un endroit disponible...

du coup j'ai tenté de planter trois piquets destinés à servir de perchoirs pour les chouettes hulottes qui sont juste à côté dans la forêt... mais c'est un peu tard...
étonnant appétit et profusion de mulots, cette année... malgré notre chat qui les laisse traîner partout sur son chemin...

en plus je les ai accusés à tort d'être seuls à saccager aussi mes haricots à rames : et j'ai délogé ce matin une chevrette (la femelle du chevreuil) en train de dormir (l'estomac plein, je suppose) à côté du jardin, quasiment à deux mètres de la clôture... et je l'ai repérée parce que j'entendais son ronflement dans l'herbe !
(elle ronflait pratiquement comme un humain, à chaque respiration)
je m'en suis approché doucement : elle avait de bon réflexes et en deux secondes elle était loin... le temps d'un cliché un peu flou...
j'ai ensuite fauché l'herbe tout le long du jardin afin de dégager l'espace, et accroché de vieux sachets plastique blancs aux piquets de clôture, dans l'espoir que cela la dissuadera de s'approcher pour encore sauter par dessus...

l'année passée je crois bien que j'ai déjà repéré la même chevrette, grâce à son ronflement : mais c'était dans des friches à 200m de là... :-)

mulots et chevreuils sont liés à l'environnement forestier chez nous : nous sommes en plein milieu... et donc difficile d'y échapper... ces dernières longues années nous n'avions cependant jamais de dégâts trop importants...
alors on verra l'an prochain s'il s'agissait d'un pic de prolifération ou si les problèmes s'installent durablement...



de mon carré de seigle il reste un carré de paille sans épis...

une fois fauchée, je pense la laisser se décomposer...

avoine...







tentative de piquets perchoirs...













un peu de blé est quand même encore venu (il s'agit apparemment d'une autre variété car l'essentiel, sur un autre carré, a entièrement gelé) : je vais tenter de récupérer les semences s'il arrive à terme. s'il est un peu plus éparpillé et clairsemé comme ici, les mulots ont moins tendance à s'en occuper...
pas sûr cependant : on voit des épis déjà coupés, sur la photo...




























invisible, la chevrette dormait tranquillement, couchée dans les balsamines, derrière le grillage... (j'ai tout fauché ensuite)
 elle s'est enfuie lorsque je m'en suis approché...



épiaire des bois...



le papillon du jour, un tristan... je n'en ai quasiment pas vu d'autre, hormis l'une ou l'autre piéride...




la récolte d'origan - condimentaire que nous utilisons beaucoup - sera séchée... au-dessus du poêle, en  l'absence de temps adéquat... les tiges sont effeuillées une fois sèches, et les petites feuilles mises en bocal.