vendredi 29 avril 2011

ouf... il pleut...

rassurés aussi les trois individus que j'ai rencontrés tout à l'heure, à la lueur d'une torche...
certains sont un peu maigres... mais il y a de quoi, par la sécheresse qui courait...






mardi 26 avril 2011

légumes verts

ce n'est pas la verdure qui manque actuellement... parmi les plus intéressantes car agréables à manger et prolifiques :


 l'ortie... que je laisse pousser tout le long de la clôture, mais il y en a aussi beaucoup à l'extérieur du jardin...

et le cirse maraîcher... j'en ai laissé un pied dans le jardin pour le décor car il devient très volumineux avec ses hautes fleurs qui ressemblent à des chardons et sont très appréciées des butineurs ; il en pousse cependant un peu partout autour de chez nous, s'agissant d'une plante sauvage qui aime bien les prairies et friches humides...




 la consoude ... et aussi du genre "tu coupes... je repousse"...


et la renouée bistorte... qui se trouve, quand à elle, dans les prés et friches humides qui nous entourent...






 très nombreuse en certains endroits... elle est plus saisonnière que les précédentes et n'est pas du genre à repousser tout le temps... mais elle dure un bon moment quand même...


ce sont toutes des plantes que l'on peut sécher et réduire en paillettes ou poudre, la fameuse "farine verte"... si l'on veut faire des réserves hivernales, que ce soit "comme çà" ou pour faire des réserves de sécurité, le cas échéant...

lundi 25 avril 2011


lorsqu'on plante des pommes de terre en divers endroits, là où il reste de la place, on retrouve parfois des oubliées comme ici... qui sont bienvenues au printemps... :-)
celle-ci se trouvaient dans un carré très fréquenté par les campagnols : elles n'ont donc pas gelé cet hiver et n'ont pas été mangées par les rongeurs...

j'en ai replanté environ un demi are et compte en mettre encore un peu puisque qu'il me reste pas mal de plants, gardés de l'année passée ; la pomme de terre est un bon aliment passe-partout faisant partie des "basiques" : une fois que l'on a quelques céréales (j'ai fait un peu de seigle et d'avoine, le maïs est à semer maintenant), des légumineuses comme pois et haricots, quelques racines comme navets, rutabagas, pommes de terre, le reste est plus du domaine du facultatif... car on a l'essentiel...



mes pois ont fini par venir : un mois pour faire 10cm, et là ils ont probablement trop chaud pour pousser comme il faut... mais bon, on verra bien...

il faut que je pose encore la moitié des tuteurs (branches mortes de divers arbres comme saule, aulne, bouleau).
cette année je les ai mis sur une ligne car l'année passée c'était en carré et les campagnols ont fait la java au milieu où ils étaient bien à l'abri...
pois et haricots sont cultivés pour être récoltés secs et être stockés. on peut manger en vert le surplus, si on en a suffisamment...


surprise dans les perches de haricots que je viens de poser : une petite araignée très particulière car "conique" (cyclosa conica) et qui a la particularité d'aligner ses restes (une façon de trier les déchets, peut-être...) dans sa toile, sur une ligne verticale... au-dessus et au-dessous d'elle...
pourquoi cette idée je ne sais pas...  peut-être pour faire "camouflage"...




des nuées entières, hier après-midi, de ces mouches noires qui volent les pattes pendantes : la mouche de la Saint Marc... (bibio marci) tiens c'est aujourd'hui et elles sont donc bien au rendez-vous...
celle-ci est condamnée - pas eu trop de chance car elle a perdu une aile... mais de toute façon je suppose qu'il y a profusion pour permettre à tous les oiseaux de nourrir leurs petits...


mon "champ" de pommes de terre : j'en fais largement car il y a pas mal d'amateurs à cet endroit-là avec les campagnols, dont le campagnol amphibie, un petit gros, qui vit sur les berges, tout au bord, et adore plonger dans l'eau...

dimanche 24 avril 2011


les araignées-loup commencent à promener leur "pilule-cocon d'oeufs" et s'installent au soleil afin de les chauffer...

l'arum est une plante vénéneuse jolie et curieuse : j'en ai quelques uns qui reviennent tous les ans et prennent de l'ampleur, dans le groupe des perce-neige...








le renflement, à la base de la fleur, constitue un piège à insectes : il est fermé par des poils ou filaments permettant un passage à sens unique, et l'intérieur de cet espace est glissant : les moucherons y sont attirés par l'odeur mais ne peuvent en ressortir que lorsque les poils se fanent, au bout de deux ou trois jours. la nature a tout prévu : les moucherons prisonniers se nourriront durant leur captivité avec du suc fourni sur place, par la plante.

Les fleurs femelles à l'intérieur de la "cage" s'ouvrent en premier et sont donc fécondées par les petites mouches porteuses de pollen provenant d'autres arums. Le deuxième jour, ce sont les fleurs mâles qui libèrent leur pollen, après quoi l'intérieur de la cage s'assèche, les poils se relâchent et les moucherons peuvent s'échapper, emportant le nouveau pollen vers d'autres plantes.

Plus tard dans la saison ne subsiste qu'un épi de belles baies rouges.

semences



les futures graines avancent doucement : navets, chou frisé, sont en fleurs... le reste se fait plus discret et lent à monter, (poireau, oignon, céléri), certaines sont absentes (betterave, carotte...) mais elles peuvent venir encore...
pour cela il faut toujours faire et conserver une bonne réserve de semences car il y a carrément des années sans... ou des semences qui "ne marchent pas"...






le crapaud, gardien nocturne des plate-bandes est sous la cachette que je lui ai organisée depuis un moment maintenant : il a déjà de la compagnie avec cet orvet qui s'est aussi installé là...

sous l'abri le jour, il est absent dès la nuit tombée : parti à la chasse aux limaçons...
j'avais eu pas mal de problèmes de limaces les années passées. cette année j'ai installé divers abris, éparpillés dans le jardin, afin d'y attirer les prédateurs... on verra ce que çà donne.
il est cependant possible qu'en année sèche - de celle qui semble nous attendre - les limaces soient plutôt absentes...

pour attirer leurs prédateurs, il faut des plaques couvre-sol assez vastes, car j'ai remarqué que crapauds et orvets rechignent à se cacher  - probablement par manque de sécurité - sous des choses trop petites comme une tuile ou une grosse pierre, par exemple... pour les carabes par contre on, peut placer des tuiles par ci-par là...



lorsqu'il est dérangé, le crapaud se gonfle pour paraître plus impressionnant...







c'est aussi le retour des bombyles, ces petites mouches-colibri qui butinent (ici le raifort officinal) en faisant du vol sur place...



 cette mouche a eu un problème de santé : il semble que ce soient les spores d'un champignon ou d'une moisissure qui la font trépasser : on la retrouve alors gonflée et figée au sommet d'un brin d'herbe...


de temps en temps une petite récolte d'acore : nous en faisons parfois une macération à froid et même de petites pastilles à sucer en coupant la racine en rondelles... au goût particulier : les anciens s'en servaient pour soignrer des ennuis gastriques et autres...


et une rencontre habituelle mais toujours impressionnante, dans le fil d'eau du ruisselet : dolomedes avec ses bandes latérales fluo...
acore et dolomedes fréquentent le même biotope très humide...



les diverses fougères déroulent progressivement leurs crosses...


alors que la chélidoine ou "herbe à verrues" est en fleur : très fréquente autour de la maison...
(elle ne se mange pas)


le tabouret, par contre est délicieux et a un goût proche de la moutarde : il s'est massivement ressemé tout seul au jardin...