jeudi 28 février 2008

étonnants apiculteurs

tout à l'heure sur france-inter interview d'un apiculteur lors de leur manifestation contre l'insecticide Cruiser ces jours derniers...
j'ai juste pris en cours de route pour entendre un apiculteur dire que les guêpes sont nuisibles : à tuer sans problème...
je trouve çà plutôt inquiétant dans la bouche d'un apiculteur...

mardi 26 février 2008

réserve du campagnol


c'est un travail de campagnol qui a amassé près de son nid, et sous la terre, des quantités de racines de rudbeckia cherchées apparemment assez loin car elles se situent à plus de dix mètres de là... ils font çà aussi avec les racines de liseron : cela contribue non seulement à les éparpiller (et il en repousse alors partout ce qui n'est pas pratique) ou encore cela donne de gros bouquets de pousses de liserons (ou de rudbeckia d'ailleurs) lorsque au printemps toute la pile de racine se met à pousser en même temps : çà forme alors carrément une "botte" de liserons... :-)

dimanche 24 février 2008

les orties nouvelles arrivent

première petite soupe aujourd'hui, avec même quelques brins d'achillée, pimprenelle,
fraisier, mâche, chou...
j'ai vu que les feuilles de ficaire apparaissent très nombreuses mais encore très petites, la cardamine amère fonce aussi : çà devrait devenir bon, bientôt pour toutes les petites verdures...
je vais préparer mon carré destiné à l'avoine (çà se sème maintenant)(je prends de l'avoine nue bio du commerce) mais n'en fais qu'un gros carré histoire de voir ce que cette année vont dire mes rongeurs qui m'ont tout mangé l'année dernière...
les abeilles rentrent bien du pollen : juste l'une de mes cinq ruches donne lieu à inquiétude... pas très active mais on verra bien.

mercredi 20 février 2008

avion bizarre

je crois avoir trouvé ce que pourrait bien vouloir l'avion bizarre bimoteur à hélice qui n'arrête pas périodiquement de faire des va et viens serrés au-dessus de nos têtes, de même que celui qui ressemble à une ancienne caravelle (je l'ai remarqué car je m'en suis fair offrir un modèle quand j'étais gamin) :
ils sont là...
http://www.chemtrails-france.com/avions/index.htm
(les photos sont sous "différents types d'avions")

je commence aussi à comprendre pourquoi une recrudescence chez de très nombreuses personnes d'états de grande fatigue, des états dépressifs et des acouphènes...

mardi 19 février 2008

pleine lune et éclipse

comme nous sommes souvent insomniaques les nuits de pleine lune il peut être intéressant de le savoir, histoire d'aller faire un tour :

"Une éclipse de lune sera visible, si le temps le permet, dans la nuit de mercredi à jeudi...
...
L'éclipse commencera jeudi matin à 02h43. La lune commencera alors à entrer dans l'ombre de la Terre. Entre 04h01 et 04h53, la lune sera plongée dans le noir total. Vers 04h26, l'éclipse sera à son maximum et la lune sera très sombre. Vers 06h09, le satellite naturel de la Terre aura retrouvé ses couleurs naturelles. Pour observer la lune, il faudra s'orienter vers le sud-ouest."

(7SUR7)

envie de changer...

apparemment l'humain a instinctivement envie de changer, transformer ce qu'il voit, de le faire bouger...
sur le chemin là haut, il y avait de véritables orgues de glace, un mur de stalactites...
ce WE, comme il faisait beau, sont passés des promeneurs avec des enfants, et c'est les vacances scolaires aussi : ben z'ont tout cassé les beaux glaçons...
et je me rappelle m'être fait réprimander par mon père un jour que, gamin et lors d'une ballade, je tapais systématiquement avec un bâton dans les orties pour "leur couper la tête"... :-)
je me dis entretemps que ce n'est pas si grave que çà puisque la nature refait aussitôt... et c'est aussi le fait d'enfants qui ne vivent pas quotidiennement dans un environnement naturel...
c'est par contre gênant si devenus adultes, nous employons les grands moyens, et nous partons du principe qu'il faut partout modifier voire améliorer la nature parce qu'elle n'est pas parfaite... ou pas "rentable"...

c'est d'ailleurs aussi cette envie de modifier que l'on peut observer chez un enfant placé devant un lac, un étang, une surface d'eau immobile comme un miroir... on peut faire le pari qu'il va aller ramasser quelque chose et le jeter à l'eau... histoire de "changer ou faire remuer la chose immobile"... :-)

dimanche 17 février 2008

congelé-décongelé

mauvais... pour ce qui est censé tenir un peu au jardin... certaines racines, choux, salades aussi, ont fini par pourrir et se désintégrer à force d'être congelés et décongelés sans cesse par un temps alternant douceur et grand froid parfois quotidiennement : relative douceur le jour et gros coup de gel la nuit...
tout les jours comme çà... çà vous tue un jardin... le jardinier aussi un peu, d'ailleurs :-)

samedi 16 février 2008

métier à tisser

çà me fait penser à notre métier à tisser que nous avons acheté à l'époque - bon çà fait loin maintenant, bien une douzaine d'années. payé pas cher parce que la personne voulait s'en débarrasser - et il fallait trouver quelqu'un qui dispose pratiquement d'une pièce pour cela - un métier de bonne largeur pour faire de grosses pièces, hein...
par la suite nous nous sommes rendus compte que si l'on n'achète pas des km de fil industriel... pas de tissage... et comme il n'était pas tout à fait dans notre esprit de court-circuiter... le circuit et de faire du kit nous nous sommes dit "ben faudrait fabriquer le fil, d'abord..."
du coup notre métier comportant des cadres de 1m40 a servi l'une ou l'autre fois pour faire un ruban ou une écharpe... :-)
parce que essayez voir de filer manuellement le fil de toute une couverture ou le fil nécessaire à un vêtement... çà prend bôôôôôôcoup de temps...
la laine c'est quand même plus rapide à produire et à filer que le lin par exemple, (qu'il faut d'abord cultiver puis transformer) et là nous nous sommes rendus compte qu'il est plus pratique, plus simple voire plus agréable de crocheter ou tricoter : des pulls, sabine en a fait effectivement en filant notre laine... (de la laine reçue ou achetée à bas prix car les propriétaires de moutons ne savent pas toujours quoi en faire) et pas besoin de métier...
en fait la démarche que nous aurions aujourd'hui c'est "je dois pouvoir fabriquer un métier à tisser si j'en ai besoin"...

vendredi 15 février 2008

lamproies



Voici ce que çà donne dans un bocal... le temps de les filmer... puis rejetées dans le ruisseau... il m'a fallu cinq minutes et deux brouettes de vase pour les trouver : en cas de disette je crois que je n'aurais pas de problème pour en faire de la friture :-)

jeudi 14 février 2008

vastes... les activités de l'autarcie...

l'autarcie c'est tout... très vaste, donc... et
il y a des sujets que je n'ai pas encore eu l'occasion d'aborder, du moins pour ce qui est de l'expérience pratique - et pour certains je ne suis pas prêt d'y arriver -dans un sens cela veut dire que l'on ne risque pas de s'ennuyer, dans un mode de vie plus rustique :

- la forge : il s'agit d'abord d'apprendre à fabriquer du charbon de bois... donc tout un programme déjà rien que pour çà... et ensuite si aujourd'hui nous avons plein de ferraille... si l'on voulait "remonter et s'intéresser aux sources" il faudrait que je vois où chercher du minerai de fer... ensuite comment transformer ce minerai en quelque chose de "forgeable" au moyen d'un marteau et d'une enclume...
d'ailleurs il me faudrait d'abord fabriquer un marteau et une enclume... :-)

- le charron : activité déjà bien particulière qui signifie l'utilisation de la roue et des charrettes : on entre dans une société ou les sentiers sont remplacés par des voies qui demandent trois fois plus d'espace et qui doivent être de préférence plates et régulièrement entretenues afin que l'on puisse y rouler... c'est un monde où l'on a déjà de la production et de la circulation de biens de consommation...

- la vannerie : c'est déjà un artisanat plus facile à mettre en pratique : le saule pousse tout seul, à foison... et le reste c'est du savoir-faire... n'empêche qu'il faut savoir faire... j'ai "sous la main" l'un ou l'autre gitan devenus des habitués quand ils passent... et qui m'ont fait de beaux paniers ; je leur en ai acheté un certain nombre et ils ne sont pas avares de tuyaux pour faire de la vannerie : ils m'ont montré comment on épluche les brins de saule (étonnant comment ils font çà avec un brin de saule replié) ou encore comment avec une sorte de coin de bois ils fendent un brin en trois tout le long sans qu'il ne se casse, ou aussi comment on fabrique un balai de bouleau ou de genêt en y enfonçant les bottes dans trois anneaux de saule préparés à l'avance...
un beau panier est difficile à faire si on n'a pas le coup de main... alors pour l'instant je les laisse faire puisqu'ils font bien mieux que moi et c'est aussi leur gagne pain... dans un monde autarcique où l'on troque, cela impliquerait que l'on ait quelque chose à donner en échange, faute de payer en argent par exemple... là cela poserait le problème de la valeur que l'on accorde aux choses... et celui aussi simplement d'avoir du surplus à échanger... et un surplus qui soit intéressant ou utile à l'autre...

- la poterie : je me dis que c'est moins urgent vu la profusion de récipients en tout genre dont nous disposons, surtout avec des casseroles modernes presque inusables si elles sont en inox, ou encore une vieille poêle en fonte...
pour la poterie il faut de l'argile : j'ai déjà repéré dans notre ruisseau les endroits où elle se dépose au fil de l'eau - ce sont surtout certains virages ou les petites particules microscopiques viennent se poser... mais pour faire de la poterie cette argile doit être propre sans impuretés ou du moins sans trop d'impuretés... il faut donc la travailler et la nettoyer... c'est un travail aujourd'hui fait avec des machines... difficile et long à faire manuellement.
et ensuite il faut faire beaucoup de bois... stocké à l'avance car il doit être sec... puis il faut avoir un four ou au moins une installation sommaire car les types de poterie très "rustique" sont faites à même le sol ou dans un trou préalablement creusé... différentes possibilités...
tout un art ensuite de faire un pot - à colombins car sinon il faut construire un tour - puis cuire cela sans que le résultat final ne soit de la casse : et souvent c'est proche de la loterie quand on n'a pas la routine...

- les textiles : sacré fil... car il démarre en cultivant d'abord les plantes à fibres telles que lin, chanvre (encore interdit pour l'instant), on peut utiliser l'ortie aussi, etc... ou en élevant un ou deux moutons... c'est presque plus simple mais il faut les deux car on ne peut pas bien s'habiller de laine en été... la laine est assez simple à travailler et transformer parce que plus grossière que les autres fibres ; il est déjà plus délicat de rouir le chanvre et le lin, l'ortie, puis d'essayer d'en fabriquer un fil qui puisse ensuite se tisser...
et du fil il en faut des kilomètres : je n'ai pas vraiment pu trouver de réponse lorsque j'ai cherché à savoir combien de fil pour tisser un drap de lin et combien d'heures passées à filer ce fil... mêmes questionnements pour un vêtement...
une fois que l'on a passé des jours et des jours à filer... il faut tisser... et là encore la laine est plus simple d'utilisation : elle se tricote, se crochète tandis que c'est moins évident avec un fil de lin... encore que...

- les "chaussants" : important d'avoir quelque chose de costaud aux pieds, et si possible d'étanche, surtout si l'on est dans un mode de vie rustique... (du moins en mauvaise saison car il y a des partisans du pieds nus... c'est certainement une solution saine et pour économiser les chaussants en été par exemple) si aujourd'hui certains achètent les chaussures au gré de la mode et des envies... je crains qu'en autarcie il n'y ait quelques problèmes de chaussures... (de chaussettes d'ailleurs aussi : qui sait en tricoter avec un jeu de quatre ou cinq aiguilles - qu'il faut aussi savoir faire - sabine a essayé de fabriquer des aiguilles à tricoter avec du bouleau : çà marche assez bien).
fabriquer une paire de chaussures... me paraît très difficile... il faut déjà du cuir, (tuer un boeuf, le découper et tanner sa peau ?) du fil solide, et le savoir faire du cordonnier qui assemble tout çà... finalement j'ai plus espoir d'arriver à me fabriquer une paire de sabots : j'ai eu l'occasion d'acheter une série d'outils que quelqu'un vendait... mais pas encore eu le courage d'essayer.

météo

elle est devenue bizarre la météo...
z'avez remarqué qu'il fait toujours beau le week-end... et ce beau il est à rallonge en fonction des vacances scolaires...
je me demande bien comment ils font :-)

mercredi 13 février 2008

autarcie ?

la vraie date des premiers humains et si on voulait établir une sorte d'échelle il faudrait tenir compte de choses comme :

- avant le feu : aujourd'hui cela ne pose pas de problème d'allumer un feu... il y a les allumettes (qui ne fonctionnent plus une fois qu'elles sont humides) et surtout maintenant le briquet à gaz... on a du mal à s'imaginer vivre sans feu : manger cru, vivre dans le froid... et pourtant les hommes sont passés par là...
la "domestication du feu" date paraît-il de 450 000 ans avant notre ère...

- le feu a permis ensuite de cuire les aliments, de se chauffer, de fondre le minerai, de cuire de la poterie...

- avant le fer : avant le fer il fallait se débrouiller avec le bois, la pierre, les os, le bronze (cuivre + étain) n'était pas encore le fer mais on y arrivait.. (-2500 à -1000 pour le bronze) (-700 pour le fer chez nous)
le fer a permis dès lors de forger toutes sortes d'outils... et d'armes aussi...
mais il fallait beaucoup de bois...

- avant la roue : elle un accessoire capital...
les premières roues étaient pleines, en pierre d'une seule pièce, ou en bois souvent constituées de trois à quatre pièces assemblées. Les roues à rayons et à jantes, plus légères, seraient apparues environ 2000 ans av. J.-C..
Ces roues étaient solidaires de l’essieu dans un premier temps, celui-ci constituant alors un axe reliant deux roues situées de part et d’autre de la caisse. Pour réduire le frottement entre l’axe et le châssis reposant sur lui divers procédés ont été mis au point, dont notamment un trou dans un madrier faisant office de membrure, ce trou étant garni de galets lubrifiés avec de l’huile (l’ancêtre du roulement à billes). (wikipédia)

et le verre ? l'utilisation du verre au quotidien se répand seulement sous l'Empire Romain, semble-t-il... (sans verre pas de fenêtres vitrées)

ce sont là des éléments essentiels pour définir un type de société ou de civilisation : il existe aujourd'hui encore des peuples qui n'utilisent pas ou très peu, le fer... d'autres se passent de la roue...

dans la mesure ou l'un et l'autre nécessitent toute une chaîne de systèmes : matériau (minerai, bois) outils et savoir-faire, il est intéressant d'essayer s'imaginer "comment çà serait si pour de vrai" on était confronté à diverses situations...
alors il y a et il y a eu pas mal de reconstitutions diverses de ce qui se faisait au néolithique, avant et après...
ma curiosité à moi va dans le sens "comment çà serait si pour de vrai, demain nous n'avions plus de pétrole" ? cela nous arrivera tôt ou tard, à nous ou à nos descendants... et il faudra bien qu'on se débrouille ou qu'ils se débrouillent...
risque-t-on alors de se retrouver dans un décor néolithique pour certaines choses (comme l'absence d'énergie facile et à profusion) et par ailleurs parmi des volumes importants d'objets, de déchets et de matières que nous ne pourrons plus utiliser mais pour lesquels nous pourrons ou devrons probablement trouver une autre utilisation ou destination...
mais le point le plus délicat serait certainement celui de la nourriture : dans le système actuel nous mangeons pratiquement du pétrole indirect (machines, engrais et produits de traitements, transports, etc.. etc...) si cette matière première vient à devenir insuffisante... notre agriculture actuelle s'arrête...

samedi 9 février 2008

lamproies


et lorsque l'on "recreuse" les rigoles, ou que l'on vide les parties un peu stagnantes qui passent sous la maison (c'est un ancien moulin scierie hydraulique), on déloge à chaque pelletée... une ou deux petites lamproies... je passe un certain temps à les attraper ensuite dans la vase versée dans ma brouette ou reversée dans le jardin (cette vase constitue un bon terrain de culture et je la mets sur les plate-bande neuves ou anciennes). çà fait un peu mal au coeur de voir les petites lamproies se tortiller sur le sol où elles finissent par mourir... hop dans un bocal et retour dans le ruisseau... les poules qui ont leur enclos à l'arrière de la maison ne font cependant pas de quartier dans le ruisseau qui y passe : elles ont appris à patauger dans la vase, à la gratter... et elles se gavent des lamproies qu'elles y trouvent : çà leur fait un bon repas car une telle lamproie a quand même la taille d'un petit orvet... l'histoire des lamproies est très bizarre... en réalité ce que j'attrape semble être leurs larves appelées "Ammocoetes" en latin... et il paraît qu'elles n'ont que des yeux extrêmement petits, pas de bouche mais une sorte de lèvre au moyen de laquelle elles fouillent la vase dans laquelle elles sont entièrement immergées... elles y capturent du petit plancton comme bactéries, diatomées et autres organismes microscopiques en filtrant l'eau respiratoire. mais ce n'est pas tout : la lamproie de rivière (lampetra fluviatilis) émigre en fin d'été et au printemps de la mer jusque dans les cours d'eau douce ; elle y hiberne et y atteint sa maturité. elle ne mange plus et son intestin dégénère. elle va pondre de février à juin puis elle meurt. les oeufs éclosent et donnent des larves (donc celles qui sont chez moi) qui vivent dans la vase comme un ver. pendant 3 à 5 ans et jusqu'à 10 ans. Après une métamorphose, quand elle a 10 à 15 cm... elle retourne à la mer, où elle reste un ou deux ans. elle subsiste dans la mer en y suçant le sang des harengs, morues, etc... un peu à la manière d'une sangsue... ou en mangeant des charognes... puis le cycle recommence... je vais encore les regarder à la loupe prochainement mais il me semble bien que j'ai à faire à la lamproie de rivière... car il y a encore une petite lamproie de Planer : son dessin ne correspond cependant pas, et celle-là semble être sédentaire dans les rivières d'eau douce, alors que sa collègue est capable de voyager très loin, et de se transformer au point de pouvoir vivre en passant de l'eau douce à l'eau de mer et inversement... bref la nature a bricolé de drôles de choses...

(édit : ce serait apparemment quand même de la lamproie de planer - qui ne dépasse pas 10 à 20 cm et reste toujours dans les ruisseaux d'eau douce)

rigoles






il faut de temps en temps les recreuser car elles se remplissent, les rectifier aussi car la végétation les envahit : les rigoles de drainage des prés sont régulièrement remises en état avec un outil adapté : pioche d'un côté et coupant (hache) de l'autre. le coupant permet de trancher et de rectifier les bords et la pioche d'en extraire les mottes que l'on a coupées...
c'est aussi un outil pratique pour creuser rapidement une rigole toute neuve dans une prairie : un coupe de chaque côté (environ 20cm d'espace) et avec la pioche on enlève la motte de terre que l'on a découpée.

vendredi 8 février 2008

le printemps se pointe ?


soleil de février dans les noisetiers...
et paons du jour contre la fenêtre...

les paons du jour aiment passer l'hiver à l'intérieur des greniers ; ici celui-ci a choisi une de nos pièces du premier étage vu qu'elles ne sont pas chauffées...
aux premières chaleurs du soleil ils ont tendance à se réveiller et veulent sortir : piégés par les fenêtres fermées ils risquent de mourir deshydratés.

nous surveillons toujours les fenêtres - celles du grenier en particulier - pour laisser sortir papillons, chrysopes et coccinelles qui s'y collent après leur réveil printanier...
il suffit d'ouvrir un moment lorsque le soleil est au plus chaud pour permettre à tout le monde de sortir...
c'est surtout important lorsque le temps s'est bien réchauffé : tant qu'il fait encore très froid la nuit c'est moins urgent et les insectes ont des ressources pour tenir un bon moment encore.









édit 9/02 : une tortue c'est pas un paon... mea culpa... :-)
j'ai eu un peu des doutes au début mais je ne voulais pas forcer mon papillon à ouvrir ses ailes pour être sûr : c'est une "grande tortue" sur la photo d'hier, et non un "paon du jour"... car j'en ai retrouvé un autre ce matin... un peu endommagé et décoloré de l'automne dernier encore...
çà ressemble à çà :


le paon du jour - ailes fermées - est bien plus sombre et pas de motif très clairement apparent...
nous en verrons certainement sous peu puisque les deux espèces hibernent et se réveillent ensemble dans nos greniers, ateliers et débarras non chauffés...

mercredi 6 février 2008

avant et après... galettes




orge mondée cuite, légumes cuits, farine de pois, farine d'épeautre, assaisonnement (sel, herbes...)


en plus il nous reste l'eau de cuisson de l'orge (un vrai bouillon épais et gélatineux comme un lait, et l'eau de cuisson des légumes : peut s'utiliser ensuite comme boisson, bouillon ou pour faire des soupes...

lundi 4 février 2008

c'est lui



le propriétaire de cet oeil c'est Monsieur le jars...

devinette


c'est qui ?
je vous montre le propriétaire demain...

Valentin



il dit toujours "je m'appelle Bond... James Bond."
il s'appelle Valentin, en réalité (d'ailleurs c'est bientôt sa fête) et il a onze ans...
son hobby c'est casser avec ses cornes tout ce qu'il arrive à atteindre et manger tout ce qui se mange...
il est aux anges quand je l'emmène en forêt pour faire du bois...
là, en liberté, il peut casser et manger tout ce qu'il veut...

dimanche 3 février 2008

orion, reine des nuits d'hiver


La constellation d'Orion, reine des nuits d'hiver sous nos latitudes, est formée d'un quadrilatère composé par les étoiles : Bételgeuse, Bellatrix, Saïph et Rigel.

Avec autant d'étoiles brillantes facilement visibles, Orion est peut-être la constellation la plus ancienne et de nombreuses civilisations l'ont tracée.

Au centre du corps, trois étoiles forment un alignement immédiatement reconnaissable. Alnitak, Mintaka et Alnilam, (appelées également « les trois rois » ou « les trois mages »)...

Orion est à présent dans le ciel de nos nuits, et le soir elle se pointe à l'Ouest pour aller doucement vers l'Est...

Je lui fais une petite place ici car c'est elle que je vais rencontrer, et à qui je parle à présent durant tout l'hiver, surtout lorsque par grand froid, le ciel est magnifiquement étoilé. un raisonnable moins six degrés tout à l'heure, dehors... et Orion est au rendez-vous...

Il faut dire que du fait de notre situation isolée dans la montagne, aucun éclairage artificiel ne vient perturber le spectacle du ciel nocturne, souvent animé par ci- par là d'une étoile filante porteuse de message...

ciel qui fait rêver d'ailleurs... j'avais trouvé il y a fort longtemps un petit calcul que j'ai conservé parce qu'il m'a impressionné :

"supposons un super-vaisseau spatial qui ne nécessite pratiquement aucun temps pour se déplacer.
ses occupants peuvent un un clin d'oeil, aller à n'importe quel endroit de l'univers.
prenons notre voie lactée. (elle contient 200 milliards de soleils).
si l'on met une seconde pour atteindre n'importe quel soleil de cette voie lactée, pour visiter dans la même seconde les planètes qui entourent ce soleil, et revenir sur Terre : faisons ainsi toutes les secondes pendant 60 ans à raison de 8 heures par jour.
Des 200 milliards de soleils de notre voie lactée nous aurons eu le temps de visiter seulement 0,3%.
et le cosmos contient des centaines de milliards de voies lactées comme la nôtre."

pseudo

on m'a demandé d'où vient mon pseudo : geispe... vient de Geissepeter (Pierre des chèvres, en alsacien) comme m'appelaient certains dans le patelin voisin, parce qu'à l'époque j'avais une douzaine de chèvres dans mon fond de vallée...
lorsque j'ai débuté sur le net il me fallait trouver un pseudo et hop... c'est ce qui m'est venu à l'esprit...
c'était wanadoo et il fallait minuter pour ne pas dépasser le forfait de quelques heures par mois... çà a beaucoup évolué depuis...
je me souviens d'ailleurs avoir débuté bien avant avec un PC amstrad 640 (et des disquettes souples) que j'ai donné à la décharge avec un pincement au coeur il n'y a pas tellement longtemps. Le prétexte c'était la comptabilité de mon commerce dans les années 1980 (épiciers bio sur les marchés). le net est venu chez nous seulement bien plus tard.
je me rappellerai toujours de la scène où après trois quarts d'heure d'essais infructueux nous n'arrivions toujours pas à tirer quelque chose de notre ordi tout neuf... on avait envoyé fiston philippe (qui devait avoir 8 ou 9 ans) couper du bois afin d'être tranquilles : nous lui faisions d'ailleurs l'enseignement à domicile à l'époque) quand il est revenu, ben on l'a laissé voir çà et magie, deux temps et trois mouvements de clavier, il n'a pas mis dix minutes pour faire fonctionner notre amstrad... alors qu'il n'avait jamais touché un ordi...
pas étonnant qu'il soit devenu un super-informaticien après... :-)

scier... sniffer... scier... sniffer...








tout à l'heure j'ai scié une grosse bûche de chêne, presque sèche...
je n'ai pas pu m'empêcher d'en ramener un morceau pour mettre le nez dessus tellement çà sent bon...
cela m'arrive aussi avec le pin qui embaume au point que parfois je coupe des rondelles un peu à la façon des rondelles de cèdre que l'on trouve comme antimites dans le commerce :-)

d'autres fois c'est parce que c'est joli que je fais des rondelles...
on trouve toutes sortes de motifs intéressants au coeur d'une branche : on peut alors reproduire dix fois le dessin en sciant des tranches...
faudra que je pense la prochaine fois, à photographier les petits coeurs et les trèfles à quatre feuilles :-)
ici c'est du hêtre et du charme qui font de jolis dessins...


vie collective

je reprends plus loin un paragraphe que j'ai publié dans mon blog consacré aux biorythmes, car je trouve important de connaître le mécanisme ; il nous a aidé à gérer tout au long de nos péripéties avec nos enfants, leurs copains, nos voisins et nos collègues de travail...

il faut dire qu'un mode de vie qui essaie de s'approcher de l'autarcie va forcément donner lieu à plus de promiscuité, plus de présence des uns et des autres ; et il faut alors bien "se supporter" ... aujourd'hui beaucoup de gens, s'ils sont encore ensemble, tiennent ensemble... parce qu'ils ne sont pas ensemble la plupart du temps : les uns au boulot, les autres à l'école, ensuite aux activités de loisirs...

dans une autarcie tout cela n'existe pas et que l'on est ensemble, ou pas loin, tous les jours de l'année et du matin au soir... on a intérêt à bien organiser le système pour ne pas se marcher sur les pieds et aussi trouver des moyens de résoudre d'éventuels conflits par la discussion...

nos discussions et expérimentations portent aussi sur l'aspect "quel est le système optimal" dans une famille, ou un groupe par exemple : et si pour examiner cela on "recommence à zéro" en remontant "au début" on est obligé de passer en revue tout ce que nous connaissons : la religion, parce qu'elle influence notre vie quotidienne : avons nous besoin d'un dimanche par exemple, la monogamie (pas au point puisque aujourd'hui elle ne semble plus du tout convenir à la majorité), le travail (aller travailler n'existe pas chez Robinson Crusoé), l'école non plus, les loisirs organisés non plus, etc... ce qui ne veut pas dire qu'il faut balayer tout çà mais il faut trier entre ce que nous voulons vraiment et ce qui nous est imposé... les rythmes aussi que ce soit du jour et de la nuit. à certaines époques, on ne dormait pas beaucoup les nuits de pleine lune et certains en profitaient même pour travailler dans les champs à la faveur de la lumière : je ne vais pas jusque là puisqu'il s'agissait probablement déjà de faire "le plus possible", mais il peut être féérique de sortir les nuits de pleine lune... ou simplement de faire la fête...
même travailler si on en a envie... d'autant plus que comme par hasard on est insomniaque à ce moment là.

c'est probablement aussi le "métro-boulot-dodo" qui, après le néolithique déjà, nous a imposé une façon commune de manger à des heures précises, tout comme aujourd'hui on oblige certains petits enfants à sortir du lit à six heures du matin y compris en plein mois de janvier quand le jour ne se lève qu'après huit heures...

nous en étions venus à la déduction, et en observant ce qui se passe aujourd'hui, qu'il nous faudra inventer le mode de vie qui n'existe pas encore, celui qui va à la fois nous permettre d'être seul sans être seul, puisque nous avons besoin et aimons l'autre mais avons simultanément envie de notre petite quiétude... : une sorte de "vivre ensemble séparément" ... je reviendrai sur le sujet...

alors pour l'instant une petite recette pour éclairer certains de nos comportements... :

les biorythmes peuvent aider à résoudre certains types de conflits... (parents enfants ou entre parents) s'il y a problème commencez par vérifier vos cycles respectifs car :

- jour critique émotionnel : c'est le jour de la semaine - toujours le même : celui où on est né (parce que c'est un cycle de l'humeur de 7 jours) enfant ou parent, peuvent être particulièrement irritables, ou irritants pour les autres.
vérifiez le jour critique émotionnel de chacun : vous verrez peut-être que les conflits ont souvent lieu ce jour là... (dès le soir précédent car le jour critique émotionnel démarre la veille : né par exemple un dimanche on pourra être de "chatouilleux" à "explosif" de samedi soir à dimanche soir...)

- période critique septennale : ce sont les âges de la table se sept. (car cycle des émotions de sept ans)
périodes très particulières où là aussi nous sommes "différents" tendance à dépression et aggressivité : vérifier si parents et/ou enfants ne sont pas à cet âge là où il faudra parfois "manipuler avec précaution"...
(alentours de 7ans, 14 ans, 21 ans, 28 ans, 35 ans, 42 ans, etc...)

une fois qu'on le sait les deux parties (et l'entourage si l'on est dans une famille ou un groupe) doivent en tenir compte : par exemple dans mon jour critique émotionnel je dois me maîtriser sachant que je me fâche facilement, mais les autres doivent me "ménager" et éviter de provoquer...

pour connaître son jour critique émotionnel :
http://biorythm.online.fr/w/

oie oie...


elles s'arrangent très bien...

elles étaient deux "parquets" comme on dit parfois (pour parler de groupes d'oies d'élevage car dans la nature elles sont monogames) : un jars (c'est le mâle de l'oie) et trois femelles, et un jars et une femelle... qui s'étaient mis ensemble ainsi spontanément...

la dernière et morte - mais elle devait avoir pas loin de dix ans comme les autres aussi - et le pauvre jars s'est retrouvé seul.

mais quelques semaines après il a retrouvé une nouvelle copine : et l'autre jars n'a plus que deux épouses au lieu de trois... :-)


j'ai "autopsié" celle qui est morte pour essayer de voir ce qu'elle avait : estomac délabré et qui probablement ne fonctionnait plus : elle s'est arrêtée de manger parce qu'elle avait trop mal certainement. l'estomac des volailles comporte une peau épaisse et très coriace comme du cuir, et qui aide à broyer le contenu : ben il y avait des trous et des fissures partout... probablement de l'usure...
tout n'étant pas perdu pour tout le monde, les chats se sont régalés de viande d'oie...

samedi 2 février 2008

avons essayé...



- pois cassés cuits : séchés doucement au four, ils deviennent croustillants et on peut piler après. cela va donner une farine précuite de pois cassés que l'on peut conserver et ajouter aux préparations si l'on veut ajouter un peu de protéines... ou encore pour faire une rapide et délicieuse soupe de pois...
- les pois entiers peuvent être épluchés manuellement verts (en petite quantité car fastidieux)
- pois secs entiers cuits : en les roulant un peu à la main, avec de l'exercice, on arrive à en séparer la peau
- pois secs entiers cuits : tremper et cuire en changeant l'eau de cuisson (ajouter de l'eau aussi chaude que celle que l'on jette sinon de l'eau froide les rendrait incuisables - idem pour pois chiches)(on jette eau de trempage et eau de cuisson sauf la dernière eau de cuisson si l'on veut - la peau développe à la cuisson un produit toxique à forte dose (acide cyanhydrique): (idem haricots secs...) cuire de préférence doucement et longtemps on rajoute le sel à la fin seulement.
- passer rapidement au four des graines que l'on veut moudre : cela les rend cassantes et elles passeront beaucoup mieux dans le moulin.
- nous avons grillé un peu trop des graines de potimarrons décortiquées - (décorticage un peu fastidieux manuellement mais çà marche et il n'en faut que peu) : elles développent carrément une odeur de poisson, de sardines :-)
çà peut être intéressant si on aime...
je pense que c'est lié à la présence de protéines : donc un repère utile... odeur de poisson = présence de protéines...
c'est par exemple le cas de l'ortie... et de la bourrache aussi...
on a souvent peur de manquer de protéines... mais il y en a un pourcentage variable partout et il me semble difficile d'en manquer... d'après certains auteurs 15g de haricots assurent la quantité journalière nécessaire...

vendredi 1 février 2008

du blé


comme mes céréales ont été mangées l'automne dernier par les rongeurs avant même que je n'ai eu le temps de les récolter (durant leur mûrissement) et comme de toute façon je ne pourrais pas produire tout ce que je consomme... (c'est d'ailleurs ce qui me fait dire qu'en autarcie il n'est pas du tout évident d'élever beaucoup de poules et que Henri VI n'a pas calculé ce que donnerait une poule au pot hebdomadaire pour chaque famille - quasiment impossible aussi de manger du pain quotidiennement... mais je reviendrai là dessus ultérieurement)...

j'ai donc acheté comme je le fais de temps en temps, 4 sacs de blé chez mon paysan bio... (200kg à 24cts/kg ce qui est très raisonnable - blé imparfaitement "nettoyé" car pour les poules mais je me débrouille et il fait très bien ma farine) et j'ai discuté brièvement "rendement" avec l'agriculteur (il est toujours en train de courir)...

J'étais parti avec les chiffres cités par Claude Aubert dans "Le jardin potager biologique" qui parle d'atteindre en blé jardiné, blé d'automne (semé en automne) 40 à 60 quintaux à l'hectare (un quintal c'est 100kg et un hectare = 100 ares ou un carré de 100m de côté) (soit 40 à 60 kg à l'are - un are c'est un carré de 10mx10m) et blé de printemps (variété à semer au printemps) 30 à 50 quintaux à l'hectare, soit un peu moins (le blé de printemps donne toujours moins que le blé d'automne)avec 30 à 50 kg à l'are.
(les blés industriels donnent jusqu'à 70 quintaux hectare soit 70kg /are - moyenne française en 2005 d'après wikipédia)

Pour l'autarcie je m'étais basé sur le chiffre le plus bas cité par Aubert ç'est à dire 30 quintaux/hectare ou 30kg/are...

seulement mon paysan questionné sur ses rendements... me dit qu'il a fait l'année dernière 27 quintaux/hectare soit 27kg are... en bio mécanisé et blé d'automne...
c'est donc bien moins que je ne pensais... et il va falloir que je réduise mes prétentions, moi qui étais parti avec l'idée d'un résultat de 30kg de blé à l'are... :-)