vendredi 29 octobre 2010

coup de froid




alors que les arbres ont encore leurs feuilles, coup de froid inhabituel, ces derniers jours, enfin la nuit, surtout... : la température, descendue à moins cinq au jardin a liquidé une bonne partie de la verdure... mais il en reste toujours pas mal... la stellaire et les orties sont étonnamment résistantes...

il reste aussi des choses qui ne craignent pas trop les coups de gel comme un peu de mâche venue toute seule, les navets, betteraves et radis noirs... (beaucoup de ces derniers sont montés à graine, peut-être semés trop tôt...)







j'ai rentré à temps - il y a bien une semaine à présent - les derniers haricots et les soirées ou les pauses sont passées à les écosser ainsi qu'à égrener les épis de maïs : les graines sont ensuite mises à sécher près du poêle ou au-dessus, avant d'être stockées dans des bocaux ou des bouteilles à col large.












lundi 18 octobre 2010

sacrées suspensions



on s'bécote mais attention de ne pas s'emmêler les pinceaux...








les opilions, plus connus sous le nom de « faucheurs » ou « faucheux », font partie des arachnides, tout comme les araignées... (scorpions et acariens aussi)
 le régime alimentaire des opilions s'apparente à celui des araignées, qui sont carnivores. les opilions par contre peuvent aussi se nourrir de cadavres d'insectes et d'autres petits animaux, alors que les araignées ne mangent que des proies qu'elles ont capturées vivantes...
les pattes de l'opilion se détachent facilement, s'il est capturé, par exemple : la patte qui s'est détachée va alors continuer de bouger... ce qui contribue à distraire l'ennemi... et pendant ce temps notre faucheur va pouvoir se sauver... :-)








dimanche 17 octobre 2010

grues le retour

un vol tout à l'heure aux alentours de 21 heures...
l'an dernier j'avais noté la première observation (ou plutôt "entente" car on les entend crier dans la nuit mais on ne les voit pas) le 13 octobre.

jeudi 14 octobre 2010

dernières rencontres



un frelon un peu engourdi, sur une tuile : ce sont probablement les derniers individus d'un nid et seules les reines provenant des dernières éclosions - vont hiberner jusqu'au printemps...



nous utilisons le sable du ruisseau pour conserver certains légumes racines qui risquent sinon de se déshydrater, à l'air libre. pour cela le sable est étalé le temps de l'égoutter un peu. on peut l'utiliser humide ou sec selon les besoins.






on y va avec prudence car il y a toujours des habitants, comme ici ces deux grenouilles - différentes de teinte et peut-être d'espèce (mais pas sûr) - qui s'étaient cachées dans la végétation des bords du ruisseau.
elles se sont ensuite abritées sous des feuilles mortes posées au fond de l'eau... mais le courant a emporté les feuilles presque aussitôt, de sorte que j'en ai profité pour faire les photos, avant que les grenouilles ne prennent conscience d'être à découvert... :-)
grâce au mimétisme avec leur environnement, elles arrivent à bien se fondre dans le paysage.

elles vont en principe retourner s'enterrer profondément dans la vase et la terre des berges du ruisseau, afin d'y passer l'hiver.







mercredi 13 octobre 2010

la barbe aussi...

nous conservons aussi (séchées) les jolies parties des cheveux d'ange de la barbe de maïs que l'on trouve en épluchant les épis...
elle peut s'utiliser en tisane mais on peut simplement chaque fois en mettre un peu dans les bouillons avec d'autres verdures ou racines.


 nous faisons souvent des "bouillons de tiges et/ou racines" faits de tout ce que l'on trouve ou déterre en jardinant : racines de pissenlit, onagre, bardane, consoude, guimauve, etc...  bref toute racine qui peut se manger ou simplement donner du goût...




idem pour toutes les tiges de ce que l'on ramasse ou cueille : même si  les tiges sont souvent plutôt coriaces, elles vont donner leur goût et les éléments de leur composition, aussi... en les faisant bouillir. (fanes diverses, tiges du maggi, du céléri, des radis montés à graine, angélique, berce, cirse potager, chardon)  en fait on peut cuire tout ce qui est comestible...
on utilise ensuite le jus du bouillon, mais aussi ce qui est devenu tendre après la cuisson...

à propos du maïs, J. Valnet dans son "Traitement des maladies par les légumes, fruits et céréales" dit "la décoction de graines de maïs (50g pour un litre d'eau - bouillir une heure) est très nourrissante.



 
 
le gel nocturne se fait un peu plus insistant : moins trois la nuit dernière. du coup les feuilles des potimarrons et des haricots sont toutes cuites et de nombreux végétaux sauvages aussi, notamment le galinsoga qui est assez sensible. le mourron tient très bien par contre : il fait de vrais tapis, par endroits. la première mâche est déjà grande, là où elle s'est semée d'elle-même...
j'ai rentré le reste des potimarrons et courgettes : par précaution j'avais posé la nuit dernière un journal sur certains d'entre eux, les plus exposés, ou encore une grande feuille,  afin qu'ils ne soient pas endommagés par le gel.


mardi 12 octobre 2010

maïs à gogo...

premier petit coup de gel, la nuit passée... un à deux degrés en-dessous de zéro au courant de la nuit ; pas encore trop de dégats mais il faudra finir de rentrer les haricots et les potimarrons...
les épis de maîs c'est fait : j'en avais planté pas mal et un certain nombre n'ont pas donné (plants restés tout à fait chétifs, épis atrophiés, etc...) mais dans l'ensemble j'ai quand même dû ramasser environ 80 épis corrects...
ce qui pour moi est bien, vu que j'ai laissé mon maïs livré à lui-même, certains noyés dans les mauvaises herbes, d'autres dans du terrain vraiment hostile parfois (marécageux ou à l'inverse rien que du sable...) d'autres s'étaient écroulés recouverts de cucurbitacées...

les épis sont épluchés et ensuite suspendus afin qu'ils sèchent encore car beaucoup de grains n'étaient pas vraiment très durs du fait du retard pris en raison de l'été frais... ils seront égrenés manuellement et le grain encore séché à proximité du poêle... il donnera de la farine au fur et à mesure, jusqu'à la récolte prochaine.

les mésanges m'ont réservé des surprises : elles se sont attaquées aux épis suspendus pour le séchage, au point que j'ai dû parfois les décrocher pour les rentrer pour qu'elles ne fassent pas trop de dégats... je ne savais pas qu'une mésange charbonnière aimait le maïs... à moins qu'elle ne trouve plus grand chose dans la nature : en tous cas c'est étonnant...




le maïs est une plante intéressante et agréable à cultiver : facile à semer et à récolter, les épis réservent autant de surprises colorées, du moins tant qu'il s'agit du "maïs des indiens" qui est multicolore...

une partie des grains est bien sûr toujours conservée pour les semis de l'année suivante.







travail de mésange : certains épis étaient ainsi attaqués, la mésange arrivant sans problèeme à s'y accrocher...

dimanche 10 octobre 2010

derrière les volets...






je suis quand même allé voir s'il y a, cette année, des coccinelles asiatiques derrière les volets : j'ai trouvé effectivement un petit groupe mais rien à voir avec les quantités envahissantes des deux années précédentes...

des chauve-souris, par contre, il y en avait aussi... elles y dorment le jour, lorsqu'elles se reposent. je ne les ai dérangées que le temps de la photo... puis ai replié le volet : elles ne s'inquiètent pas outre mesure et continuent leur somme...










pour ce qui est de la coccinelle asiatique, j'avais déjà constaté au courant de l'année qu'elle était bien moins fréquente ; il y avait même recrudescence de notre bête à notre bon dieu, la coccinelle à sept points...


vendredi 8 octobre 2010

Hagar

si on remplace les lapins par des campagnols... c'est chez moi...

mercredi 6 octobre 2010

les cosmos sont des fleurs qui durent et colorent bien la fin de l'été...



quelques coings, mais dans l'ensemble cette année n'a pas du tout été - du moins dans notre fond de vallée - une année à fruits : beaucoup ne sont pas venus (quetsches, mirabelles : arbres probablement en situation trop ombragée) pour les pommes et poires les arbres sont encore jeunes. mais même les petits fruits n'étaient pas nombreux et se sont fait dévorer par les oiseaux (groseilles et cassis) contrairement à l'année passée...
les oiseaux ont l'air affamés cette année... ils se sont aussi beaucoup attaqués au raisin de la vigne... même s'il n'était pas du tout sucré...
idem pour les noisettes qui ont été cueillies avant l'heure par les pics alors que j'en ai récolté plusieurs kilos l'an dernier.

la saison des mûres s'annonçait bonne mais les grosses et fréquentes pluies en ont eu raison au bout de quelques jours.

tout ceci n'est pas bon signe : la climat est devenu bipolaire avec des extrêmes trop importants et trop fréquents dans les hauts et les bas (oscillations entre chaleurs trop fortes et froid trop important et brutal),  absence de périodes suffisamment longues d'une chaleur raisonnable (elle est nécessaire à la maturation des fruits et des semences) et cette année, période de croissance raccourcie pratiquement d'un mois à la suite d'un printemps longtemps frileux, puis à nouveau raccourcie en fin d'été par suite d'un froid précoce et de pluies importantes (moisissures)...



lundi 4 octobre 2010

été indien ?

çà pourrait être parti pour quelques jours sans pluie...
car c'était un peu la panne pour préparer la terre et semer un carré de seigle et de blé... (c'est maintenant que cela se fait)...
aussi pour rentrer encore certaines choses : les graines d'onagre ont beaucoup de mal à mûrir, de même que celles de la balsamine de l'Himalaya...
j'ai pu faire une petite cueillette de balsamine hier et aujourd'hui : auparavant, si les plantes sont mouillées, on se retrouve avec des graines flottant dans un seau d'eau... ce qui n'est pas très indiqué...
(les graines de cette balsamine sont plutôt oléagineuses : on peut les piler fraîches ou encore les griller sèches : elles ont alors le goût et l'odeur des graines de lin grillées... car elles contiennent un peu les mêmes huiles...)  une fois récoltées il faut tamiser le tout au moyen d'une passoire à trous assez grands, afin de laisser passer les graines mais pas les nombreuses enveloppes...












lorsque je fais le tour du jardin je regarde toujours si certains pensionnaires sont encore là : c'est le cas de dolomedes, toujours à l'affût sur son poireau...









aujourd'hui les premières coccinelles asiatiques ont volé nombreuses, pour se poser sur le mur sud de la maison ; j'avais noté l'an dernier et l'année d'avant que l'invasion est arrivée le 7 octobre. on verra si elles sont au rendez-vous cette année aussi...
au jardin elles n'étaient pas nombreuses du tout...


les chenilles du paon du jour sont toujours sur leur touffe d'orties, mais elles ont bien grandi  : avec un peu de chance elles vont arriver au bout et pouvoir encore se métamorphoser en papillon : car c'est lui qui doit passer l'hiver après avoir éclos... et il faut pour cela qu'il se trouve un abri sûr... dans des combles, un grenier ou un débarras, par exemple...





certains sont déjà arrivés à terme et on rencontre à présent ces paons du jour flambant neufs, parce que frais éclos...