mardi 28 avril 2009

c'est la saison des bourgeons de sapin aussi ; mais on en fait surtout du sirop si on utilise du sucre. à défaut c'est bon à scrouncher comme çà, en passant...



un petit hyménoptère avec de drôles de pattes arrière ; toujours plein de pollen sur les plantes...



les fourmis (je pense que c'est la grosse fourmi rousse des bois) sont omniprésentes, en forêt et dans certains endroits du jardin proches de la forêt ; elles sont marrantes lorsqu'on s'y intéresse de plus près.
tendance à sauter sur l'objectif lorsqu'on veut les photographier : lorsqu'on s'approche elles se dressent en gesticulant des pattes avant, vous sautent sur les bottes ou le doigt tendu. elles ne sont pas vraiment agressives et c'est plutôt en cas de panique qu'elles essaient de pincer...




sur une vesce il y en avait pas mal au point que je me suis demandé si la plante secrétait du sucre... intéressant échange ici : ces deux fourmis communiquent et vont ensuite faire du bouche à bouche l'une pour nourrir l'autre... mais je ne sais pas qui apporte à qui... :-)





petite sauterelle deviendra grande... elle est posée sur une belle feuille de salade, une sorte de chicorée italienne qui revient assez bien toute seule...



autre compagne habituelle lorsqu'on jardine - et toute empressée d'aller ramasser les insectes que l'on a dérangés - la bergeronette grise (la printanière est aussi présente mais un peu plus farouche) ; pas peureuse du tout elle s'approche jusqu'à deux mètres lorsque l'on travaille les plate-bandes.
elle suit aussi de tout près le cheval qui broute, profitant des insectes qu'il lève en passant dans l'herbe...


lundi 27 avril 2009

lamier tacheté

il s'appelle "tacheté" à cause de çà...








tous les lamiers se mangent, le blanc, le tacheté (photos), le pourpre, le jaune...
mais l'ortie vraie est meilleure je trouve... nous les mélangeons tout au plus à d'autres choses...

bourdon des champs reconnaissable aux poils roux de son thorax...

il y en a partout : ils se déplacent sans cesse comme de vrais petits robots...
escaladant tous les obstacles...
ce sont les géotrupes... ils sont à la recherche de crottin ou d'autres excréments animaux (gibier, cacas d'oies, bref ils aiment tout...)
une fois qu'ils ont trouvé leur aubaine ils s'y enfoncent... creusent ensuite une galerie dans le sol en-dessous, dans laquelle ils vont amasser de la bouse ou du crottin. leurs oeufs y sont pondus à raison d'un par cellule et les larves pourront s'y développer. la boucle est bouclée...





il a dû s'y prendre au moins quatre fois : pas évident de décoller lorsqu'on est lourd, et qu'il faut d'abord soulever les élytres, ensuite déplier les ailes membraneuses qui sont logées en-dessous, et alors mettre plein gaz...




alors que dans la plaine, plus chaude, ils fleurit depuis un bon moment, chez nous l'ail des ours que j'ai importé en lisière de forêt, commence seulement à ouvrir ses fleurs...



notre petite route forestière est très peu fréquentée, juste quelques bûcherons ou forestiers de temps en temps, des promeneurs aussi... la vieille jument haflinger Flicka (22 ans) peut tranquillement y brouter l'herbe qui à présent est revenue après un long hiver...

rhubarbe et mélisse






rhubarbe et mélisse sont nos citrons locaux : les deux peuvent s'utiliser pour donner certains goûts aux plats sucrés et salés.
la rhubarbe (on utilise la tige que l'on épluche - les feuilles contiennent trop d'acide oxalique entre autre et sont de ce fait considérées comme vénéneuses) apporte surtout de l'acide alors que la mélisse apporte son bon goût citronné...
on peut utiliser l'un ou l'autre ou les deux à la fois selon ce que l'on veut obtenir...
les plantes du jardin sont actuellement toutes saupoudrées de pollen... que l'on mange avec si elles sont propres et qu'on ne les lave pas...

y a plus de saisons

les pleurotes poussent en principe en automne et en hiver... parfois au printemps s'il y a fraîcheur et humidité... là c'est un hêtre mort et au sol, qui va nous permettre d'en faire tout un plat...











finalement un tout petit plat, seulement, car j'avais oublié qu'en bonne saison surtout, la nature a horreur du vide :

samedi 25 avril 2009

à la maison

une maison de campagne abrite d'innombrables hôtes si on ne leur fait pas trop la chasse ; c'est un biotope très particulier avec ses animaux qualifiés de "domestiques" comme la mouche, le moineau, la souris, mais aussi beaucoup de petites bestioles commes les fourmis, les araignées, les acariens, etc...

une nuée de ces mouches syrphides étaient en train de s'intéresser au salpêtre recouvrant un peu les murs de fondation extérieurs... les grosses fourmis des bois avaient l'air d'aimer aussi...



dès qu'il y a des mouches arrivent aussi les araignées ; dont ces petites araignées sauteuses ou saltiques que sont "marpissa muscosa" un vrai lion lorsqu'elle s'attaque à des proies parfois plus grosses qu'elle, ou encore "salticus scenicus" araignée sauteuse zébrée. elle est un peu plus petite que la précédente et il semblerait que les deux se disputent parfois le territoire... au détriment de la petite zébrée....







en faisant du désherbage on peut rencontrer cette petite araignée crabe du type xysticus... elle se met à l'affût dans les plantes basses...








les navets que j'ai replantés après l'hiver sont en train de faire des fleurs : futures semences...




lors du désherbage il faut faire attention de ne pas arracher par erreur des plantes que l'on souhaiterait conserver : il m'est arrivé de désherber les crosnes du japon que je prenais pour une "mauvaise herbe" ou encore la claytone de cuba, confondue lorsqu'elle est toute jeune, avec le raifort officinal qui prolifère chez moi...









l'onagre aussi, qui va monter à graine cette année...





le coquelicot, si on aime bien sa jolie fleur : d'ailleurs tout s'y mange...

jeudi 23 avril 2009

fabrique d'engrais

pendant que le cognassier du japon fait de belles fleurs...



voici les deux meilleures ouvrières de notre "fabrique d'engrais" :








orties et consoudes sont des plantes intéressantes parce qu'on peut les manger, mais elles sont aussi de véritables "plantes engrais" et "activateurs de compost" : on peut en faire du purin mais je trouve çà trop fastidieux et n'en fais jamais.
si les orties se débrouillent très bien toutes seules pour proliférer, je favorise et développe beaucoup la consoude officinale. elle ameublit et enrichit la terre rien qu'en y poussant... orties et feuilles de consoude apportent de l'engrais au sol là où on les pose ou enterre.
le plus souvent cependant elles vont enrichir mes tas de compost et elles vont accelérer leur décomposition... les racines qui y sont jetées redémarrent rapidement et pourront être replantées ailleurs lors du déplacement du tas...
pour la consoude j'essaye de ne pas la couper avant que les fleurs soient passées car elles constituent un important garde-manger pour les bourdons et d'autres hyménoptères...
ces sources d'engrais sont particulièrement importantes dans le cas d'une agriculture végétalienne, par exemple, qui n'utilise pas de fumier animal...
c'est ce que fait sabine dans ses jardins : personnellement j'ai encore pas mal de fumier, pour l'instant, du fait de mes vieux animaux...



ces jolies fleurs jaunes on n'y touche pas : ce sont celles de la chélidoine... par contre le fruit du plantain peut être croqué en passant...












les amis de la consoude sont aussi déjà au travail : cette chenille en est spécialiste, et elle donnera un joli papillon appelé écaille marbrée (callimorpha dominula)...