mercredi 31 août 2011

regain et pommes

pépé - notre vieille connaissance du village -  m'a appelé à la rescousse pour me proposer de ramasser le regain qu'il a fauché à la machine dans son verger : environ 20 ares à remuer puis à ratisser çà n'est pas rien, mais en période de restriction du foin on est bien content d'avoir l'équivalent d'un roundballer en plus...

s'agissant de regain il est destiné à être donné à Flicka notre jument, en mélange avec du foin, cet hiver, car ce n'est pas idéal pour un cheval si on le donne exclusivement... (trop mou) le cheval ne dispose pas comme la vache, d'un appareil digestif qui lui permet de régurgiter ce qu'elle a mangé et de ruminer en libérant (par la bouche) le fameux méthane en cas de fermentation...

le verger (en bio) de pépé fait un demi hectare donc une cinquantaine d'ares et comporte environ 50 arbres ce qui est parfait du point de vue de la répartition de l'espace... le gros avantage pour moi est que je peux y ramasser des pommes à volonté et là çà commence à bien tomber déjà... on trouve une dizaine de variétés différentes, bref une véritable aubaine qu'il ne faut pas laisser passer... surtout que dans notre fond de vallée les fruitiers tardent à bien démarrer...





les prés avoisinants qui ne sont pas fauchés, sont encore en fleurs...











 les frelons cotoient mouches et guêpes, lorsqu'ils s'attaquent aux pommes... ce qui n'est pas sans risque pour elles... comme on le voit sur la petite vidéo ci-dessous : le frelon tente de capturer la mouche lorsqu'il quitte la pomme.


mardi 30 août 2011


miam... c'est bon et tendre, les pétunias... elles m'en ont mangé quelques replants : il faut se méfier car une fois qu'elles ont découvert la source... elles y reviennent toutes les nuits...
 et qu'est-ce qu'on s'amuse bien sur le compost : elles étaient rares, voire absentes au printemps, à cause de la sécheresse... mais là elles se rattrapent...
la croissance étant bien avancée, elles ne font cependant plus beaucoup de dégâts : je surveille tout de même mes plants de chou frisé qui sont encore petits... et évacue un peu plus loin les limaces qui y seraient abonnées...

les premiers haricots blancs sont mûrs : je les enlève dès que les cosses ont commencé à sécher car il y a des amateurs : rongeurs et oiseaux...



ils sont écossés puis étalés un bon nombre de jours afin qu'ils sèchent. je les mets ensuite en bocal... bien secs... car il m'est arrivé d'avoir l'un ou l'autre bocal entier qui a moisi...


pour lui ce sera bientôt l'heure d'aller se coucher... profondément enfoui et dans un endroit sûr, pour passer le grand froid hivernal...


lui également, d'ailleurs... et il a encore du chemin à faire... pour grandir... il s'était caché dans une galerie de campagnols...




parce que comme çà, on ne dirait pas... mais il n'est pas bien grand...



c'est aussi le moment de surveiller les noisettes, et de ramasser - pratiquement chaque jour - celles qui tombent... avant que d'autres s'en chargent... (oiseaux et rongeurs)
j'ai un peu sous-estimé l'intérêt des noisettes car en fait elles sont aussi caloriques que les noix et peut-être plus faciles et agréables à manger : délicieuses grillées, et/ou pilées ou moulues par exemple...
avantage aussi car le noisetier entre beaucoup plus vite en production (quelques années) alors que le noyer demande presque une dizaine d'années...
j'ai diverses sortes de noisettes, je ne sais lesquelles précisément, cultivées et sauvages, certaines déjà mûres et d'autres non... on a tout intérêt à sélectionner les plus grosses et prolifiques si on replante... je prends en général celles qui germent d'elles-mêmes sous les noisetiers les plus "porteurs"...
quelques déboires avec mes replants... la jument les ayant ratatinés en se grattant le ventre lorsqu'ils avaient la bonne taille pour cela... ils ont donc pris beaucoup de retard... un brocard aussi, en a écorcé quelques uns... mais comme ils sont vivaces et très résistants, tout cela fini par revenir...


le balanin ne me cause pas trop se soucis : cette larve est sortie d'une noisette véreuse que j'avais ramassée. elle va aller s'enterrer dans le sol puis donnera le balanin de la noisette (un charançon du noisetier).






j'ai ramassé un peu de valériane : elle est fanée à présent et, pour la retrouver, il faut se souvenir qu'elle poussait dans cette forêt de balsamines...

 
ses fleurs passées sont facilement reconnaissables : on les arrache alors doucement puisque ce sont les fines racines qui sont intéressantes et utilisées comme plante calmante (pour dormir)... nous en avons rarement besoin mais sait-on jamais... :-)
c'est le problème des plantes médicinales : il peut être utile de sécher et stocker celles dont on pourrait éventuellement avoir besoin... car après la saison on le les trouve plus et il faut attendre l'année suivante...

 

lui, traversait le chemin... (petite biche ou dorcus)


çà commence à sentir la fin de l'été, voire l'automne, à présent... avec les bruyères déjà bien avancées,
 quelques digitales retardataires,
 divers fruits comme le sureau,
 les mûres, dont les ronces font carrément des tunnels par moments,

 l'aubépine,


on fait encore un peu de regain : le regain est l'herbe de seconde fauche qui a repoussé - bien, grâce à la pluie - après les foins de l'été... on pourra tenter de le sécher car le foin n'était pas très consistant cette année... on peut aussi le donner à manger tout de suite ou même en faire de la litière... celle-ci, avec le fumier, se transformera ensuite en bon compost...





 les petites araignées d'automne (meta) sont maintenant présentes, nombreuses, par endroits...

 
 pattes rassemblées en longueur dès qu'elles sont inquiètes, pour se confondre avec les herbes...