jeudi 26 mai 2011

la petite camomille arrive : il faudra bientôt la cueillir fleur par fleur si l'on veut en sécher un peu...


les nids de guêpes saxonnes dans les alvéoles des parpaings du jardin grandissent irrégulièrement : l'un est bien gros avec des guêpes très actives, alors que le second reste petit et a bien plus de difficultés...


 dure dure la vie de colvert : dix petits ont éclos le 21 mai... il en reste quatre, pour le moment...


les premières cerises commencent à tomber : elles trouvent pas mal d'amateurs pour les ramasser... tôt le matin les oies se précipitent, pour voir s'il y en a de nouvelles dans l'herbe en-dessous du cerisier...
mais l'autre soir tard, j'ai surpris... un blaireau... lui aussi en train d'inspecter l'endroit... il adore également les fruits...


la saison des foins démarre, et c'est le moment de reprendre le pli : un petit carré tous les matins, et parfois le soir, aussi... car il en faut beaucoup pour l'estomac de Flicka... durant l'hiver... j'achète l'essentiel (un agriculteur du village me livre d'office quelques roundballers : j'en utilise environ un par mois et il m'en faut donc six... un peu moins si j'essaie de les économiser...) 



pas trop bon signe que la toile de mon épeire nocturne soit quasiment propre et intacte au petit matin : cela veut dire qu'elle n'a rien capturé en raison de la nuit trop froide. chauve-souris, batraciens et reptiles nocturnes, idem : ils ne mangeront probablement pas grand chose non plus... (il faisait quatre degrés ce matin)
d'ordinaire, après la nuit, il ne reste que des débris de toile pleins de moucherons...




pucerons dans l'absinthe du jardin : ils ne sont pas gênants et trouvent leurs prédateurs (surtout coccinelles et chrysopes)...

les plats et salades peuvent prendre à présent le goût du concombre... que donne la bourrache...

 



guère beaucoup de petits fruits cette année : ils sont presque tous tombés au sol, probablement en raison de la chaleur et de la sécheresse... (groseilles, cassis, groseilles à maquereau)


le sarrasin pousse : j'en ai ressemé un autre petit carré encore, histoire de s'exercer car il n'est pas évident à produire et récolter...


le seigle par contre ne demande pas grand chose : il pousse bien même par temps sec... ce qui est l'un de ses gros avantages... entre les deux carrés de l'avoine, qui a un peu plus de mal...



 le sureau noir est en fleurs lui aussi...




de même que les premiers petits pois...


 
consoude avec ses jolies nervures,
et ce qui devrait être - si j'ai bien calculé - une coccinelle asiatique à 19 points (Harmonia axyridis forme novemdecimsignata)
elles aussi ne sont pas en surnombre, cette année... pour l'instant, du moins...


un peu trop tard... il s'est envolé : mais une curieuse observation que je n'avais jamais faite... ce bourdon allait d'une graminée à une autre pour apparemment ramasser du pollen - enfin je suppose - et il dédaignait toutes les fleurs qui se trouvaient sur son chemin...


mercredi 25 mai 2011

le bal des éristales

c'est cette grande mouche syrphide qui fait un bruit d'abeille, parfois lorsqu'elle vole autour de nos oreilles, dans nos jardins...
son mâle a ce comportement particulier lorsqu'il "drague" sa femelle, de faire un vol sur place, parfaitement immobile et au-dessus de celle-ci, qui butine tranquillement son nectar (ici sur la fleur du tabouret des champs)...
ils s'y mettent même à plusieurs, parfois... et suivent la femelle de fleur en fleur...





samedi 14 mai 2011

un petit coup de pluie est passé

comme je n'arrose quasiment pas, il faut profiter de la pluie pour semer et planter, car çà démarre bien mieux si la terre est humide...
j'ai donc semé un peu d'amarante, (simplement de l'amarante du commerce alimentaire bio, pour essayer et pour renouveler les semences : l'an passé j'ai semé trop tardivement de sorte que les graines n'ont pas mûri), un peu de betteraves rouges aussi... car c'est une racine que j'aime bien...
j'ai aussi transplanté un bon nombre de replants de chou fourrager, rutabagas, betteraves rouges... (celles que j'éclaircis parce que trop serrées)... désherbé les semis de courgettes qui doivent grandir encore un peu avant plantation... elles avaient aussi pris un coup de gel... mais reviennent très bien...



beaucoup de chénopode dans mes replants de chou et rutabaga : mais pas de problème puisque mon désherbage fait une partie de mon repas de midi...


en fait les basiques poussent assez bien sans arrosage, et c'est l'essentiel : pommes de terre, céréales, légumineuses : j'aide un peu les haricots au démarrage même si ce n'est pas très efficace... en fait je découvre que les haricots sont assez résistants... ils avaient été cuits par un gros coup de gel et j'allais ressemer lorsque j'ai remarqué que la plupart redémarraient dans le sol pour faire une seconde pousse...

par contre j'ai trouvé des haricots intacts après un mois : ils n'avaient même pas démarré leur germination tellement le sol est resté sec par endroits...




 l'ail des ours est fini maintenant : il se multiplie tout doucement... j'ai dû l'implanter - sous les noisetiers à l'arrière du jardin, le long de la montagne - car il n'y en avait pas chez nous...


les semences de navets viennent facilement : pas de prédateurs, apparemment, cette année (les petits coléoptères noirs qui s'attaquent aux fleurs semblent absents... les altises aussi, d'ailleurs, ces autres petits coléos sauteurs... qui trouent les feuilles de radis par exemple)

la moutarde est encore toute en fleurs...
 


 la consoude est coupée périodiquement : elle va au compost ou encore est séchée pour la conservation telle quelle ou en farine verte. nous faisons différents essais car les plantes très protéinées ne sèchent pas toujours facilement si les conditions (rapidité surtout) ne sont pas bonnes...


 les premiers taons sont de retour : celui-ci attend patiemment devant l'écurie que Flicka veuille bien ressortir... elle est en effet rentrée au petit trot poursuivie par le monstre ; elle, de son côté, attend que le taon soit parti ; mais en général il est patient et en pleine saison... ben c'est un taon à ne pas mettre un cheval dehors.
Flicka ne sort alors plus que tôt le matin, tard le soir ou la nuit... sinon elle se fait piquer et à la voir courir pour rentrer çà ne doit pas être très agréable...



 ciboulette et véroniques...

 un vrai cadran solaire... mais comme il y a trois styles, difficile de savoir quelle heure il est... :-)

mes petits carrés de céréales : j'avais soigneusement désherbé la moitié de mon carré d'avoine car il était envahi de balsamine... ben l'avoine a apparement étouffé la balsamine (aidée par la sécheresse probablement) de sorte que mon désherbage n'aurait pas été nécessaire...



une syrphide toujours bienvenue car attachante et utile : ses larves sont de grosses mangeuses de pucerons...



et des pucerons il y en a... mais en fait je ne m'en occupe pas car il ne sont pas en surnombre et ne font aucun dégats...





lui c'est en principe le mari de la libellule déprimée jaune que j'ai photographiée il y a quelques jours...

balade

dimanche dernier Flicka a accueilli ses deux fans : elles n'étaient plus venues depuis un moment.


une petite balade, puis ramassage de quelques doses de feuilles mortes en guise de litière...
comme je n'ai pas de paille j'utilise du vieux foin (mais s'il n'est pas assez vieux, le fumier a l'inconvénient de faire pousser du gazon provenant des semences de graminées)
 ou encore je fais une litière avec un peu d'herbe fraîchement fauchée...



à l'époque les feuilles étaient régulièrement ramassées par les villageois durant une "journée feuilles mortes" : le garde-forestier répartissait les espaces situés en contrebas de la montagne : là où s'amassaient toutes les feuilles qui dévalaient la pente en automne. elles y faisaient de gros paquets d'un mètre d'épaisseur par endroits...
les feuilles étaient ramassées avec des outils improvisés (genre pelles à balayette ; nous avons utilisé deux vieilles larges casseroles ou poêles plates) puis mises dans des sacs ou de grosses toiles de jute... qu'il faut que quelqu'un tienne ouverts...