lundi 30 août 2010

araignées des maisons

parmi les animaux qui fréquentent nos maisons il y a beaucoup d'insectes et d'araignées... en voici deux, très communes, et bien sûr inoffensives...

un pholcus aux longues pattes très fines : il squatte les coins et plafonds... les couloirs, caves, débarras, où il capture tout ce qui lui tombe sous la dent... y compris d'autres araignées...
ici en train de déguster ce qui a l'air d'être une tégénaire qui est passée par là...

parfois lorsqu'il est dérangé il se met à vibrer dans sa toile, peut-être une manoeuvre pour intimider, ou pour se rendre invisible...




et une petite araignée globuleuse d'environ 7 à 8mm, très fréquente dans les coins, contre les plafonds et fenêtres, les caves, les serres dont elle serait spécialiste... elle suspend ses oeufs dans sa toile, emballés dans des cocons qui ont la forme d'une poire... et elle les surveille soigneusement jusqu'à leur éclosion. (achaearanea tepidariorum)




au jardin

l'outil dont je me sers le plus : un croc à quatre dents... les dents sont applaties et légèrement pointues.
outil simple et pratique qui permet de travailler la terre en surface ou si nécessaire, plus profondément...
c'est avec lui aussi que j'arrache les mottes d'herbe lorsque je mets en culture une nouvelle plate-bande enherbée ou trop pleine de mauvaises herbes : l'herbe est alors empilée à côté et selon le cas on peut planter sur la butte ainsi obtenue, et sur la nouvelle plate-bande...
le croc me sert aussi à remuer ou déplacer les tas de compost : il permet, un peu à la façon d'un rateau (il peut d'ailleurs faire cet usage aussi) de trier le gros (qui sera recomposté) du fin (qui ira sur une plate-bande ou sera cultivé sur place...)
c'est un outil qui ne fait pas trop de dégats dans la faune : il a moins tendance à couper les vers de terre ou même les orvets, si on ne s'en sert pas trop violemment mais avec précaution... (lors du démontage d'un compost par exemple)...



pas souvent besoin d'un autre outil : parfois une bêche mais rarement puisque je ne bêche pratiquement jamais, une serfouette (j'avais écrit binette mais c'est en fait une serfouette) (pour faire des lignes plus étroites et précises) et un rateau (pour les semis fins)...



aujourd'hui, entre deux pluies, cueillette de setaria : si les épis sont secs on peut les égrener sur place dans un récipient mais je préfère couper les épis mûrs avec un couteau ou une paire de ciseaux. secs au bout de deux jours les graines tombent toutes seules : il suffit de remuer un peu.
je n'en ai pas encore utilisé, mais setaria pourrait être intéressante si çà donne une bonne farine par exemple : elle vient facilement toute seule par les graines qui tombent au moment de la récolte, et donne pas mal de graines simples à récolter...
çà ne vaut bien sûr pas nos grosses céréales, mais en en cas de nécessité ou en autarcie, aucun petit plus n'est à négliger...



dimanche 29 août 2010

froid

froid nocturne et cinq degrés, seulement, ce matin : comme je m'y attendais notre Scoubidou a dû prendre ses quartiers d'hiver peut-être pour six, sept ou huit mois... nous verrons... c'est en tous cas la première nuit qu'il ne vient pas chercher son casse-croûte...

les argiopes aussi ont disparu il y a une semaine (j'en avais repéré une dizaine) : la dernière que j'ai photographiée est celle-ci, le 20 août...

or je suis allé vérifier et c'est le 16 août de l'an dernier que j'ai aussi noté leur disparitition collective d'un jour à l'autre...

étonnantes pendules naturelles...





et quelques fleurs du même jour, encore, car elles ont tendance à se réduire aussi, à présent...
une mauvaise herbe très commune devant la maison : ce pourrait être quelque chose comme erigeron, je pense...




bourrache, épilobe et la vénéneuse morelle douce amère aux futures baies rouges...



samedi 28 août 2010

les choses commencent à rentrer, progressivement : ail et oignons ne sont jamais très gros chez nous...
le problème pour l'instant est d'arriver à faire les semences pour l'an prochain : pas du tout évident, par ce climat humide... pour les oignons par exemple, j'en avais planté pas mal (il faut replanter des oignons de l'année précédente) et qui sont montés à graines... mais les limaces sont passées par là, grimpant jusqu'au fleurs... et surtout la pourriture a fait le reste du fait de la grande humidité et de la fréquence des pluies...



la moutarde est noire ou jaune, selon la variété... ici sabine a récupéré celle qui est venue toute seule... tout ce qui vient spontanément est intéressant à cueillir...



un retardataire (sur une morelle noire, autre solanacée) : les pommes de terre sont enlevées aussi... récolte satisfaisante bien que pas trop volumineuse...
il faut cependant que je prenne en compte la qualité moyenne de la terre en certains endroits (surtout celle nouvellement mise en culture) et la présence des campagnols qui se sont servis au passage...
une constatation : quelques plants achetés pour compléter ont bien mieux donné que ceux de ma production de l'année dernière... mais cela je m'y attendais : les replants du commerce semblent "dopés" :-) et il faut dire que je ne fais pas vraiment de la sélection pour les replants que je conserve...



la sariette fait de jolis buissons... espérons que les haricots vont aller avec (chez nous la sariette s'appelle "herbe à haricots") ; pour l'instant ils viennent très bien ; il va juste y avoir une course contre la montre selon la météo : si en vert ils sont là, pour avoir des haricots mûrs et secs il faut que le temps soit adéquat... et que le mildiou ne vienne pas trop tôt (les plants de tomates que l'on m'avait offerts sont entretemps "fondus" mais çà a l'air d'être le cas dans tout le village d'après les commentaires que j'ai entendus...)

il nous en reste cependant deux ou trois pieds "à suspense" : venus tout seuls c'est apparemment une variérté un peu plus résistante : on verra quelle est leur durée de vie :-)




la coriandre est aussi à surveiller de près car les limaces en raffolent : on connaît plus les graines alors que la verdure est intéressante aussi avec un goût très prononcé et très particulier... que tout le monde n'aime pas... c'est le "persil arabe" que l'on trouve sur les marchés...




une mouche ninja :-) sur un potimarron ; en fait une mouche carnivore en train de déguster une mouche... ordinaire...


Scoubidou

Scoubidou a l'air de prendre ses distances...
au début il se promenait de jour et venait manger de la pomme... mais actuellement je ne le vois pratiquement plus, et il est redevenu entièrement nocturne - comme un vrai loir : ces derniers temps nous lui avons toujours posé une tranche de pomme (épluchée car il ne mangeait pas la peau) un demi cerneau de noix et une ou deux noisettes décortiquées...
il mangeait tout çà mais entretemps il ne mange plus, au courant de la nuit, que noix et noisettes et dédaigne la pomme... nous venons d'essayer avec des graines de tournesol et de courge... qu'il laisse aussi de côté...

j'ai réussi à le photographier il y a quelques jours... en me réveillant à deux heures du matin et en venant faire un tour dans le séjour pour voir s'il était là : effectivement il était en train de casse-croûter et s'est réfugié sur sa tringle de rideau à mon arrivée... puis sur le dessus d'une vieille pendule... il aime aussi emporter son casse-croute pour aller le manger installé dans un panier en osier accroché haut sur un cintre...

il a l'air de manger moins, pour l'instant et je crois bien qu'il va bientôt disparaître pour son long sommeil hivernal : celui-ci débute en septembre et dure jusqu'en avril... soit plus, même, que les sept mois qui lui ont donné son nom allemand de "Siebenschläfer", allusion à ce long sommeil...

dans l'Histoire populaire c'est selon : le loir dans une maison porte bonheur aux habitants, ou à l'inverse... peut être considéré comme un mauvais présage...
çà doit être comme le verre à moitié vide ou à moitié plein... :-)







samedi 21 août 2010

faut s'accrocher...

se dit le potimarron...




je fais pas mal de betteraves rouges : faciles à faire à partir de ses propres semences et c'est très bon à manger cru ou cuit... les fanes aussi, d'ailleurs.

sur l'une des plate-bandes j'ai omis de désherber comme il faut : résultat les campagnols en ont fait leur garde-manger. ailleurs, là où il n'y a pas de couvert végétal où ils pourraient se cacher... ils n'ont pratiquement pas touché aux betteraves.

je pense que cela est dû au fait qu'ils n'aiment pas du tout se mettre à découvert à la portée de prédateurs comme chat, renard ou rapace...

tout plein

j'en ai compté jusqu'à douze, posés sur un endroit humide de l'une des plate-bandes du jardin...
un tout petit argus ou azuré bleu qui ne fait qu'environ 15mm...
everes argiades ou azuré du trèfle...






dimanche 15 août 2010



toujours dans mon déterrage de pommes de terre : je fais la course contre les campagnols... mais çà va, ils ne m'en ont pas mangé trop. il faut leur laisser qu'ils contribuent un peu en travaillant la terre : ils la remue et aèrent...
pluie épisodique, aujourd'hui, alors ce n'était pas trop pratique...

en rentrant une mésange nonnette s'était prise entre le rideau et la fenêtre... elle a violemment protesté en me mordant lorsque je l'ai attrapée pour la sortir : dès que je l'ai relachée elle s'est perchée à côté dans l'églantier et n'arrêtait pas de rouspéter...

samedi 14 août 2010

couleuvre à collier

continuer de sortir les pommes de terre, ramasser et rentrer du bois de chauffage : les activités du moment...
surprise en soulevant une tôle au fond du jardin : alors que je désespérais de ne plus avoir vu de couleuvre à collier depuis fort longtemps... un jeune individu dormait là, enroulé bien au sec... le temps pour lui de réaliser ce qui se passe j'ai pu l'attraper car il faut être très rapide pour cela...
(j'ai dû faire les photos au flash car c'était en début de soirée...)






replacée au même endroit après la séance photo je n'ai pas eu le temps de faire clic que la tête était déjà partie dans la mousse et les broussailles.
je suis curieux de voir si elle va retourner à son ancien domicile - où je risque alors de la retrouver - ou si, par peur ou prudence, elle va déménager...

mardi 10 août 2010

rencontre

c'est une jeune grive (musicienne ?) qui était assise sur le bord de la route forestière, parfaitement immobile, se croyant probablement invisible.
mais je l'ai vue et elle n'a pas bougé d'un poil (d'une plume ?) lorsque je l'ai photographiée. elle a ensuite sauté dans les buissons du bas côté...

déjà hier en sarclant une plate-bande, une autre s'est éloignée en courant ou plus précisément en sautillant, alors que je n'étais pas loin de l'assommer : elle ne s'envole pas mais se faufile dans la végétation à la façon d'un petit mammifère...