jeudi 29 avril 2010




délicieux, votre nectar... j'en reprendrais bien un peu...





des petites mains du noyer...



certaines sont déjà grandes ouvertes...




tout n'est cependant pas si rose, loin de là...
les fruitiers sont en fleurs... et personne pour les butiner...
même le pissenlit attend désespérément une visite...




l'araignée crabe, à l'affût, est bien camouflée, au point que je ne l'ai découverte qu'en visionnant la photo sur mon écran...

lundi 26 avril 2010

il pleut, il mouille...




un peu, c'est déjà pas mal car il commençait à faire sec...
il pleut, il mouille, c'est la fête ... aux limaçons...
j'avais oublié mon croc sur un tas de compost...
je n'en ai pas trouvé beaucoup ailleurs : bizarrement elles ont l'air d'avoir une prédilection pour les manches d'outils posés au sol... peut-être le sel et la sueur déposés par les mains ? en tous cas çà facilite le ramassage pour le déménagement... :-)

samedi 24 avril 2010

commencé à semer du maïs aujourd'hui... mais en pépinière... méthode chinoise comme pour le riz :-) semé beaucoup de grains, serrés, sur deux lignes d'environ 2 mètres. quand les plantules sont sorties et ont environ 5cm je les déterre doucement (çà marche bien, souvent avec une minimotte, ce qui est encore mieux) et les plante définitivement en ligne ou mieux en carré (ils se pollinisent entre eux).
je vais aussi semer directement en place mais la méthode de la pépinière - qui permet de varier l'activité - avait bien fonctionné l'année dernière (maïs des Indiens de chez Biau Germe à l'origine il y a quelques années : à présent je ressème toujours les plus beaux grains de ma récolte de l'an passé).
demain je couvre un peu de branches de sapin car le merle s'est déjà questionné à propos de ma nouvelle plate-bande...
couvrir permet aussi de conserver l'humidité, car pour le moment la saison s'annonce plutôt sèche.






L’Aurore ('Anthocharis cardamines) vole régulièrement, se posant d'une cardamine à l'autre. c'est une petite piéride : ici mâle et femelle et c'est le mâle qui a les belles taches oranges au bout des ailes... l'oeil est assorti aux marbrures du dessous des ailes inférieures...

cette chenille de "la buveuse" - un autre papillon - vient de changer de vêtement : elle mue en abandonnant sa peau et du coup elle est toute neuve et a grandi d'un cran...


celle-ci est une habituée de la consoude : elle devient fréquente maintenant que nous développons beaucoup sa plante-hôte... (callimorpha dominula - l'écaille marbrée)



une autre écaille marbrée qui a mué, accrochée contre le mur de la porte d'entrée...

jeudi 22 avril 2010

semis



l'araignée aquatique dolomedes fimbriatus, (elle se met à l'affût sur l'eau, mais dans l'herbe aussi, elle court sur l'eau et peut plonger en cas de danger... - ce n'est toutefois pas l'argyronète, qui fait des cloches-nid sous l'eau) ici dans le caniveau que j'ai creusé pour drainer un peu : humide mon jardin mais avec des aménagement d'écoulement et de drainage çà marche très bien ; d'ailleurs avec l'absence de pluie il ne reste du coup, que quelques flaques, dont celle sur la photo... c'est en bordure de la plate-bande où je viens de semer les petits pois.

on peut semer les pois bien plus tôt, mais je préfère attendre que les températures soient moins froides et nous avons toujours des nuits proches de zéro... le pois figure, avec le haricot, parmi les légumineuses importantes : je les récolte surtout à maturité pour les sécher et conserver ensuite toute l'année.
la culture est assez facile et ne fait pas beaucoup de travail hormis un peu de désherbage. le plus gros travail est d'aller chercher beaucoup de brindilles qui vont servir à tuteurer... car ceux que je cultive (je ressème toujours ceux de l'année précédente) deviennent assez hauts.

le merle d'à côté m'observait en sifflant et semblant dire "plus dru, semer plus dru, et pas trop recouvrir stp) je le comprends, lui qui n'attend que les pousses et les germes pour les gober. mais je vais essayer de tromper l'ennemi en posant une bonne couche de feuillage de hêtre : il y en a à volonté dans la forêt d'en face.



sinon globalement les travaux ont un peu de retard en raison du froid persistant...
pour l'instant je me contente, depuis un moment, de préparer le sol par un léger sarclage là où il est "propre", ou encore - travail plus consistant - par l'enlèvement des mottes de surface. celles-ci sont empilées, faisant des buttes en bout de plate-bande, et se décomposeront au courant de la saison. on peut y planter certaines choses pas trop sensibles à la concurrence des "mauvaises herbes". les buttes de l'an dernier sont, quant à elles, décapées de leur végétation (car elles sont aussi recouvertes d'herbe entretemps) puis la terre finement décomposée qui se trouve à l'intérieur est ensuite étalée sur le carré : elle remplace ainsi celle qui a disparu par suite de l'enlèvement de la couverture végétale de surface.

semer trop tôt n'est pas intéressant car la germination a tendance à traîner : il y a des pertes à cause du froid et de l'humidité (moisissures, fonte des semis) mais aussi à cause des limaçons qui sont nombreux par endroits.
moins deux degrés encore ce matin du 23 avril à 7 heures...

mercredi 21 avril 2010

c'est la saison





c'est la saison des chaleurs depuis un moment chez les chattes... nous en avons trois , alors il vaut mieux s'organiser.
je ne suis pas du tout partisan des opérations de stérilisation d'autant que j'ai perdu un très beau matou quinze jours après une telle opération...
alors plutôt que d'avoir à tuer régulièrement des portées de chatons... hop périodiquement en cage...

les chats s'y sont tellement bien habitués qu'ils considèrent que c'est leur maison... et ils y squattent aussi autrement...
il faut dire que les cages sont spacieuses et sur deux ou trois étages, de quoi s'y sentir à l'aise : c'est un peu déjeuner au lit... les chats étant dans l'ensemble plutôt d'accord pour "faire néant" ... pourvu que le manger vienne tout seul... :-)

j'ai une seconde cage à l'autre bout de la maison, pour deux chattes qui s'entendent de façon parfaite, et il en fallait une pour celle-ci qui ne supporte pas et tape les deux autres...

la situation est par ailleurs facilitée par le fait que nous habitons loin en forêt : les matous ne sont pas fréquents et en général nous les voyons arriver...

on peut aussi parfois "ranger" les chats deux ou trois jours lorsque l'on voit qu'une nichée de troglodytes, mésanges ou bergeronnettes a quitté le nid, le temps que le petiots volent parfaitement...


petit édit pour un autre de nos poilus : tout zen sur un ancien fouton entreposé dans la grange, parfois les doigts de pied en éventail, mais aussi inquiet face à l'appareil photo et mon approche : c'est un timide qui ne se laisse pas facilement toucher...


samedi 17 avril 2010

mal au pied... ou à la tête... ?


j'ai fini par dégager le pied de l'un de mes noyers que j'avais enterré - je ne sais pourquoi - beaucoup trop profondément et çà a l'air de lui faire du bien...

la base d'un arbre que l'on plante doit impérativement être dégagée et hors du sol : je pense en effet qu'il s'agit en réalité de la tête de l'arbre, qui se trouve à cet endroit là, juste à la surface du sol, là où commencent les racines... c'est d'ailleurs pour cela que certains arbres ne sont pas morts si on les coupe, mais font des rejets et repoussent.
les personnes qui se "dynamisent" en embrassant le tronc de l'arbre, embrassent en fait ses "cheveux" : mais çà doit marcher quand même, un peu comme chez Samson... :-)




on peut cependant interpréter encore d'une autre façon, c'est selon que l'on ressent... : les arbres sont des êtres qui "marchent sur la tête" et çà donne alors çà :



le dessin de l'arbre est piqué de là
http://www.greluche.info/coloriage/Arbre/arbre-avec-racines.gif
il est assez curieux qu'ils aient dessiné par hasard deux bras et deux jambes, que l'on ne voit que si on retourne l'image... :-)

caché




froid, la nuit actuellement... (près de zéro degrés chaque fois) un peu moins le jour, mais très insuffisant pour que les insectes puissent massivement réapparaître.
on se demande parfois où ils sont passés... ils se cachent tant bien que mal, en attendant des jours meilleurs : j'ai délogé deux citrons par exemple, figés sous les feuilles du lamier et totalement incapables de s'envoler... tombant au sol, ou voletant très maladroitement. je les ai mis à l'abri ensuite, puisqu'il s'agissait de libérer la plate-bande... les papillons nécessitent une certaine chaleur et, un peu à la manière d'un avion le moteur doit chauffer durant un certains temps : on peut parfois observer cela, surtout chez les papillons de nuit qui se mettent à vibrer quand on les dérange, avant d'être en mesure de se s'envoler...



les feuilles vertes des oxalis peuvent se grignoter : elles sont un peu acidulées...



le lierre terrestre se mange aussi... mais a un goût... particulier...


populage des marais une grosse renoncule qui aime bien pousser les pieds dans l'eau, au bord des ruisseaux ou dans les friches inondées... j'en cueille parfois les feuilles mais très modérément car certains la considèrent comme vénéneuse. les boutons de fleurs peuvent faire des câpres...
les pétales de nombreuses fleurs sont souvent grignotés par les insectes qui les aiment bien.


jeudi 15 avril 2010

sauvages comestibles, c'est reparti


la cardamine est de retour : juste pour le décor car si elle est comestible, bizarrement elle est maigre cette année... peut-être à cause du froid ne fait-elle pas de feuilles... mais de belles fleurs au bout d'une longue tige...

sinon c'est reparti avec les "consistantes", celles qui "font bouillir la marmite", je parle par exemple de l'ortie (depuis un moment), du cirse maraîcher, de la consoude, de la renouée bistorte (encore un peu petite donc j'y reviendrai dans quelques jours)...
ce sont quatre "meneuses" que l'on peut cueillir à profusion chaque jour sans qu'elles ne s'épuisent. et elles sont d'un goût agréable...

il faut quand même que l'environnement s'y prête, bien sûr, car ces plantes ne prolifèrent pas forcément partout, et pas forcément d'elles-mêmes ; si la renouée fait de gros tapis en maints endroits chez nous c'est parce que nous avons des prairies plutôt acides de fond de vallée fraîche... l'ortie demande un terrain riche et humide : elle n'est pas massivement présente n'importe où, mais on peut la favoriser avec du fumier... (en agriculture végétalienne il n'y a pas de fumier et c'est alors le soigneux compostage des toilettes sèches et autres qui fait office...
mais pour l'instant j'ai encore du fumier, beaucoup même, puisque j'ai ma vieille jument, quelques vieilles poules et trois oies...)

la consoude n'était pas présente ici lorsque nous sommes arrivés et je l'ai importée (trouvée en bordure de route à une quinzaine de km de là) : en la développant il y en a partout... mais pratiquement que dans le jardin et pas à l'extérieur car elle n'aime pas l'acidité et il lui faut aussi un terrain riche... qu'elle améliore encore par sa présence... le cirse maraîcher par contre est très présent dans les prairies humides environnantes : certaines en sont pleines... ce qui est excellent puisque c'est un très bon légume. il a tendance à proliférer dans le jardin aussi, et à faire des racines difficiles à enlever tellement elles sont bien ancrées.

ces quatre plantes - de saison maintenant - présentent l'avantage qu'elles sont quasiment inépuisables une fois bien installées : elles poussent et se développent très vite de sorte que l'on peut en cueillir régulièrement, quotidiennement, même, sans en manquer.
bien sûr dans le cas d'une famille nombreuse il faudrait encore pousser la production ce qui ne poserait cependant guère de problème...

en autarcie on a intérêt à observer ce qui pousse là où on se trouve et déceler les plantes intéressantes à promouvoir... celles que je cite sont peut-être profusion chez moi, mais ailleurs il peut en être différemment : c'est selon le biotope dans lequel on vit qu'il faut s'organiser après avoir observé ce qui pousse sur place ou dans les environs...

le cirse maraîcher (cirsium oleraceum)



l'ortie, que tout le monde connaît...

ici dans l'ordre de gauche à droite : égopode (bon comestible très courant et précoce) l'ortie, consoude et lamier pourpre... et aussi encore l'égopode qui peut devenir une mauvaise herbe très tenace, mais bien intéressante...


la consoude et une de ses inspectrices...

lundi 12 avril 2010

vivant


une branche de saule posée au sol... a vite fait de retrouver son chemin... : elle fait des racines...

jeudi 8 avril 2010

semis et plants

maintenant que les températures sont un peu plus favorables j'ai commencé à semer un certain nombre de choses... (il gelait encore la nuit il y a deux jours)...

en autarcie... avant de planter, il faut semer et faire pousser tous ses plants... et sans serre... puisqu'une serre est difficilement réalisable...

j'avais un moment monté une serre avec des chassis vitrés achetés chez un maraîcher qui a cessé son exploitation... je les ai toujours mais ne m'en sers plus... car ils ont divers inconvénients ; il sont trop grands et il faut les manipuler à deux donc chaque fois appeler quelqu'un à la rescousse... ensuite les supports planches et chevrons ont très rapidement été attaqués et dégradés, les cadres en bois des chassis d'ailleurs aussi : je me suis rendu compte qu'il m'aurait fallu les traîter pratiquement chaque année avec un produit de protection peinture ou autre...

ensuite je me suis retrouvé avec de beaux chassis et une belle serre : de douces pluies dehors et un sec désertique dedans... de sorte qu'il me fallait arroser tous les soirs... pas avec le tuyau et l'eau chlorée et payante du robinet mais pompe à main ou eau du ruisseau, et arrosoir : et il en faut vraiment beaucoup et l'eau froide du sous-sol ou du ruisseau est loin d'apporter ce qu'apporte une bonne petite pluie...

du coup on prend pas mal de retard et il faut s'adapter en cultivant ce qui "marche" et en renonçant à ce qui a besoin de trop d'artifices... en fait nos anciens ne cultivaient pas une gamme trop importante de choses...

--==ooOOoo==--

et "unequipousstoutseul" :
la claytone de cuba qui est une très bonne salade (se mange aussi cuite) prolifère d'elle même une fois en place et si on la laisse faire des graines... elle est de la famille du pourpier (pourpier d'hiver - claytonia perfoliata).
pour des feuilles grandes il faut l'éclaircir...


mercredi 7 avril 2010

ballade


Flicka - et moi - avons eu droit à une ballade avec deux jeunes fans (de Flicka :-) venues du village voisin...

place nette



au jardin la tendance des gens est souvent d'avoir envie de faire place nette... propre...
parfois il est plus intéressant d'attendre un peu voire de laisser, si la place nette n'est pas vraiment nécessaire.
les mauvaises herbes sont utiles à beaucoup de monde dans la nature... ne serait-ce qu'à tous les insectes butineurs. le lamier pourpre et le mouron, par exemple sont très appréciés pour leur source de nectar au début du printemps.





une plate-bande d'orties comme celle-ci peut être coupée ou plutôt cueillie, si on veut utiliser les orties. elles repoussent ensuite. on peut bien sûr tout enlever pour mettre autre chose à la place : mais dans ce cas il peut être utile de combiner cette opération avec la confection d'un repas aux orties, ou encore leur séchage si la saison ou les moyens le permettent : j'ai encore des orties séchées suspendues en bouquet depuis l'an dernier ; et elles sont parfaitement utilisables.

autre intéressante véritable potagère "qui pousse toute seule" très précocement et massivement (une vivace donnant des pieds énormes avec de très grandes feuilles) : cirsium oleacerum ou cirse maraîcher.





un mini cadran solaire que cette véronique : mais en y réfléchissant je me rends compte qu'en autarcie on n'a pas vraiment besoin de connaître l'heure précise... :-)

mardi 6 avril 2010




gniam... c'est bon les toutes nouvelles feuilles de ficaire...
se dit ce méloé rencontré ce matin...