jeudi 29 octobre 2009

punk


tu veux ma photo ?

j'ai dû couper la grosse mèche sur le front de ma vieille jument : ce n'était qu'une épaisse boule de bardanes, à force de brouter les friches. là il n'y a pas beaucoup d'herbe et elle n'a plus trop de goût... alors je lui donne au compte-goutte tous les topinambours puisque de toute façon ils vont faner. elle les aime bien : d'abord les feuilles et ensuite elle ronge l'écorce des tiges...

il en est venu beaucoup, des topinambours, alors que l'année dernière je croyais les avoir perdus : il n'en restait pratiquement pas, en fin de saison. apparemment les campagnols avaient tout dévasté.
mais en réalité ils les ont amassés et stockés un peu partout de sorte que cette année il en est venu par gros paquets en pas mal d'endroits du jardin...
les campagnols ont finalement contribué à beaucoup les multiplier... l'année suivante...

du coup j'envisage une collaboration topinambours/céréales... en espérant que les rongeurs préfèrent les topinambours et me laissent les céréales. on verra bien.

mercredi 28 octobre 2009

sécher


tous les moyens sont bons pour sécher... et le séchage de tout un tas de choses est important : en dernier recours en cas de crise, par exemple, s'il n'y avait plus rien d'autre, on pourrait toujours procéder au séchage de grandes quantités de plantes cultivées et sauvages comestibles, histoire de se constituer des réserves alimentaires.

après le séchoir vertical dont j'avais parlé il y a un moment, on peut improviser avec une vieille chaise posée sur le dessus du poêle en faïence, et un porte manteau qui supportera divers paniers ou bouquets. de tels paniers peuvent aussi être accrochés au plafond, posés sur les meubles en hauteur (il y fait plus chaud). ou encore près de ou sur diverses sources de chaleur (radiateurs p.ex.)... nous avons séché ainsi nos grains de maïs, pois et haricots...

en belle saison on peut bien sûr sécher au soleil, mais s'il fait gris et pratiquement toute l'année, on peut étaler ou suspendre des plantes dans les courants d'air d'une grange ou d'un grenier, où elles prendront un peu plus de temps, mais sécheront en général assez bien. réduites par la suite en brins, en paillettes ou en poudre elles constitueront des additifs, des condiments ou carrément des soupes deshydratées. on peut aussi simplement conserver des bottes ou des bouquets entiers où l'on prélève selon les besoins.

là nous avons repris le séchage massif de fruits, surtout pommes et poires. pas de notre production hélas car nos fruitiers sont encore trop jeunes. à prévoir aussi : la production alternative de certaines variétés : les pommes rambour par exemple, dont j'ai pu ramasser l'an dernier une quinzaine de caisses chez un vieux monsieur qui a un immense verger... ben rien ou pas grand chose cette année car ce sont des arbres qui ne donnent qu'une année sur deux. idem chez une autre de mes connaissances...

beaucoup de noix par contre (là aussi nos noyers ne font que grandir pour l'instant) mais partout dans la région la production de noix a été très bonne. plantez plein de noyers car ils sont une assurance nourriture pour un futur à risque : 100 grammes de noix apportent 650 calories, de quoi être assuré de ne pas mourir de faim si on n'a que çà à manger avec quelques plantes et fruits qui nous entourent... et un noyer ne demande aucun travail sauf le ramassage des noix : si je veux avoir un équivalent de céréales il faut que je cultive plusieurs ares de terrain.

mercredi 21 octobre 2009

rosa rugosa


non, pas le mois de juillet, mais bien fruits et feuilles de rosa rugosa cette fin octobre...

lundi 19 octobre 2009

derrière les volets

j'ai repris l'habitude de fermer les volets le soir, lorsqu'il fait froid (moins 5 degrés cette nuit) ; les couettes aussi sont remises en service... accrochées l'été sur un support constitué d'une échelle horizontale, dans la grange...

certains volets abritant des chauve-souris... je ne les bouge pas afin de ne pas exposer au grand froid ce qui doit être des pipistrelles (mais pas sûr). elles n'hibernent pas encore mais s'abritent ainsi la nuit... plutôt actives le jour ou au crépuscule, puisqu'elles disparaissent alors de derrière les volets...



plus embarrassantes sont celles qui se sont emmitouflées dans les plis des couettes que nous venons de décrocher : elles tombent au sol et si l'une s'envole parce que le soleil la réchauffe un peu, nous avons replacé les autres dans une autre couette de réserve, à laquelle nous ne toucherons plus...

pour les coccinelles asiatiques aussi cachées derrière le volet je prends moins d'égards... elles déménageront d'elles-mêmes demain avec l'arrivée du jour :-)




mardi 13 octobre 2009

le retour des grues

net rafraîchissement, avec 3 degrés hier soir et ce matin.
les grues ont l'air d'avoir entamé leur voyage de retour : nombreux vols hier soir vers 22 heures et après encore... on ne les voit pas bien sûr car il fait nuit et un peu nuageux mais leur cri est typique et reconnaissable...

ce qui est curieux, par contre c'est que l'année dernière j'avais noté ces vols le 13 novembre... ce qui est pratiquement un mois plus tard...

certainement aussi que les migrations s'étalent et qu'on ne les entend pas toujours...

mercredi 7 octobre 2009

coccinelles asiatiques

j'ai pas fait exprès, mais je viens de regarder quand la même invasion a eu lien l'an dernier : mon message du mardi 7 octobre 2008 !

comment elles font pour savoir qu'on est le 7 octobre ?

tous aux abris

ont dû se dire ensemble (tiens par quel mécanisme d'ailleurs communiquent-elles ainsi ?) les coccinelles (asiatiques)... il y en a partout mais surtout sur la façade sud de la maison... elle en est pleine... et elles ont la technique pour passer dans les fissures des portes et fenêtres si elles trouvent un petit espace...





poussez-pas... chacun son tour... il y a de la place pour tout le monde...
vrai mais... on les balaie dehors par paquets car elles se retrouvent ensuite sur les vitres à l'intérieur...



ou encore groupées sur les murs ou dans les coins des pièces...



il faut dire que l'ambiance inhabituellement chaleureuse de la météo doit y être pour quelque chose...

lundi 5 octobre 2009



encore un peu de lumière de topinambour : celui-ci est tombé mais a continué de pousser... cela arrive souvent... çà permet d'avoir vue sur ses fleurs car pour les autres elles sont à 3 mètres en l'air...