dimanche 6 juillet 2014

déménagement

envie de moins limiter les sujets à celui de l'autarcie, d'être plus ludique et contemplatif, je déménage sur mon autre blog "quatre saisons" qui prendra désormais le relais, après sept années de "Monotarcie"...

"de quoi ? de quoi ?" 

"ben oui, Cyrano..."

"c'est par où ?" 
http://quatsaisons.blogspot.fr/

"j'y vole de ce pas..."
 "moi j'attends..." dit Flicka cachée tout au fond de l'écurie...


"je sors pas tant qu'il y a tant de taons".



















































http://quatsaisons.blogspot.fr/

mardi 1 juillet 2014

frais matins

un peu plus de quatre degrés seulement, tôt ce matin...
les insectes sont plutôt ralentis, voire figés, et certains papillons - qui passent la nuit dans le pré - volètent juste un peu plus loin, ou même tombent carrément au sol lorsque je fauche l'herbe...

j'ai rencontré deux matinées de suite, au même endroit, ce grand sphinx de la vigne,
























quelques tristans sont toujours présents : ils volent beaucoup, le jour...





elle m'a fait le coup du "t'as vu, là-haut ?"
mais je ne l'ai pas lachée... :-)

fréquente chez nous, elle s'appelle pisaura mirabilis,





 chicorée et mauve,



























et tout à l'heure, là c'est le soir, l'une de mes préférées, première rencontre de la saison avec dolomedes fimbriatus, cette grosse araignée de velours brun avec ses bordures jaunes ou blanches...



bordures de même teinte que beaucoup de brins d'herbe, et qui lui permettent d'y passer inaperçue...






jeudi 26 juin 2014

bébés

en fauchant de l'herbe il arrive parfois que l'on tombe sur un nid de campagnols... comme celui-ci, apparemment quasi nouveaux nés...
ici dans un pré et assez loin des jardins, ils ne dérangent guère et je les ai recouverts du foin dont était fait le nid : soit la mère les abandonne, soit - et c'est généralement le cas - elle revient pour les transporter dans un autre abri qu'elle aura trouvé dans l'urgence...



 fatiguée ou plutôt refroidie : il ne faisait que trois degrés, tôt ce matin... je pense que c'est une guêpe saxonne, d'après le dessin de la face.




























édit : suis allé voir ce soir qu'il en est des petits campagnols...
le nid est intact, soigneusement couvert des herbes sèches que j'avais posées dessus... mais désert...
la mère a donc déménagé ses petits : pour cela elle a dû trouver un nouvel emplacement, de préférence bien caché, aménager rapidement un nouveau nid... et faire six fois la navette avec un petit dans la gueule...
douées ces ptites bêtes... :-)

mercredi 25 juin 2014

vacances

notre loir a l'air de faire une pause ou alors est parti en vacances... cela fait trois jours qu'il ne vient plus chercher son bout de pomme quotidien. nous avons déjà remarqué que nos colocataires, avec lesquels nous expérimentons souvent la cohabitation, peuvent avoir des comportements inattendus...

ainsi nous avions un gros rat brun qui squattait un bon moment l'atelier et venait chercher de temps en temps un cerneau de noix. photo impossible car il filait comme l'éclair...
j'avais un peu d'inquiétude car on dit que les rats prolifèrent facilement... çà n'a duré que quelques mois et notre rat a fait sa valise...  je me suis demandé s'il avait simplement pu passer la saison froide à l'intérieur... :-)

pour ne pas être envahi je pense que la principale condition est probablement que ces bébêtes ne trouvent rien d'autre à manger que le peu que je leur donne : il faut donc tout ranger et protéger, et ne rien laisser accessible.


myrrhis odorata, cerfeuil musqué ou cerfeuil anisé, fait de grosses graines pouvant atteindre plus de de deux centimètres...




la barbe de bouc est bien revenue le long du chemin en face de la maison et le long du talus...






le "drap mortuaire", coléoptère de la famille des cétoines,



























c'est le moment de cueillir les camomilles en vue de leur séchage,


les onagres se referment un peu le jour mais il ont toujours des clients... ici une mouche éristale...







autre camomille,




le clairon des abeilles, (il s'appelle ainsi parce que les larves vivent dans les nids des hyménoptères)

 je n'y comptais même pas, mais mon essai de seigle du bord de l'étang est partiellement venu,








les grains sont déjà bien formés,




ailleurs un carré de blé aussi, (semences de celui destiné à mes quatre vieilles poules, et provenant d'un paysan bio),




ici les grains sont bien enveloppés, ce qui rend un peu plus délicat le battage et le vannage,



bien une dizaine ont sauté dans l'étang lorsque je me suis approché du bord...





le tristan,






les reines des prés arrivent...