il peut être utile de connaître les plantules à leur stade petit, c'est même indispensable pour éliminer certaines plantes précocement, sachant que l'on n'en veut pas, ou au contraire en promouvoir d'autres que l'on aura envie ou intérêt à conserver...
ici la balsamine de l'Himalaya qui peut atteindre 2 mètres de haut et prendre beaucoup de place ; elle est très prolifique - n'est pas considérée comestible, sauf ses graines le moment venu...
il y en a tellement que dans l'enceinte du jardin je ne la laisse pas trop se développer... par ci-par là elle peut toutefois être fort décorative, le long d'une clôture par exemple, qu'elle va totalement coloniser...
les orties aussi sont à gérer : elles sont bienvenues car c'est l'une des plantes les plus utiles à cuisiner : bonne au goût et de composition intéressante (protéines vertes) ; elle est aussi un bon engrais et activateur de compost. je n'ai pas tendance à faire du purin : c'est un peu fastidieux à faire et utiliser et je préfère prendre la plante telle quelle. elle peut former de gros tapis là où on a versé du fumier qui s'est entretemps complètement décomposé... l'ortie est une plante que nous mangeons très souvent : il faut donc aussi la promouvoir car elle ne pousse pas forcément toute seule en quantité suffisante. cueillie régulièrement on peut en manquer : sabine n'utilise par exemple pas de fumier dans ses jardins et les orties ont alors moins tendance à y proliférer...
la dorine a réapparu (elle est comestible crue ou cuite mais ne pas confondre avec une euphorbe qui ne l'est pas : mais l'euphorbe vient plus tard et fait un latex blanc lorsqu'on la casse).
les grosses fourmis forestières se sont aussi réveillées... et elles adorent lécher le sucre des dorines...
j'avais semé bien trop de navets l'année dernière : ils se sont très bien conservés au noir et au frais, et là ils redémarrent : le surplus est replanté et donnera des fanes très bonnes à manger ; ensuite ils montent à graine pour donner des semences et s'il y en a trop, des graines à germer...
j'ai fait pareil avec des rutabagas : il faut d'ailleurs faire ainsi avec nombre de choses que l'on veut faire monter à graines pour récupérer ensuite de nouvelles semences (carottes, céléris, betteraves, panais, oignons, poireaux, etc.. etc...)
tuteurer une fois que c'est grand afin que çà ne se renverse pas...
3 commentaires:
Comment fais-tu pour utiliser telles quelles les orties dans ton compost ?
J'hésite toujours à les y mettre non broyées, craignant que leurs racines ne le rendre impossible à retourner.
Amitiés
les vieilles racines sont effectivement dures et ont tendance à repousser tout le temps. (on peut d'ailleurs en faire des liens et elles ont certaines propriétés médicinales)
je n'hésite pas en remuant mon compost à simplement remettre tout le temps en tas ce qui n'est pas décomposé : çà va dans le tas de compost suivant. il s'en suit un roulement permanent d'un tas de compost qui circule et où se retrouvent les parties non décomposées du ou des tas précédents. à la longue çà se décompose.
si j'ai vraiment des racines trop consistantes de vieilles et grosses orties il m'arrive de les mettre en tas à part ou de les sécher au soleil pour qu'elles ne redémarrent plus : elles se compostent mieux ensuite.
autre chose encore : activateur de compost j'avais surtout pensé à l'ortie sans la racine, arrachée ou fauchée, et donc quasiment cultivée pour cela... idem pour les feuilles de la consoude. (pas besoin de broyer)
sinon un "truc" pas évident à expliquer, c'est que les racines d'orties qui ne se décomposent pas dans un tas de compost vont faire effet de tamis, un peu comme si je passais le compost au crible.
en roulant mon tas de compost pour le déplacer à côté ou un peu plus loin, je saisis avec mon croc à 4 dents les parties non décomposées (racines d'orties entre autre) pour les déplacer sur le tas suivant un peu plus loin. mais en ce faisant ces racines vont faire effet de tamis et après avoir tout enlevé il va rester du compost d'abord fin, ensuite moyen, puis plus gros, tout cela sur mon "trajet" de mon tas de compost ambulant... :-) les racines d'orties de par leurs nombreux éléments font un effet de grillage dans le compost qui va alors être automatiquement tamisé lors de son déplacement. je vois donc même une utilité à mêler des racines d'orties dans un tas de compost. de plus, certains éléments moins rapidement décomposables donc plus solides,ont aussi un effet aérateur en y créant des espaces ou poches d'air, ce qui contribue aussi à activer...
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