mardi 30 août 2011


miam... c'est bon et tendre, les pétunias... elles m'en ont mangé quelques replants : il faut se méfier car une fois qu'elles ont découvert la source... elles y reviennent toutes les nuits...
 et qu'est-ce qu'on s'amuse bien sur le compost : elles étaient rares, voire absentes au printemps, à cause de la sécheresse... mais là elles se rattrapent...
la croissance étant bien avancée, elles ne font cependant plus beaucoup de dégâts : je surveille tout de même mes plants de chou frisé qui sont encore petits... et évacue un peu plus loin les limaces qui y seraient abonnées...

les premiers haricots blancs sont mûrs : je les enlève dès que les cosses ont commencé à sécher car il y a des amateurs : rongeurs et oiseaux...



ils sont écossés puis étalés un bon nombre de jours afin qu'ils sèchent. je les mets ensuite en bocal... bien secs... car il m'est arrivé d'avoir l'un ou l'autre bocal entier qui a moisi...


pour lui ce sera bientôt l'heure d'aller se coucher... profondément enfoui et dans un endroit sûr, pour passer le grand froid hivernal...


lui également, d'ailleurs... et il a encore du chemin à faire... pour grandir... il s'était caché dans une galerie de campagnols...




parce que comme çà, on ne dirait pas... mais il n'est pas bien grand...



c'est aussi le moment de surveiller les noisettes, et de ramasser - pratiquement chaque jour - celles qui tombent... avant que d'autres s'en chargent... (oiseaux et rongeurs)
j'ai un peu sous-estimé l'intérêt des noisettes car en fait elles sont aussi caloriques que les noix et peut-être plus faciles et agréables à manger : délicieuses grillées, et/ou pilées ou moulues par exemple...
avantage aussi car le noisetier entre beaucoup plus vite en production (quelques années) alors que le noyer demande presque une dizaine d'années...
j'ai diverses sortes de noisettes, je ne sais lesquelles précisément, cultivées et sauvages, certaines déjà mûres et d'autres non... on a tout intérêt à sélectionner les plus grosses et prolifiques si on replante... je prends en général celles qui germent d'elles-mêmes sous les noisetiers les plus "porteurs"...
quelques déboires avec mes replants... la jument les ayant ratatinés en se grattant le ventre lorsqu'ils avaient la bonne taille pour cela... ils ont donc pris beaucoup de retard... un brocard aussi, en a écorcé quelques uns... mais comme ils sont vivaces et très résistants, tout cela fini par revenir...


le balanin ne me cause pas trop se soucis : cette larve est sortie d'une noisette véreuse que j'avais ramassée. elle va aller s'enterrer dans le sol puis donnera le balanin de la noisette (un charançon du noisetier).






j'ai ramassé un peu de valériane : elle est fanée à présent et, pour la retrouver, il faut se souvenir qu'elle poussait dans cette forêt de balsamines...

 
ses fleurs passées sont facilement reconnaissables : on les arrache alors doucement puisque ce sont les fines racines qui sont intéressantes et utilisées comme plante calmante (pour dormir)... nous en avons rarement besoin mais sait-on jamais... :-)
c'est le problème des plantes médicinales : il peut être utile de sécher et stocker celles dont on pourrait éventuellement avoir besoin... car après la saison on le les trouve plus et il faut attendre l'année suivante...

 

lui, traversait le chemin... (petite biche ou dorcus)


çà commence à sentir la fin de l'été, voire l'automne, à présent... avec les bruyères déjà bien avancées,
 quelques digitales retardataires,
 divers fruits comme le sureau,
 les mûres, dont les ronces font carrément des tunnels par moments,

 l'aubépine,


on fait encore un peu de regain : le regain est l'herbe de seconde fauche qui a repoussé - bien, grâce à la pluie - après les foins de l'été... on pourra tenter de le sécher car le foin n'était pas très consistant cette année... on peut aussi le donner à manger tout de suite ou même en faire de la litière... celle-ci, avec le fumier, se transformera ensuite en bon compost...





 les petites araignées d'automne (meta) sont maintenant présentes, nombreuses, par endroits...

 
 pattes rassemblées en longueur dès qu'elles sont inquiètes, pour se confondre avec les herbes...







5 commentaires:

gafette a dit…

Ben vous avez de la chance car ici les limances ont trouvés mes plants de courgettes hum hum!

Frédérique a dit…

Que vous dire... que je suis séduite par vos pages. Un régal pour la vue mais il est aussi très instructif. Vous avez l'oeil et vos commentaires sont judicieux et anecdotiques. Une belle ambiance, douce et vivifiante. Vous donnez aux choses simples de la vie une si belle place...Merci beaucoup. Frédérique.

venezia a dit…

Merci pour cette balade pré-automnale et cet éloge avisé de la noisette (moins râpeuses que les noix quand elles sont fraiches) j'aime beaucoup le mini crapaud.

Tilia a dit…

Oui, elles sont vraiment magnifiques tes photos, Geispe. Un vrai ressourcement pour les pauvres citadins dans mon genre. Et tes articles font rêver d'une vie si proche de notre mère nature.

Anonyme a dit…

superbes photos
merci pour ce partage