vendredi 6 septembre 2013

dans les pommes... de terre

toujours dans les pommes de terre... mais comme je n'aime pas en faire trop à la fois, je ne les sors que par petites étapes, à raison de 10 ou 20 kg par jour...
il ne faut pas oublier d'en mettre suffisamment de côté pour la plantation de l'année suivante...
j'ai des endroits où je n'ai récolté que deux pommes de terres par plant, tellement la terre est pauvre et sèche, et il faut donc que j'en garde chaque fois une si je veux replanter le nombre de pieds l'an prochain...
et là (surtout dans des buttes faites de mottes d'herbe empliées) où je récolte entre six et parfois une dizaine de pommes de terre... souvent grosses, il faudra aussi que j'en garde simplement une...
en fait il faut garder autant de pommes de terre que l'on souhaite planter de pieds... :-)

je trie les miennes en quatre versions : celles endommagées lors du déterrage, et qui seront consommées en premier, celles à conserver, (on doit tenter de durer jusqu'à la récolte 2014...), celles à replanter au printemps prochain, et les toutes petites ou "grelots" : on pourra soit les manger, soit les replanter pour en reproduire...
en principe les pommes de terre étaient conservées en cave... mais la nôtre étant périodiquement inondable (nous sommes sur un ruisseau) je les stocke dans de gros cartons, que je mets à l'abri du gel en hiver...
les cartons comportent des trous afin que les pommes de terre puissent respirer sans quoi elles auraient tendance à moisir...

















sinon, le jardin regorge de verdure actuellement et nous y puisons quotidiennement...
cirse maraîcher... qui fait de très grandes feuilles pouvant atteindre plus d'un mètre de long... mais il vaut mieux manger les petites, un peu comme la consoude, qui est aussi très présente et parfois très grande...



























consoude que voici...





































chénopode... aussi à prendre assez jeune car par la suite il ne fait que des tiges, de petites feuilles et des fleurs (qui se mangent aussi...)


































égopode,






























amarante,

galinsoga toujours présent...


les pissenlits sont entretemps parfois énormes... un peu amers, mais bons...








toujours à brouter ensemble, dès le matin...

j'ai enlevé les gros tournesols : jusqu'à présent il n'y avait pas de "dégâts de mésanges" mais là elles sont arrivées... je vais tenter de trouver un moyen de décortiquer les graines... sinon elles seront pour les oiseaux...






sarriette annuelle,


on profite des dernières salicaires...















les navets ont bien démarré : il faut les éclaircir car j'ai semé un peu dru... les plantules arrachées se mangent, mélangées aux salades... le panier peut faire office de passoire pour les laver dans le ruisseau...



le nid de frelons travaille dur... 

les ouvrières ventilent lorsqu'il fait chaud...
le second nid que j'avais découvert dans un saule du jardin a été abandonné : probablement que l'espace était trop petit. il arrive alors que tout le monde déménage ailleurs...






crépuscule : une balsamine envahie par la renouée liseron : les graines des deux se mangent, mais j'ai renoncé à ramasser celles de la renouée car elles sont bien trop minuscules et compliquées à cueillir...



































la fin de l'été est la saison des araignées... : elles ne semblent pas très nombreuses, pour l'instant... ici une jeune et belle épeire diadème, juste devant la porte, au repos dans les graines d'une berce.



elle, regarde ce qui se passe dans la cour...




nous rentrons les noisettes aussi : en les ramassant ou en les cueillant... sinon les écureuils s'en chargent à notre place... :-)






6 commentaires:

Trystia a dit…

Donc, le retour d'expérience tend à penser que de simples buttes faites de mottes d'herbe empilées présentent un niveau de fertilité incontestable ? J'ai remarqué que dans mon propre potager( que j'ai récupéré il y a 3 ans, alors que la terre était à désespérer), le fait de laisser sur place se décomposer les plants de légumes après récolte , une sensible amélioration dans la production ; ajouté à cela les déchets végétaux ménagers simplement déposés en surface ( recouverts par de l'herbe et des feuilles mortes pour le côté esthétique ). Je l'ai fait cette année sur une planche témoin de tomates aux pieds desquels je les déposais simplement à partir du mois de juillet avec un arrosage hebdomadaire d'environ 3 litres par pied: non seulement le résultat est bluffant mais en plus , en comparaison de tomates que plusieurs personnes m'ont offertes ( et cultivées avec un peu d'engrais ), les miennes s'en sortent tout à fait honorablement , l'une d'entre elles allant jusqu'à 270 grammes . Je l'ai également fait sur une planche témoin de choux cabus : ils sont déjà bien beaux . Quant aux fraises et framboises, cette année a battu le record de la précédente avec une trentaine de kilos (les framboises avec déchets végétaux divers et les fraises elles, ont reçu des peaux de bananes riches en potasse et des marcs de café ). Un petit hérisson a d'ailleurs élu domicile au pied des framboisiers que j'avais paillés avec de l'herbe sèche: il y avait fait son nid ; un matin , je l'ai retrouvé empêtré dans un filet que j'avais posé contre les oiseaux, nous avons réussi à le libérer au bout d'une demi heure ; C'était la première année que j'en voyais un dans le potager; ainsi donc , les déchets végétaux fertilisent la terre mais attirent et nourrissent les prédateurs naturels de ces fichues limaces .J'ai lu dans l'un de vos précédents posts, que l'on pouvait faire de la compote avec les baies de Rosa Rugosa; j'en ai tout plein le long du potager, merci pour le tuyau .Et je constate que vous avez déjà pas mal de noisettes .

geispe a dit…

je me suis posé la question de la fertilité de ces empilement de mottes d'herbes (mottes prélevées en surface juste à côté pour y faire une plate-bande neuve)... et je pense que c'est lié simplement au fait que la terre a été remuée et aérée, et surtout à l'engrais vert de l'herbe ainsi enterrée... çà donne en quelque sorte un gros tas de compost...

Anonyme a dit…

"en fait il faut garder autant de pommes de terre que l'on souhaite planter de pieds..."
FAUX !
Il y a bien plus économique : il suffit de planter un morceau de pomme de terre avec un œil germé. Une patate produit donc autant de plants qu'elle a de germes.
http://www.commentfaiton.com/fiche/voir/355871/comment-planter-des-pommes-de-terre-sans-jamais-acheter-de-plants

geispe a dit…

c'était pour résumer... :-) les résultats sont variables... j'ai planté des épluchures et des germes, et on arrive à faire de petites pommes de terre que l'on pourra manger... ou replanter encore une fois l'année suivante pour en faire des plus grosses... etc...
et on peut effectivement couper les pommes de terre et planter chacune comportant un ou plusieurs germes...
j'ai remarqué toutefois que les belles pommes de terre viennent là où les replants sont plus grands... et du coup je conserve des calibres un peu plus grands pour l'an prochain...

les RG bavureux mais pas ripoux a dit…

Nous avons eu nous aussi, spontanément, de plus beaux plants de tomates sur notre tas de compost (une tomate abîmée jetée là l'an dernier y a fait des "petits") qu'avec nos semis, minables cette année.
Un truc - parait-il, donc à vérifier - pour éviter les moucherons sur nos récoltes de fruits etc: y placer des bouchons de liège.

Anonyme a dit…

Bonjour,
et merci de ton site et de ses belles images. C'est vraiment un grand plaisir de regarder ce monde si merveilleux qui nous entoure... Tu nous le fais redécouvrir avec un regard amoureux et respectueux...
On vit aussi dans un coin de campagne qui est très semblable ( saison, climat ) au tient. C'est donc parfaitement en phase que tes commentaires et images arrivent dans nos vies. Merci ;o)
www.ateliernomade.ch