jeudi 21 août 2008

biomasse (suite)



je récupère aussi de la biomasse dans les friches alentour, pour en apporter à des endroits où la terre est vraiment "pauvre" (j'ai des parties de jardin qui ont été remblayées avec des gravats de grès à l'époque - pour combler des endroits particulièrement humides : pas évident d'y faire pousser quelque chose correctement - il faut alors progressivement améliorer l'état).

pour cela je fauche les friches (j'ai la chance d'en avoir à volonté autour de moi)et je laisse sécher puis décomposer sur place : je mets en tas ensuite pour en faire du compost. ou alors je fauche et mets carrément le vert en tas pendant quelques mois : dans ce cas çà a tendance à pourrir plutôt qu'à se décomposer correctement : mais au final çà donne du compost quand même.

c'est çà qui fait la différence si l'on a ou non de la terre des racines mélangée au tas : la présence de terre contribue à rapidement et bien décomposer le végétal vert et frais, alors que l'absence de terre va le faire pourrir. ce qui arrive aussi si dans un tas de compost il n'y a pas assez de matière sèche et trop d'humidité.

en fait, pour faire vraiment correctement il faudrait d'abord sécher l'herbe et composter ensuite : c'est entre autre la technique utilisée en agriculture vegan si on n'a aucun recours à du fumier animal.


4 commentaires:

Anonyme a dit…

Hello, cher voisin (je gravite aussi autour de Saverne )

Que pensez-vous du bois raméal fragmenté ?

Avez-vous déjà expérimenté cette méthode qui semble très prometteuse pour réparer les sols ?

geispe a dit…

pas expérimenté le BRF...
ce qui me gêne c'est la nécessité d'utiliser un broyeur à moteur...
manuellement on pourrait faire pour de petites quantités mais fastidieux...
dans un système zéro pétrole qui est celui qu'il m'intéresse d'expérimenter, il n'y a plus de broyeurs, et le bois sera sans doute rare, le petit bois servant alors à énormément de choses (feu, clôtures, récipients, etc...)
aujourd'hui à la limite je considère çà comme un investissement pour le futur, si effectivement on veut se servir d'outils modernes pour préparer et améliorer un terrain.

Anonyme a dit…

J'ai le même problème que toi Geispe au sujet du BRF, car je ne veux pas investir dans une broyeuse et personne n'en a dans mon entourage proche. Je me demandais s'il était possible de se servir d'une broyeuse manuelle à maïs pour les petits branchages... Parce que le sécateur, c'est dur...
Sinon, je pratique la même technique que toi d'enrichissement par désherbage. 9a fait penser à la permaculture, en fait...

geispe a dit…

manuellement je pense qu'il doit être plus rapide de hacher menu les branches et brindilles à la hache en les faisant défiler sur un billot de bois : çà ne sera pas aussi petit que du broyat bien sûr, mais c'est moins fastidieux que de couper au sécateur...
par contre c'est plutôt pour les endroits où on ne travaille pas trop car il n'est pas très agréable d'avoir des bouts de brindilles dans les plate-bande, je trouve. ensuite pour faire une couche de mulch à la main çà doit être dur... et un broyeur à céréales doit bourrer avec des brindilles à mon avis...
bref, mes brindilles servent à allumer le feu, ou à nourrir le sol forestier... :-)
çà doit pouvoir se louer, par contre, chez un loueur d'outillage, un broyeur ? mais je pense que ce serait surtout intéressant pour un usage unique ou occasionnel et si on a beaucoup de petit bois vert.