samedi 27 décembre 2008

le plein de navets

j'ai vu un peu grand en faisant sur un demi are des navets et des radis, des carottes aussi...
bien une dizaine de grandes caisses de navets violets (n'empêche que c'est pour plus de six mois) : avec les fanes car je viens de rentrer les derniers avant de gros coups de gel et je les conserve de façon "non académique" avec les fanes dont je récupère la verdure au fur et à mesure... du moins celle qui reste en bon état ou qui continue de pousser entretemps.
les navets sont délicieux, râpés et lactofermentés, même de façon rapide, en quelques jours : ils deviennent aigrelets comme la choucroute.

les semences de navets étaient pour partie du commerce traditionnel et pour partie des miennes et toutes semblent avoir donné de façon satisfaisante : une plate-bande de navets jaunes également, est bien venue, depuis mes semences propres.

si l'on veut de gros navets il ne faut pas hésiter à éclaircir largement, sinon ils ne grossiront pas. pour obtenir de petits navets il suffit alors de les laisser plus serrés.

par contre je sais maintenant que les campagnols aiment les radis : du gros rouge (du radis :-) et du noir radis d'hiver... semés mélangés aux navets, les campagnols ont fait la sélection en ne mangeant que du radis... et pas mal, même, de sorte qu'il ne m'en reste pas beaucoup... ailleurs ils ont aussi beaucoup aimé les betteraves rouges : par endroits leurs feuillages alignés étaient magnifiques... mais en les cueillant çà part tout seul et il n'en reste que le collet... j'avais heureusement pris la précaution de rentrer le gros de la troupe préventivement, il y a un moment déjà et je vois que j'ai bien fait.

je laisse en terre ce qui est petit : si çà ne gèle pas - ce qui est probable - et si çà n'est pas mangé par les rongeurs, çà montera à graines l'été prochain, avec d'autres que j'aurais préventivement plantés au printemps pour cela...
mes carottes... impossible de les trouver : non seulement elles ne sont pas allées au-delà de la taille d'un crayon... mais en plus il n'en reste plus rien de visible : un chevreuil a tout brouté, lui aussi sélectif car dédaignant navets, radis et rutabagas qui poussaient aussi à côté.. il faut dire que les fanes de carottes... c'est délicieux... même et probablement surtout pour un chevreuil...

mes carottes-en-instance devraient donc redémarrer au printemps peut-être donner des carottes mais aussi des semences... on verra...

sinon nous avons eu droit à une petite réplique le soir du 25 décembre, de la tempête du 26 décembre en 1999 (d'ailleurs cette nuit encore des rafales) : comme d'impressionnants réacteurs le vent a soufflé extrêmement bruyamment sur le plateau, 150m plus haut, toute la nuit, faisant tomber quelques arbres en forêt : notre futur bois de chauffage...
bizarrement la date correspond aussi au moment du tsunami dramatique en Indonésie le 26 décembre 2004... effet de solstice ?

4 commentaires:

naeco3 a dit…

Bonne année!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Anonyme a dit…

bonjour
toujours contente de suivre tes aventures, j'ai un doute concernant les navets, en effet, il me semble avoir vu quelque part que les plantes en produisant de la verdure, puisaient dans leurs réserves (ici les navets), donc que ces mêmes navets perdraient leurs éléments nutritifs.

Anonyme a dit…

Bananier !
Cela fait un ceratin temps que je suis votre plongée a rebrousse poils. Ayant une démarche similaire.

Comme cadeau pour cette fois je vous livre le site d'une revue avec des articles qui sont un vrai régal, mais il faut que l'anglais ne vous gene pas. Les photos sont belles quand meme.

http://thelibrary.springfield.missouri.org/lochist/periodicals/bittersweet/toc.htm

voilà a+

geispe a dit…

navets... je pense que c'est juste : je les ai déjà "révisés" et ne compte pas les laisser pousser trop. le gros des fanes s'est flétri - j'ai donné au cheval - je ne garde que les petites pousses encore vertes. si elles poussent trop ... le navet devient creux... effectivement... mais en stockant au froid j'essaie de ralentir le phénomène... c'est surtout au printemps que çà démarre...