dimanche 26 juin 2011

temps à taons

des nuées de taons m'entouraient tout à l'heure, comme un essaim, lorsque je fauchais un peu d'herbe pour le cheval...
il n'ose plus sortir dès que le jour se lève, car il se fait assaillir lui aussi...
je le dépanne alors en lui apportant dans son écurie un peu d'herbe coupée...
...............
hier matin c'était plus simple car il faisait plus froid et moins lourd... j'en ai profité pour faucher un espace plus grand, dont l'herbe sera séchée, vu la canicule annoncée...

un peu du paysage en question, fort agréable...




il s'agit d'un pré situé à côté d'un ancien étang qui s'est naturellement et progressivement comblé : de la prêle géante il est en passe de se consolider et d'être envahi par la lysimaque, la valériane, les orties et la balsamine






 un ruisseau borde l'un des côtés : il longe les rochers dans lesquels, par endroits, l'eau a creusé de véritables grottes : lorsqu'on arrive les truites nagent s'y réfugier...



 l'endroit est une résidence secondaire abandonnée, comportant une piscine arborée... :-)
c'est une vieille piscine qui a fini par se dégrader et être envahie par les saules et autres arbustes, joncs et laîches...
les grenouilles y trouvent leur compte, parmi les lentilles d'eau...
 dans l'un des coins se trouve un gros nid de guêpes : il faut avoir la réaction de s'échapper illico, lorsqu'on le dérange en fauchant l'herbe. en ramassant de la prêle à sécher les guêpes sont sorties en masse à grande vitesse... et je me suis écarté de suite, sans dommage... en fait elles n'attaquent pas immédiatement à condition de se retirer en l'espace de quelques secondes...
en matière de guêpes ce sont surtout celles qui nidifient dans le sol, dans les trous de campagnols ou comme ici un trou dans le mur pourri de la piscine, qui sont réactives et agressives lorsqu'elles sont dérangées...
celles, d'autres espèces, qui font des nids à l'air libre sont bien plus pacifiques. j'en ai plusieurs devant ma porte à la maison... mais prudence quand même...


 sinon on retrouve toujours les habitants traditionnels des prairies : sauterelles et araignées...nombreuses et diverses...
comme ici maman gardant ses poupons tout en dégustant une mouche... je lui ai laissé son espace le temps que les petits soient grands...


 j'ai également essayé de mettre à l'abri cette nymphe de papillon toute revêtue de dorures... elle s'était apparemment accrochée dans un rouleau de feuilles d'orties séchées...


celle-ci a eu moins de chance... je ne l'avais pas vue et j'ai fauché son nid... il faudra qu'elle recommence...
ses petits sont alors éparpillés mais ils peuvent aussi se débrouiller tout seuls...
pas rancunière, elle a posé sur le manche de ma faux...




3 commentaires:

temps a dit…

Merci pour cet instant de fraicheur qui désaltère le blogtrotteur le temps d'un instant. C'est vert le coin, un vert bien différent de la garrigue qui m'entoure.
Cordialement

Antioche a dit…

Tes photos sont superbes. Et ton blog franchement apaisant. Ces petits instants tranchent avec la provocation ambiante qui règne de ci de là. C'est aussi une source d'inspiration sur ce que pourrait être mon futur.

vv bleue a dit…

La résidence secondaire abandonnée ...............Enfin bref moi déjà résidence secondaire ça m'énerve juste le concept .....
Ta super raison pour les guêpes une fois par an au moins on marche ( aux myrtilles , champi , ou autre ) sur un nid enterré , et là faut courir !!!!!!!!!
Mais j'ai des nids aux abords de la maison bien moins agressif et perchés ceux là .
En m^me temps tu leurs marche pas dessus alors ......