dimanche 9 mars 2008

harry


harry qui rit, le chat haret

j'ai réussi à le photographier avec un petit téléobjectif car il est encore très farouche : six mois qu'il squatte dans les parages. je pense que c'est un mâle qui est attiré par nos femelles.
çà me pose d'ailleurs le problème d'enfermer ces dernières quand elles sont en chaleurs car elles ne sont pas stérilisées et feraient une portée de chatons tous les deux ou trois mois...
le dernier beau matou que j'ai fait castrer est mort trois semaines après l'opération, et en plus je me suis fait reprocher par le vétérinaire qu'il lui a descendu tout le qu'il avait dans les rayons tellement il y a eu course poursuite une heure durant, mon matou étant effectivement assez sauvage... comme tous les chats qui atterrissent chez nous... ils sont attachants mais certains sont très mordants ou griffants dès qu'on les saisit... :-)

animal compliqué le chat : les gens n'ont pas le courage de tuer les chatons et les "donnent" ou les laissent livrés à eux-mêmes : ce sont eux que l'on retrouve ensuite dans la nature ; c'est ainsi que de temps en temps il en atterrit un nouveau chez nous. là çà s'est calmé mais j'en ai quand même quatre dont il faut s'occuper... et qu'il faut nourrir. j'en ai donné d'autres à la SPA, ne pouvant pas tous les garder...
j'ai dû leur construire une grande cage à trois étages dans laquelle ils peuvent circuler à leur aise car ils y sont souvent : lorsqu'ils sont en chaleurs... et lorsqu'il y a des poussins ou des canetons... car ils mangent tout...
j'ai vu disparaître une douzaine de poussins et autant de canetons jusqu'à ce que je fasse le guet pour prendre le coupable sur le fait...
idem pour les nichées de bergeronettes, rouge-gorge, troglodytes, jeunes et adultes, etc... qui finissaient tous dans les estomacs des chats... sans oublier les lézards, orvets, grenouilles et tout le reste... bref si je n'en avais pas fortuitement je n'aurais pas de chats... car en plus de cela je leur ai fait prendre de mauvaises habitudes : ils préfèrent les granulés aux souris...

c'est pour cela que Harry le haret est bienvenu : je ne ferai pas l'erreur de commencer à le nourrir et il se débrouille très bien depuis les six mois qu'il est là... et en plus il semble respecter les autres animaux présents : mais c'est peut-être lié au fait qu'il n'est pas trop proche de la maison et étant sauvage il a l'air plus spécialisé "rongeurs" et là je l'observe d'ailleurs régulièrement à la chasse...

dans une autarcie véritable - où il n'y aurait pas de castration ou stérilisation possible avec des moyens modernes - je ne sais pas encore comment l'on pourrait résoudre le problème "chat"... car en fait la méthode macabre traditionnelle consistait à souvent noyer les chatons... ou à les tuer d'une façon ou d'une autre... ou encore à simplement ne pas s'en occuper... il s'en suivait une sélection naturelle... ou une prolifération...
pour l'instant, dans cette situation, je ne verrais que l'intérêt de ne pas les nourrir car j'ai remarqué qu'ils prolifèrent beaucoup moins dans ce cas : leur multiplication est fonction de la nourriture disponible. c'est d'ailleurs aussi le cas pour les petits rongeurs comme rats et souris : s'ils ne trouvent rien à manger dans la maison ils ne s'y attardent pas et en tous cas il y en a beaucoup moins...
c'est là alors que se pose la question de l'élevage et des aliments pour animaux... car ce sont souvent des éléments qui attirent les rongeurs et leur permettent de se multiplier : s'ils ne prélèvent pas directement dans les réserves il est difficile d'éviter de les nourrir si l'on donne par exemple des céréales aux volailles...

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,

Méthode de castration des chats mise en oeuvre dans notre région : un seau à lait et deux personnes, le chat est introduit, tête en avant dans le sceau et tenu par un des laron par les pattes arrières. Le deuxième laron opère, très rapidement, généralement au sécateur. Vous imaginez la panique. Le second laron lache tout, le chat bombe au fond du sceau qui ne manque pas de basculer et le chat de s'enfuire. S'il revient dans les trois jour, c'est qu'il est vivant. Effrayant n'est-ce pas ?
Nos deux chat on fait connaissance avec le vétérinaire du coin. Par contre, il sont très efficace en ce qui concerne les mulots et souris dans la maison. Nous n'en avons pas. Mêmem les musareignes évitent le coin. Domage, c'est mignon, mais dans la maison ....

colibri a dit…

c'est le coin des histoires horribles ?! J'ai des chats, deux parisiens (18 ans maintenant, dont un tout aussi bon pied, bon oeil que dans sa prime jeunesse !) et un autre, une chatte adoptée à 2 ans de Bretagne l'année dernière, après le décès de la mamie qui l'avait. Elle s'est bien adaptée à sa nouvelle vie, mais souvent - et cela vaut pour tous les animaux - je me demande si j'ai bien fait de la ramener ici, en ville. En Bretagne, elle avait mis du temps avant de se laisser apprivoiser, à tel point que, lorsque nous repartions, elle paniquait. Une fois, elle avait couru derrière la voiture, cela m'avait fendu le coeur ! Elle nous rend bien l'affection qu'on lui porte, s'entend bien maintenant avec mon jeune-vieux chat (ou vice versa !) mais quand elle est en chaleur, ça me rend triste : il ne peut pas grand chose pour elle ! Et je me dis que c'est quand même bien égoïste de notre part de castrer les chats, de les stériliser... Mais comment faire en appartement ? J'ignore si un chat non castré, même avec une femelle à domicile, ne marquerait quand même pas son territoire dans la maison, car, pensè-je alors, l'idéal serait un mâle avec tous ses attributs et une femelle stérilisée (ou sous pillule, ce qu'était Chipie en Bretagne, alors qu'ici j'ai dû la faire stériliser, car elle sort quand même et si elle ramenait des petits à la maison, il y aurait crise du logement !). Qu'en pensez-vous ? Je dis l'idéal, mais je sais bien que ce ne serait qu'un compromis...

geispe a dit…

changement de régime pour nos chats qui sont en liberté à présent - depuis quelques semaines et jusqu'au printemps - puisque la saison des chaleurs est passée. en fait ils n'en font pas grand chose, à part attendre leur casse-croûte :-) il y en a quand même un qui est un bon chasseur de campagnols.
ils continuent d'ailleurs de considérer leur "cage" comme leur domicile... et y squatent toujours ou pas loin...
je ne vais d'ailleurs pas tarder à vous les présenter : ils sont quatre et vont du pot de colle au chat sauvage et mordant... qui ne se laisse pas toucher.

Anonyme a dit…

Bonsoir,

Très astucieux les cages. Cependant étant une grande amie des populations félines, je reconnais que dans le futur la situation deviendra ingérable. J'ai à la maison 8 chats et je m'occupe de plusieurs chats harets. À la maison tous sont malheureusement castrés ou stérilisés. Je vis dans un appartement grand et avec terrasses et balcons, je n'ai pas eu vraiment le choix. Cependant, en ce qui concerne les chats harets, j'étais divisée. Finalement, je me vois dans l'obligation de le faire car les abandons sont de plus en plus nombreux et la race de chat sauvage de montagne est la principale perdante car les croisements sont en hausse également. Dans un monde sans pétrole, je crains pour ces populations car malheureusement ils sont dépendants de nous. L'idéal, le réensauvagement pour eux également et surtout des territoires. Je tiens à vous féliciter pour votre blog qui est pour moi une source d'informations précieuses et pardonnez mon intervention mais le sujet des chats est une réelle souffrance pour moi.
JDS
JDS